Agression du Chef de l'Etat: que veut Maitre Larifou ? Il s'est autoproclamé défenseur de l'agresseur et de sa famille en distillant, à longueur des j
Agression du Chef de l'Etat : que veut Maître Larifou ?
Depuis le 13 septembre 2024, date de l'agression à l'arme blanche du Chef de l'Etat, Azali Assoumani, à Salimani Itsandra, Maitre Larifou multiplie les attaques contre le gouvernement et non sans jubiler devant cet acte ignoble intenté contre la personne du Chef de l'Etat. Il a troqué le titre de « panafricaniste » qu'il s'est récemment flanqué contre celui de porte- étendard de ceux qui haïssent viscéralement le Président de la République et son entourage. Oui, il faut bien de la haine pour se réjouir du mal qui s'abat sur son semblable.
Il fait de l'agression au couteau du Président de l'Union des Comores son dernier fonds de commerce. Il a fait une trêve de ses enjambées touristiques d'un continent à l'autre pour des prétendus secours à des jeunes immigrés comoriens en détresse- en réalité il exerce sa profession d'avocat contre des honoraires- pour concentrer toute son énergie au déni de l'attentat contre le Président Azali en colportant des fausses informations.
Il s'est autoproclamé défenseur de l'agresseur et de sa famille en distillant, à longueur des journées, des balivernes et autres niaiseries dans le seul dessein de nuire l'image du pays et de son président. Il fait de ce drame national un moyen de se faire une virginité politique depuis sa décadence en la matière et une publicité gratuite, comme il sait le faire depuis son apparition sur la scène politique nationale.
Sans avancer la moindre preuve, il répand à qui veut l'entendre que le corps de l'agresseur du Chef de l'Etat serait morcelé, mutilé, torturé au point de prêter ces mensonges à une ONG continentale qui a pris un malin plaisir à ternir l'image du pays sur une tribune onusienne à Genève. De la même manière qu'il clame à cor et à cris que des jeunes militaires auraient déserté leur caserne pour avoir été témoins des prétendues tortures de l'agresseur sans aucune preuve.
Dernièrement, il a dû se fendre d'un laconique communiqué pour entreprendre d'associer le Président Azali à des prétendues milices d'extrême droite qui l'aurait menacé dans un hôtel à Mayotte pour le soutien qu'il apporte à la famille de l'agresseur à leur arrivée sur la quatrième île comorienne.
Il a travesti l'enquête entreprise par les autorités comoriennes auprès de la famille de l'agresseur afin de faire la lumière sur cette agression contre le Chef de l'Etat en persécutions et menaces au point d' admettre implicitement une appartenance de Mayotte à la France en invoquant la vocation de la France à accorder le droit d'asile.
La seule constance de cet avocat est son inconstance. Il s'illustre pour ses revirements politiques. Tenez, il y a des années il s'était érigé en défenseur de la cause comorienne contre les assassinats et déportations des présidents comoriens par Bob Denard et aujourd'hui il jubile pour l'agression au couteau du Président Azali et cherche à tout prix à en faire un non tragédie.
C'est comme quand il dit s'être peiné par l'emprisonnement de l'ex- Président Sambi alors que c'est lui-même qui a initié la plainte contre celui- ci. Ou quand il dit ne pas reconnaitre la révision constitutionnelle de 2018 alors qu'il était l'un des principaux acteurs des assises nationales et a fait campagne pour la reforme lors du referendum organisé à cet effet.
Abdou Elwahab Msa Bacar
Avocat au Barreau de Moroni
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