Le Président des Comores et Président en exercice de l'Union Africaine Azali Assoumani s'exprime devant le Conseil de sécurité des Nations unies sur l
Azali Assoumani, Président des Comores et Président de l'Union africaine, s'adresse à la réunion du Conseil de sécurité sur les menaces à la paix et à la sécurité internationales causées par des actes terroristes.
Des dirigeants africains se sont joints aux ambassadeurs pour examiner comment lutter contre le terrorisme et mieux prévenir l'extrémisme violent grâce à une coopération renforcée entre l'ONU et les organisations régionales.
Le débat était présidé par le Président Filipe Nyusi du Mozambique. Ce pays, qui assure la présidence tournante du Conseil de sécurité ce mois-ci, lutte depuis plus de cinq ans contre une insurrection meurtrière dans le nord.
La « contagion » terroriste continue
Le nouveau Président de l'Union africaine, le Président Azali Assoumani des Comores, a noté que bien que le terrorisme existe depuis des lustres « depuis la crise libyenne en 2011, il a vraiment explosé, et particulièrement en Afrique ».
En conséquence, des milliers de combattants, notamment des combattants étrangers, ont afflué au Sahel, ce qui a contribué à l'importation de groupes terroristes sur le continent, ainsi qu'à « une circulation incontrôlable d'armes ».
« Ainsi, progressivement, le terrorisme a pris de plus en plus d'ampleur en Afrique, du nord au sud, d'est en ouest. Et la contagion terroriste continue, s'étendant dans presque toutes les régions d'Afrique », a-t-il dit.
Il a promis de « n'épargner aucun effort » pour garantir qu'une initiative phare de l'Union africaine visant à « faire taire les armes » d'ici 2030 devienne une réalité. ©ONU
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