La dictature d’Azali continue sa terreur contre le parti Juwa de l’ancien raïs à Anjouan. La dictature Azali-CRC fait régner sa terreur à Mutsamudu su
UNITE – JUSTICE – TRAVAIL
DIRECTION NATIONALE
SECRETARIAT GENERAL
COMMUNIQUÉ
Comme pour rappeler aux incrédules qui rêvassent en ces moments d’un assouplissement et d’une décrispation du climat de terreur de son pouvoir inhumain à quelques petits mois de son « élection » au verdict déjà arrêté, la dictature d’Azali continue sa terreur contre Juwa à Anjouan.
En effet, nous avons appris aujourd’hui avec beaucoup d’horreur l’arrestation de quatre de nos cadres à Mutsamudu.
Il s’agit de messieurs Said Issouf de Ouani, Charkane François alias ZOLA, Soulaimana Sondi, et Ibrahim Azhar, respectivement cadres et sympathisants de notre parti.
Le motif invoqué de leur mise aux arrêts est comme d’habitude, un prétendu « Trouble à l’ordre public » et « appel à un rassemblement non autorisé ». Ces patriotes appelaient les mutsamudiens à participer massivement à une prière collective (DOUAN ) pour marquer le 5ème sinistre anniversaire de la prise d’otage d’Ahmed Abdallah Mohamed SAMBI et des 62 autres prisonniers politiques détenus dans les geôles du pouvoir dictatorial.
Cette invocation religieuse et collective prévue ce 26 août au stade de Missiri à Mutsamudu constitue un appel à la Miséricorde d’Allah et à son intercession en faveur de la libération de Sambi et de tous les prisonniers politiques qui se fait chaque année.
LES MOTIFS AVANCÉS PAR LES PERCECUTEURS
- Soulaimana Sondi (alias MARQUES) a été arrêté pour avoir appelé en s’aidant d’une porte-voix à bord d’une moto, à la participation massive des Mutsamudiens au DOUAN.
- Ibrahim Azhar a été arrêté en tant que propriétaire de la moto qui a servi à faire la tournée en ville.
- Said Issouf pour avoir fourni la mégaphone porte-voix.
- Et Charkane François dit ZOLA pour avoir utilisé les réseaux sociaux pour sensibiliser et appeler les gens à venir participer au DOUAN.
Malgré les démarches légales engagées et la transparence mettant en évidence les demandes d’autorisations nécessaires, le ton choisi par le pouvoir est celui de l’intimidation et de la terreur.
Cet ultime acte de violence et d’intimidation vient rappeler une nouvelle fois que le peuple comorien n’est pas libre. Il est administré par la dictature et la barbarie, en particulier à Anjouan où la population est soumise quotidiennement à un mépris et une humiliation sans précédent et jamais connues dans l’archipel depuis son accession à l’indépendance.
Nous prenons à témoin tout le peuple comorien et en appelons la population à s’indigner face à ce déchaînement de violence et de haine.
Le parti juwa, toujours debout, ne va pas céder à ces intimidations d’où qu’elles viennent.
Nous appelons tous nos militants et sympathisants à rester très vigilants, vent debout et mobilisés car le combat est relancé avec plus de détermination que jamais.
Fait à Moroni le 24 août 2023
Le secrétaire général
Hassane Ahmed El-Barwane
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