Arrestations après l'attentat supposé contre le président Azali Aux Comores, quatre personnes ont été arrêtées dans l'affaire...
Arrestations après l'attentat supposé contre le président Azali
Aux Comores, quatre personnes ont été arrêtées dans l'affaire dite de tentative d'assassinat du président Azali. Alors qu'il se rendait à son meeting de campagne présidentielle jeudi après-midi sur l'île d'Anjouan, le candidat à sa propre succession a été visé par un attentat. Une bombe a explosé devant le convoi présidentiel créant un éboulement.
Il n'y a eu ni blessé ni dégât matériel. L'opposition crie au scénario monté de toutes pièces pour emprisonner d'autres opposants politiques tout en s'attirant la sympathie de l'opinion internationale. La brigade de recherches continue d'enquêter et plusieurs personnes sont encore recherchées.
Plusieurs personnes sont encore entendues en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur la tentative d’assassinat du président Azali. Alors qu’il se rendait à un meeting électoral, accompagné de sa garde et de son équipe de campagne mais aussi de sympathisants qui faisaient le déplacement avec lui, le convoi du président-candidat aurait été visé par une mine.
L’engin explosif placé sur une colline a provoqué un éboulement important qui a scindé le convoi présidentiel en deux. Aucun dégât physique ni matériel n’est à déplorer. Le chef de l’Etat a d’ailleurs traversé les gravas pour se rendre dans la première partie du convoi d’où un véhicule a pu le transporter jusqu’à son meeting de campagne.
Le procureur de l’île d’Anjouan a évoqué « un acte criminel extrêmement grave ». L’opposition veut, quant à elle, rester prudente mais n’exclut pas la possibilité d’une manoeuvre politique visant à permettre aux autorités d’emprisonner des militants d’opposition. Les tensions qui règnent depuis des mois sur le pays ne semblent pas près de se calmer d’ici au premier tour de l’élection présidentielle le 24 mars prochain. Par RFI - Titre et photo©La rédaction
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