Comores : Vers une naissance d'un parlement stérile et soumis...Cette assemblée factice ne pourra en aucun cas, envier celle qui est encore là, donc q
Comores : Vers une naissance d'un parlement stérile et soumis...
Comme prévu, Assoumani Azali reprend ses habitudes le mois de janvier 2025. Il organise des élections à sa manière. Des nominations des hommes et femmes de la fitnocratie, baptisées élections législatives. Deux générations au Palais de Hamramba, sous les bottes de Nour El-Fath Azali. Alors, le décret N°24-163PR signé par Azali Assoumani le samedi 12 octobre 2024, porte convocation du corps électoral, le dimanche 12 janvier 2025 pour le premier tour.
Et le second tour a lieu le 16 février de cette même année. Le tout avec les élections communales. Il était noté que les candidats pourront déposer leurs dossiers de candidature du 1er au 10 novembre 2024 auprès de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Néanmoins, par le décret n° 24-168/PR, la date limite pour les dépôts des candidatures, est reportée au 15 novembre 2024 à la place du 10. Comme ces élections sont prévues pour le 12 janvier pour le premier tour, les campagnes électorales s’ouvrent le 11 décembre 2024 et prennent fin le 10 janvier 2025, un mois de divertissements pour les candidats du pouvoir et de peine perdue pour les candidats adverses.
« Sous les bottes d’A. Azali, un éventuel parlement »
Cette assemblée factice ne pourra en aucun cas, envier celle qui est encore là, donc qui lui précède à Hamramba. Cinq ans dans l’hémicycle sans y rien faire de bon aux comoriens, ces soubrettes du tyran, sont les désormais kleenex parlementaires. Donc utilisés et jetés comme déjections, ils seront retirés des chaises bleues dans le madjliss dans les différents milieux. Pour renforcer l’enracinement du tyran Assoumani Azali, cette nouvelle Assemblée comptera à-l'avenir 33 sièges, contre 24 auparavant. C’est à partir d'une loi adoptée le mois de février 2024 à l’Assemblée du pouvoir en place aux Comores que cela est produit.
Bien que des candidats de la CRC à ces élections soient présentés dans tous les coins de l’Archipel, une opposition parodiée pourrait se voir à l’Hémicycle. Aussi pourrait s’avérer une jeunesse à la peau des dynamiques. Oui des nouvelles têtes qui ont, il y a quelques peu de temps envahi les réseaux sociaux. Des prétentieux, qui prétendent être le Deus ex machina des Comores. Aussi des hommes sur la scène politique depuis des lustres, se dessinent candidats de l’opposition de même. Et pourtant, c’est une caution au régime, donc la tune et la promesse dégagent de l’odeur.
« Un régime en détresse dans le Satanisme »
Comment un président grognon peut gagner les cœurs des citoyens souffrant de sa mauvaise foi, si c n’est pas par l’ésotérisme ? Pour l’ancrage du régime du mal, il a fallu qu’il pactise avec Satan. Le satanisme qui charme et qui armure le pouvoir a aussi comme mèche le sang des humains. Le Perchoir de ce parlement risque d’être occupé par le fils du tyran, en l’occurrence Nour El-Fath Azali. Cela est pour deux buts : Déstabiliser le pays par cette privation de la deuxième personnalité, qui revient du droit de l’île de Ndzuani et/ou modifier la constitution par un congrès parlementaire pour une succession à son père. Les dires sont nombreux et massivement authentiques.
Assoumani Azali qui ne supporte pas son vieillissement plonge dans une crise de sénilité qui s’aggrave au jour le jour. Depuis la tentative de son assassinant, il devient cacochyme et haï tout le monde. Un état qui engendre une grande instabilité du régime. Une instabilité qui entame les Comores. La réalisation de ces élections, est un prolongement du supplice des Comoriens. En tout cas « Advienne que pourra ».
Said Yassine Said Ahmed
COMORESplus
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