Partant du principe simple que l'ennemi de mon ennemi est mon ami, les alliances "contre nature" sont nombr.Ceci est un avertissement aux Anjouanais !
Ceci est un avertissement aux Anjouanais !
Partant du principe simple que l'ennemi de mon ennemi est mon ami, les alliances "contre nature" sont nombreuses dans l'histoire. Cependant, certaines alliances avec le diable, peuvent être un piège fatal. Fatal si on sous-estime et on méconnaît le caractère fondamental des forces avec qui on s'allie. Tout comme si l'on perd de vue ses propres objectifs au-delà de l'alliance contractée.
Décider de s'allier avec le diable pour simplement évincer du pouvoir l’ogre sanguinaire Azali, peut être fatal aux intérêts d'Anjouan, dans la mesure où on néglige que ces alliés de circonstance, foncièrement hégémoniques, s'appuient sur le Centralisme outrancier d’État qui ne profite qu'à la seule île de Ngazidja-Comore.
Fatale aussi faute de clarifier les moyens et forces à mobiliser pour mettre fin à un régime honni qui n'a de cesse d'humilier les Anjouanais jusqu'à les affamer par une crise alimentaire sans précédent.
Oui pour une alliance de circonstance avec le diable dans le seul but d’évincer du pouvoir d’État et de mettre fin aux nuisances multiformes de l’ogre sanguinaire Azali. Mais, il nous faut toujours garder en mémoire le fait que l’élite politique ethnocentriste et suprémaciste de Ngazidja-Comore, extrêmement obnubilée par les espèces sonnantes et trébuchantes, avide de pouvoir, tout en étant irrémédiablement prompte à trahir à la moindre occasion.
Ne croyons jamais à une moindre sincérité de cette élite politique, de surcroît nombriliste, capable par égocentrisme de pactiser avec le vampire Azali « MBE KAYILI MBE », puis de transgresser, selon sa convenance, la loi fondamentale pour ses intérêts claniques en n'ayant comme seul projet de société que la politique du ventre.
Cette élite politique est bien capable de trahir son propre peuple de Ngazidja-Comore pour assouvir sa soif d’arrivisme, de népotisme, d’argent et au passage, de satisfaire son dédain viscéral et profond face aux anjouanais. Tout en nourrissant sa haine anti-anjouanaise !
Comme le dictateur sanguinaire Azali, l’élite politique ethnocentriste et suprémaciste de Ngazidja-Comore, est tout aussi capable de s’assujettir au néocolonialisme français, de lui servir aussi de nègre de maison pour vendre le pays. L’expérience vécue de ces 46 années écoulées et de vie commune, imposée par le colon français, doit nous rappeler constamment les forfaitures, l’hypocrisie, la cupidité, le narcissisme, la nuisance et la dangerosité de cette élite politique.
Cette élite politique, se satisfait amplement du système inique actuel, le Centralisme outrancier d’État, qui lèse depuis 46 ans les intérêts d’Anjouan. Elle ne sera jamais prête que cela change et elle n’acceptera jamais de son plein gré à une Tournante présidentielle. Encore moins à une constitution avec des institutions équitables et adaptées à l’insularité du pays.
Enfin, alliance fatale dans la mesure où l'on se contenterait de maintenir ce système qui ne tient pas compte de la volonté des Anjouanais d'une gestion autonome plus grande acceptée dans les accords de Fomboni et des institutions originelles qui en sont issues en 2001, mieux d’une gestion souveraine de leur île.
Alors alliance avec elle oui. Mais, elle ne doit pas être un renoncement aux intérêts d'Anjouan et ne peut être que de circonstance limitée !
À bas l’Union maléfique des Comores !
Vive l’État souverain d’Anjouan !
Anli Yachourtu JAFFAR
Le 10 octobre 2022
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