France : Ce que l’on sait du comorien accusé d'avoir tué un homme à Nevers. La victime présentait une plaie importante à l'épaule droite, juste en des
Un homme de 18 ans a été tué par arme blanche, dans la nuit du vendredi au samedi 26 octobre, à Nevers (Nièvre).
Un homme a été tué par arme blanche à Nevers (Nièvre), vers 1 heure du matin le samedi 26 octobre. Selon le parquet de Nevers, la victime qui circulait à vélo sur les bords de Loire, quai de Mantoue, a reçu un coup de couteau.
Malgré un massage cardiaque effectué par les secours, l'homme, âgé de 18 ans et originaire de Mayotte, est mort. La victime présentait une plaie importante à l'épaule droite, juste en dessous de l'os. Les traces de sang au sol ont permis de remonter jusqu’au lieu exact, à quelques mètres, où le coup mortel a été porté.
Un suspect placé en garde à vue
Les informations des témoins ont permis d'interpeller un suspect, qui était encore à proximité de la scène de crime. L'homme de 28 ans a été placé en garde à vue. Lui, est originaire de Domoni, aux Comores et est en situation irrégulière sur le territoire.
L'enquête a montré que le suspect était "sous l'emprise manifeste de produits stupéfiants". Il sera présenté à un juge d’instruction, ce dimanche 27 octobre dans l'après-midi.
Maxime Brandstaetter avec Maïwenn Furic ©BFM TV
Imbroglio administratif
Selon une source proche du dossier, le suspect a quitté Anjouan pour Mayotte à l’âge de 3 ans. Une carte de séjour temporaire lui a été délivrée par la préfecture de Mayotte en 2015, à sa majorité, mais l’intéressé, alors incarcéré, n’a pas pu la retirer. En 2019, l’homme a été transféré dans des centres de détention en région parisienne et en Saône-et-Loire, avant d’effectuer une détention à domicile sous surveillance électronique au domicile de sa sœur, dans la Nièvre, à partir d’août 2020.
Sur le plan administratif, Fayzi S. a formulé une première demande de titre de séjour auprès de la préfecture de la Nièvre en juillet 2021. Le préfet de la Nièvre a rejeté cette demande en février 2022 et lui a délivré une obligation de quitter le territoire métropolitain. Mais en juin 2022, une décision du tribunal administratif de Dijon a annulé l'arrêté du préfet. Le suspect, qui était donc en situation irrégulière au moment des faits, avait formulé une nouvelle demande de carte de séjour. Cette dernière était en cours d’examen. ©LeFigaro
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