Gambie - Comores : La CAF accusée de favoritisme. a situation est d’autant plus délicate que la CAF doit respecter des délais réglementaires. Par exem
La Confédération Africaine de Football (CAF) serait aujourd’hui au cœur d’une controverse pour favoritisme présumé. Selon un article publié par nos confrères d’Afrikafoot.fr, la CAF a pris des mesures pour valider la pelouse du stade de Bakau à Banjul, fermée depuis plus de deux ans, afin de permettre à la Gambie de disputer sur son sol son match de qualification pour la CAN 2025 contre les Comores. Actuellement deuxièmes du groupe A avec six points, les Comores suivent de près la Tunisie.
Pour s’assurer de la conformité du stade de Bakau, la CAF aurait envoyé un inspecteur sénégalais, une décision qui suscite des doutes sur l’impartialité de l’instance, compte tenu des liens étroits entre le Sénégal et la Gambie. Certains observateurs jugent cette inspection de pure forme, accusant la CAF de simuler un processus de validation. Un courrier envoyé le 24 octobre aux équipes concernées informait déjà que la rencontre aura lieu à l’Independence Stadium de Bakau le 15 novembre à 19h GMT, avant même la validation officielle de l’inspection.
La situation est d’autant plus délicate que la CAF doit respecter des délais réglementaires. Par exemple, pour l’inspection du stade de Malouzini aux Comores, la CAF a pris 15 jours pour émettre sa réponse officielle, reçue le 16 octobre, après une inspection fin septembre. L’insistance de la CAF pour maintenir le match à Banjul malgré des délais serrés et un courrier envoyé en amont de l’inspection semble confirmer un choix précipité.
L’instance faîtière du football africain risque d’avoir des difficultés à justifier cette décision. Une question persiste : comment gagner en crédibilité et en transparence lorsque des processus aussi flous continuent de nourrir la polémique ? Retrouvez cet article sur Africa Top Sports
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