L’année 2019 est une année particulière pour le peuple comorien. En effet, elle sonne l’année de la destruction totale d’un peuple lon...
L’année 2019 est une année particulière pour le peuple comorien. En effet, elle sonne l’année de la destruction totale d’un peuple longtemps ineffablement paisible. Hélas !
La publication du premier numéro hors-série « aimer et détruire l’ensemble de l’archipel » coordonné par des « intellectuels » a été un sapin funèbre.
Ce numéro propose un dossier conséquent consacré au renversement des valeurs de l’Etat, à la haine, à la violence, au refus d’autrui, à ses différences (points de vue, vision différente...), aux appels à la guerre civile, au désordre, à la prise d’otage, aux attentats, à l’atteinte à l’individu, à la liberté et à l’ouverture d’une autre page de l’histoire, histoire du mouvement ou des mouvements de l’éducation nouvelle coordonné par des hauts cadres, des hauts diplômés et des grands intellectuels de tout bord.
La partie « libération » s’en trouve limitée à quelques fragments d’articles et de notes de lecture réduite par rapport à la moyenne observée dans les précédents numéros de l’histoire de lutte de l’archipel. Le président, le drapeau, l’hymne national, la monnaie, l’individu, l’amour... sont des valeurs à ne jamais profanées.
Ce numéro propose un dossier conséquent consacré au renversement des valeurs de l’Etat, à la haine, à la violence, au refus d’autrui, à ses différences (points de vue, vision différente...), aux appels à la guerre civile, au désordre, à la prise d’otage, aux attentats, à l’atteinte à l’individu, à la liberté et à l’ouverture d’une autre page de l’histoire, histoire du mouvement ou des mouvements de l’éducation nouvelle coordonné par des hauts cadres, des hauts diplômés et des grands intellectuels de tout bord.
La partie « libération » s’en trouve limitée à quelques fragments d’articles et de notes de lecture réduite par rapport à la moyenne observée dans les précédents numéros de l’histoire de lutte de l’archipel. Le président, le drapeau, l’hymne national, la monnaie, l’individu, l’amour... sont des valeurs à ne jamais profanées.
Pour son entrée fracassante dans l’histoire de l’archipel, les mouvements des manifestants affectifs organisent des descentes mais aussi des escapades afin d’alimenter les travaux des comités de la revue sortant chaque dimanche que les lecteurs sont invités à faire part librement de leurs silence, de leur droit à se taire, d’une part, sur les numéros déjà parus et, d’autre part, sur leurs attentes et suggestions pour les années à venir.
Comme nous l’avions fait précédemment dans un environnement concurrentiel de sensibilisation, de conscientisation, d’avertissement, de prévention afin d’éviter toute dérive sectaire politiquement modifiée et déguisée en cause nationale, il s’agit, dans un paysage de liberté de maintenir, et si possible, d’améliorer les atouts de la démocratie bafouée par ceux qui prétendent la défendre ici et ailleurs, l’un des vecteurs de la diffusion des valeurs humaines insulaires. Vos contributions, que nous espérons nombreuses, sont les bienvenues ; elles peuvent être transmises à tout un chacun pour éveiller la conscience collective d’un peuple transporté au temps d’un aquilon balafré pour un voyage incognito.
Au nom de « MAGEWUZI », je vous adresse par avance nos remerciements et vous souhaite bonne compréhension.
Depuis le 24 mars, les mouvements des manifestants et manifestations dites « protestataires » retiennent régulièrement l’attention des historiens, des sociologues, des anthropologues, des ethnologues, des politiciens, des patriotes mais aussi des citoyens simples et libres pour balayer un ensemble de thématiques en lien avec les problématiques actuelles (inadéquation des exigences patriotiques du peuple, méthodes d’action inadaptées aux attentes sans cesse renouvelées du peuple, objectivité relative des manifestations, des sorties médiatiques biaisées, agressives et violentes, faillite de la liberté d’autrui, de la démocratie, de l’éthique du peuple et de l’éthique révolutionnaire, parce qu’il s’agit, selon eux, d’une révolution, faillite de la pensée, de l’esprit traditionnel positif des insulaires, etc.).
Les alternatives que ces mouvements proposent surgissent d’ailleurs épisodiquement lorsque le sens de l’Etat et ses valeurs sont interrogés par les jeunes générations dont je fais partie. La diaspora est une vertu de tous et pour tous. Elle est donc symbolique, auguste, hiératique, sanctifiée, sacrale, thaumaturgique aux frontières intangibles mais satanée hélas par la radicalité et la radicalisation des uns au mépris des autres ! Prise en otage par des mouvements qui ne représentent qu’une portion de ce gigantesque océan soutenu par une force occulte qui évite la communication non violente au quotidien. J’aurais aimé rester en lien avec le doux flot de sa voix, de son amour, de son attachement fidèle à sa patrie, et où que j’aille, répandre ses douces vagues d’amour !
J’aurais aimé que tout ce que je dis et fais, apporte à cette diaspora, à vous aussi, force, courage, chaleur et lumière ! J’aimerais partager avec elle et avec vous mes idées sans me faire massacrer, insulter, intimider, cataloguer et être accepté avec toutes mes différences.
Je voudrais que tout ce qui vient de moi jaillisse d’une source inconnue dans vos cœurs, une source de vivante énergie, une source de parole bienveillante. J’aimerais recevoir de la diaspora et de vous le langage de la bienveillance qui renforcera notre capacité à améliorer nos relations et à résoudre l’équation et les différends dans un esprit de bienveillance sans destruction des valeurs de l’Etat : respect, égalité, fraternité, drapeau, patriotisme, amour…Les valeurs de l’Etat reposent sur la responsabilité de chacun à résister aux tentatives à la tentation des sourires aigres-doux aux antécédents psychologiques.
Je voudrais que tout ce qui vient de moi jaillisse d’une source inconnue dans vos cœurs, une source de vivante énergie, une source de parole bienveillante. J’aimerais recevoir de la diaspora et de vous le langage de la bienveillance qui renforcera notre capacité à améliorer nos relations et à résoudre l’équation et les différends dans un esprit de bienveillance sans destruction des valeurs de l’Etat : respect, égalité, fraternité, drapeau, patriotisme, amour…Les valeurs de l’Etat reposent sur la responsabilité de chacun à résister aux tentatives à la tentation des sourires aigres-doux aux antécédents psychologiques.
Pourquoi disperser au lieu de rassembler ? Pourquoi diviser eu lieu de regrouper ? Qui sommes-nous réellement ? Que suis-je ? Qui êtes-vous ? Qui sont-ils ? Sommes-nous des charlatans déguisés en acteurs contestataires ? Sommes-nous des adeptes de Socrate ou Satan ? D’où vient cette vague d’intellectuels chevronnés à la pensée unique ?
D’où viennent ces génies qui ne voient d’opinions justes, efficaces, à suivre et de vérité que celles qui viennent d’eux s’acharnant contre ceux qui ne marchent pas du même avec eux, s’en prenant à ceux qui proposent et s’expriment autrement ; ces combattants de la liberté et des droits de l’Homme offusquant la liberté d’autrui, obstruant sa pensée et asphyxiant ses idées lui privant de sa propre humanité? D’où nous vient ce malheur d’avoir vu naître ceux-là qui refusent le dialogue entre Comoriens, les seuls raisonnables, qui ont toujours raison même s’ils savent consciemment et consciencieusement qu’ils ont tort, ceux-là qui croient fermement que seules leurs opinions comptent ?
D’où viennent ces génies qui ne voient d’opinions justes, efficaces, à suivre et de vérité que celles qui viennent d’eux s’acharnant contre ceux qui ne marchent pas du même avec eux, s’en prenant à ceux qui proposent et s’expriment autrement ; ces combattants de la liberté et des droits de l’Homme offusquant la liberté d’autrui, obstruant sa pensée et asphyxiant ses idées lui privant de sa propre humanité? D’où nous vient ce malheur d’avoir vu naître ceux-là qui refusent le dialogue entre Comoriens, les seuls raisonnables, qui ont toujours raison même s’ils savent consciemment et consciencieusement qu’ils ont tort, ceux-là qui croient fermement que seules leurs opinions comptent ?
Le satanisme est en nous et incarné par nous-mêmes hélas !
Les adeptes du satanisme politique sont ceux qui ne supportent pas ceux qui n'adhèrent pas à leur politique, qui n'aiment pas qu'il y ait une différence, qui pensent détenir la vérité universelle, voire la vérité divine, qui insultent, intimident, cataloguent...ceux ni ne gobent pas leur " vision", qui s'en prennent à ceux qui n'ont pas leurs mots et expressions en refrain. En politique, chacun doit écouter l’autre et le respecter. En politique, on pèse le pour et le contre, on prête l’oreille à l'autre et admet qu'il peut avoir raison; il n’est nullement pas question d'imposer sa propre vision à autrui.
En politique, il ne faut surtout pas déconsidérerl’opinion d’autrui. Supposer ou prétendre avoir raison contre tout le monde c’est faire preuve de vacuité intellectuelle, c’est tomber dans un bourbier abyssal. En politique, on supporte l’autre et son point de vue, le contraire, c’est converger vers la dictature et la tyrannie. Cette dictature est si dangereuse parce qu’elle attaque les facultés cognitives, réprime toute monade opposée.
En politique, il ne faut surtout pas déconsidérerl’opinion d’autrui. Supposer ou prétendre avoir raison contre tout le monde c’est faire preuve de vacuité intellectuelle, c’est tomber dans un bourbier abyssal. En politique, on supporte l’autre et son point de vue, le contraire, c’est converger vers la dictature et la tyrannie. Cette dictature est si dangereuse parce qu’elle attaque les facultés cognitives, réprime toute monade opposée.
Lorsque nous acceptons, donnons et écoutons avec bienveillance, une joie jaillira naturellement en nous. Celle-ci n’est pas dictée par la cupidité, la haine, le refus, le déni, la peur ou le désir d’être des héros mais des acteurs du progrès et du développement de la nation. Ne soyons pas pénalisés par l’absence du cœur. J’ai repéré le langage et les interactions des uns et des autres, je m’aperçois que nous qui sommes tous les symboles de l’Etat, sommes détruits par des gestes, des actes, des actions et surtout une communication qui nous coupe de la vie.
J’ai également repéré le langage et les interactions qui renforcent notre capacité à changer, à réfléchir, à donner avec bienveillance et à donner envie aux autres le désir d’en faire autant. C’est pourquoi j’opte pour une communication non violente : celle qui nous permettra d’accepter la responsabilité de nos actes en n’attribuant pas la cause à autrui, ce qui nous pousse à préserver et protéger les symboles de l’Etat.
Par Houssam HassaniJ’ai également repéré le langage et les interactions qui renforcent notre capacité à changer, à réfléchir, à donner avec bienveillance et à donner envie aux autres le désir d’en faire autant. C’est pourquoi j’opte pour une communication non violente : celle qui nous permettra d’accepter la responsabilité de nos actes en n’attribuant pas la cause à autrui, ce qui nous pousse à préserver et protéger les symboles de l’Etat.
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