Je m’excuse auprès de tous les miens pour n’avoir pas pu leur manifester une joyeuse fête le jour de l’Aïd. Je voulais le faire non seule...
Je m’excuse auprès de tous les miens pour n’avoir pas pu leur manifester une joyeuse fête le jour de l’Aïd. Je voulais le faire non seulement pour la tradition mais, aussi pour mon plaisir.
Mais quand j’ai pensé à deux de mes meilleurs amis soumis à trois atrocités, j’ai eu de la peine à retenir mes larmes pour ne pas gâcher la joie de mes enfants. J’ai pu quand même aller à la mosquée et suis parti avant la prêche pour ne pas avoir à accuser le prédicateur d’être insensible devant l’injustice.
Je suis rentré dans ma chambre et ai pensé très fort à SAST, à Idi Boina et à tous leurs compagnons engloutis dans l’enfer artificiel nommé prison politique.
J’ai senti la douleur qu’ils vivent au quotidien de ces trois atrocités :
- Accusé de crimes qu’ils n’ont jamais commis
- Condamnés à vivre dans un état bestial
- Que ce soit la justice qui leur a infligé l’injustice abyssale.
J’ai repris ma force de croyance et je vais crier mon pouvoir à la prochaine manifestation pour que mon cher pays ne soit plus une prison pour ceux et celles qui l’aiment, une autre prière pour que notre pays soit un paradis.
Par DINI Nassur
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