Droit de réponse à Monsieur Azali Assoumani , d'une partie de la portion de français qui se mêle de ce qui se passe dans son pays d...
Droit de réponse à Monsieur Azali Assoumani , d'une partie de la portion de français qui se mêle de ce qui se passe dans son pays d'origine:
J'ai souvent pris votre défense sur cette place virtuelle quand j'avais le sentiment que votre dignité était plus la cible des attaques contre vous, que vos actes politiques. Aujourd'hui, je ne vous appelle pas monsieur le président car je me dois d'être honnête avec moi même et mes valeurs pour reconnaître que vous avez fini par m'enlever toute considération à votre égard.
De ma petite condition de française d'origine comorienne que je suis, je me permets de répondre à votre dernière sortie au sujet de cette diaspora qui vous acerbe aujourd'hui , mais qui vous a été bien utile en 2016. Nous sommes des français vous dites ! Mais comoriens en juillet et août quand nous vous permettons par nos dépenses de relever vos recettes.
Nous avons été comoriens quand, chacun a dépensé 30€ pour une carte d'identité qui n'apporte même pas une citoyenneté à part entière puisque , de l'extérieur, nous ne pouvons participer au choix du dirigeant de votre pays.
Nous sommes comoriens quand, vous et vos frères politiciens venez en campagne dans ce pays étranger pour solliciter "l'appel à un ami" au pays à voter pour vous.
Nous sommes comoriens quand il s'agit de faire votre boulot, en matière d’infrastructures communales, ( centre de santé, rénovation d'écoles, éclairage public...).
Notre francité comme vous dites, nous a appris que tout dirigeant politique doit rechercher l’intérêt du plus grand nombre. Notre francité nous a appris qu'il n'y a pas de République, sans républicains.
Notre francité nous a appris que la démocratie, c'est gouverner avec le peuple, pour le peuple. elle nous a appris qu'un citoyen peut ne pas être d'accord avec ses gouvernant en 2019, sans risquer les travaux forcé ou la guillotine.
Et pour finir, Monsieur Assoumani, nous sommes français parce que vos prédécesseurs et vous, avez raté les objectifs qui étaient définis par les pères libérateurs de votre pays.
Alors , rien qu'au nom de nos parents forcés à l'exil pour une vie meilleure que celle dans leur pays, souffrez que nous réclamions ces droits dont nous jouissons en tant que français pour les familles descendant de nos parents qui pour certains ont finis leur vis en France ( sont rentrés en voyageant dans des cercueils), faute de bonnes conditions d'existence dans votre pays.
Souffrez que nos enfants, aient compris que pour savoir où on va , il faut savoir d'où l'on vient, il est légitime pour eux de vouloir transformer ce " là d'où, ils viennent".
Une citoyenne française d'origine comorienne, ne vous en déplaise.
Par Marie Simati
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