La capitale tchadienne a abrité du 18 au 19 juin la rencontre programmée par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et le...
La capitale tchadienne a abrité du 18 au 19 juin la rencontre programmée par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et les experts francophones du secteur de l’éducation dans le but d’assurer l’inclusion et l’égalité des sexes par l’éducation. Invité par son homologue du Tchad, le Président Azali Assoumani a envoyé Dr RASHID MOHAMED MBARAK Fatma, Ministre sortante de la Santé qui était en charge du Genre, pour le représenter.
Présidée par le Chef de l’Etat Idriss Deby, la conférence internationale sur l’éducation des filles dans l'espace francophone s’inscrit dans le cadre des préparatifs de la réunion conjointe des ministres de l’Éducation et du Développement du G7 prévue le 5 juillet, en France.
Lors de cette conférence internationale, la nouvelle Secrétaire Générale de l’OIF, la Rwandaise Louise Mushikiwabo, avait invité les participants à discuter sur les causes profondes des inégalités, des disparités et des diverses formes d’exclusion et de discrimination touchant les filles et les jeunes femmes, ainsi que les moyens d’accroître l’accès et de réduire les taux d’abandon scolaire, de redoublement et d’échec. « Ceci, afin d’éliminer les inégalités de genre dans l’éducation et mettre en place les dispositifs de formation et d’apprentissage fiables », a-t-elle déclaré lors de l’ouverture des travaux.
Dans un communiqué des organisateurs, on peut lire que le but des différents segments (ministériel, tables rondes et ateliers) était de « mettre en évidence des politiques et des stratégies éducatives innovantes et prometteuses pour tous les apprenants […] pour éliminer toutes les formes de discrimination existant dans l’environnement d’apprentissage », souligne l’OIF.
Lors de sa rencontre avec Mme Louise Mushikiwabo, Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie, Dr RASHID Fatma lui a remis en main propre un Message officiel du Président des Comores Son Excellence Monsieur Azali Assoumani. Interrogé sur le déroulement de cette conférence, l’ancienne Ministre comorienne de la Santé a expliqué que plus de 400 participants, venus d’une trentaine de pays de l’espace francophone dont l’Union des Comores, ont répondu à l’appel de l’OIF « pour échanger sur les stratégies à mettre en place et réduire les inégalités entre les sexes en matière d’éducation, qui sont un frein massif au développement des pays ».
Si l’organisation n’a qu’un rôle « d’accompagnement des États », comme l’a si bien souligné la SG de l’OIF, l’appel de N’Djamena a tiré trois recommandations principales de ces rencontres : mieux recenser les statistiques liées à l’éducation des filles et des femmes, renforcer la formation des enseignants, et coordonner les actions entre acteurs en « diffusant les bonnes pratiques ».
Pour Dr RASHID Fatma, cette conférence permettra aux pays francophones d’apporter une contribution tangible au forum politique de haut niveau qui joue un rôle central dans le suivi et l’examen mondiaux des Objectifs de développement durable de 2030 et d’alimenter, à travers ses conclusions, la réunion conjointe des ministres de l’Éducation et du Développement du G7 prévue, le 5 juillet, en France.
L'ancienne Ministre est attendue à Moroni cet après-midi. Le Ministère a déjà communiqué sur la tenue demain, samedi, de la passation de service.
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