Photo d’archives: Les présidents Azali et Macron Au moment où l’opposition comorienne bat le pavé en France en ailleurs pour contester ...
 |
| Photo d’archives: Les présidents Azali et Macron |
Au moment où l’opposition comorienne bat le pavé en France en ailleurs pour contester le pouvoir d’Azali, ce dernier en bon militaire dispose d’une dernière cartouche fatale qui lui permettra de sauver son pouvoir et sa peau on fine. Les accords d’entre aide judiciaire, chers à la France.
En effet, il faut être naïf pour croire un instant que les autorités françaises accordent plus d’importance aux manifestations de rues de la diaspora qu’aux dits accords d’entre aide judiciaire lesquels ont obtenu le vote unanime de tous les parlementaires français en dehors des communistes qui les qualifient d’une recolonisation par le biais du député Lecoq.
En fait, ces accords signés par Monsieur Abdou Housseine alors qu’il assurait les fonctions de ministre de la justice dans le gouvernement d’Ikiloulou et, en attente d’un vote au parlement comorien avant sa promulgation seront naturellement au centre des discussions entre les autorités françaises et comoriennes, malheureusement l’opposition comorienne n’a pas encore pris conscience de leur importance dans les relations entre ces 2 pays amis.
Sur ce, rien n’empêchera Azali d’accepter ces accords afin de réchauffer, les relations entre les 2 pays au grand dam, d’une opposition naïve obnubilée par la chute d’un pouvoir aux mains des gens qui sont prêts à jouer toutes les cartes pour s’y maintenir, quitte à sacrifier le pays. Il faut rappeler que ces accords porteront atteinte à un pan de souveraineté nationale et des intérêts de la diaspora pour des raisons qu’on connaît bien.
C’est pourquoi, je condamne l’amateurisme d’une opposition qui n’a jamais sensibilisé la diaspora sur le danger de ces accords pour leurs intérêts vitaux, et qui plus est pousse le pouvoir à la faute dans le cadre des relations entre la France et les Comores en se réjouissant d’une éventuelle annulation de la visite du président en métropole.
Docteur Abdou Ada Musbahou
Chirurgien des hôpitaux
France
COMMENTAIRES