Pour un véritable débat public et démocratique. Il en va de même pour Nour El Fathou Azali, secrétaire général du gouvernement et secrétaire général a
Pour un véritable débat public et démocratique
Il est incompréhensible et regrettable qu’un ancien ministre et porte-parole du gouvernement, comme Houmed Msaidie, ait systématiquement refusé de participer à des débats contradictoires lorsqu’il occupait ses fonctions. Aujourd’hui encore, il se limite à des monologues à travers des chroniques politiques publiées sur sa page Facebook. Être ministre et porte-parole du gouvernement impose un devoir de transparence, d’écoute, et surtout une ouverture au débat, autant de principes qui sont les piliers d’une véritable démocratie.
Il en va de même pour Nour El Fathou Azali, secrétaire général du gouvernement et secrétaire général adjoint du parti de son père. Malgré son rôle clé au sein des institutions et même en période électorale, il n’a jamais accepté de répondre aux questions des journalistes ou de participer à un débat contradictoire. Personnellement, je lui ai proposé un débat public en tant que secrétaire général adjoint du parti Naribarikishe Yi Komori, une invitation qu’il a ignorée.
Ces pratiques ne font que renforcer une opacité qui est incompatible avec les valeurs démocratiques, la transparence, et la construction d’un véritable débat public. Se limiter à des interventions sur des médias acquis à leur cause, comme l’ ORTC ou Al-watwan, ne fait qu’amplifier ce sentiment d’éloignement des réalités.
Je réitère donc ici mon offre de débat public, ouverte à Houmed Msaidie et Nour El Fathou Azali. Un tel exercice, dans un cadre impartial et accessible à tous, serait non seulement un signe de respect envers les citoyens comoriens, mais également une occasion d’élever le débat politique dans notre pays.
La démocratie ne peut se limiter à des déclarations unilatérales. Elle se nourrit du dialogue, de la contradiction, et du respect des opinions divergentes. J’espère que cette invitation sera acceptée, dans l’intérêt de la transparence et du progrès démocratique.
Mahafidh Eddine
COMMENTAIRES