Demain lundi 18 mars 2019 aura lieu l’avant dernier meeting d’Azali Assoumani à la cité de la philosophie, des contes, d’histoire et de s...
Demain lundi 18 mars 2019 aura lieu l’avant dernier meeting d’Azali Assoumani à la cité de la philosophie, des contes, d’histoire et de sagesse devant la porte de la miséricorde.
Koimbani, chef-lieu d’Oichili abritera cet évènement crucial de la campagne présidentielle. Des partisans, des sympathisants, des fidèles comme des rivaux joncheront les rues, les ruelles, les bâtiments entourant la place historique de Shangatrengwe.
La cité est connue dès le XVIIIème siècle par son caractère paisible, son hospitalité, son ouverture et sa chaleur humaine qui fait d’elle son premier lieu démocratique de l’archipel. Chacun peut se produire, s’exprimer, se prononcer dans la place où se produisaient les rois, les grands hommes, les politiques de ce pays sans crainte et sans qu’il ait des partisans à Koimbani. Sa place accueillit tout le monde, homme et femme.
La place publique de cette cité est l’agora de l’archipel. La cité a vu l’ouverture de la troisième école étrangère de l’archipel : l’école de Gandze. Alors, le choix de cette ville est stratégique, symbolique et a un sens. La plupart des hommes qui ont gouverné ce pays, qui ont execéune haute fonction dans ce pays ont fait l’école de Koimbani. La ville de Koimbani elle-même est une grande école, une université.
Etant un habitué de ses rencontres, de ses évènements, je me pose les questions qu’un citoyen lambda se pose. Je ne suis ni diplômé, ni intellectuel, ni cadre, je suis le simple Nazohendro. Je suppose que dans une circonstance pareille, Azali et ses fidèles vont défendre bec et ongles leur bilan.
De quoi le comorien se plaint-il ? De quoi se plaint-il sincèrement ?
Azali qui ne connaît pas la politique de procrastination lui a tout offert sur un plateau d’or. Azali n’est point un barbon. Il n’est pas non plus un acteur de la Commedia dell’arte. Azali est un connecteur social avec un discours délibératif. Ses actions ne sont pas un coup de théâtre et ce n’est pas une épopée. Il a tout donné à ce modeste et humble comorien.
Je n’emploie ni antiphrase, ni allégorie, ni métonymie, ni synecdoque. Je suis adepte de la vérité, je ne dis que la vérité, rien que la vérité. Des routes construites en un laps de temps, de l’électricité sans délestage ni coupe, ce qui propulse l’économie des petits et grands marchands.
Des hôpitaux, ce qui réduit les déplacements et l’évaporation de la manne financière des insulaires qui la dilapident à l’étranger pour leurs soins médicaux, des hôtels palace en construction, ce qui fera de ce petit Etat, un paradis touristique, des investissements partout dans les îles qui ont modifié le paysage du pays et le cours de la vie de tout un chacun, des communications et technologies incommensurables à vil prix, ce qui réduit le monde en une bague dans un doigt, des écoles, ce qui fait la fierté du pays dans toutes les contrées du monde, ce fait de ce pays, après la grande île, l’Etat d’élites.
Des projets de société, d’envol faisant de l’archipel à l’horizon 2030 « le dragon » de l’Océan indien. Des gros chantiers sont là, ils sont mis en exécution. De l’eau qui coule dans les îles, dans les régions, dans les villes et dans les villages. Avez-vous suivi ses exordes ? Il ne fait qu’un simple in medias res ! Avez-vous entendu ses leitmotivs constituant les trois unités de sa logique politique? Mimésis ! Quelle pantomime ! Quel palindrome ! Quelle péroraison ! Quelle préciosité !
De quoi se plaint le comorien ?
De quoi se plaint-il ? Mais de quoi se plaint-il ?
Vous avez voulu avoir un pays de liberté. Vous l’avez. Vous vous exprimez sans crainte, à tout moment et en tout lieu. Chacun de vous parle, dit ce qu’il veut et le monde le suit en temps réel et à frais très subalterne. Je ne vous parlerai pas ici de sa modestie parce que ça ne sera qu’une prétérition pour tous.
De quoi se plaint le comorien ? De quoi se plaint-il réellement ?
L’on a crié depuis des lustres de l’impunité, de l’insécurité, de l’injustice, des voleurs, de ceux qui ont détourné les fonds de l’Etat, se sont servis de l’argent public…et voilà qu’Azali s’en prend à ces méchants du peuple mêmes les dévots. C’est une réussite spectaculaire dans un petit pays comme le nôtre ruiné par ces monstres depuis des lunes. Franchement dit, Azali mérite un prix Nobel !
De quoi se plaint le comorien ? De quoi se plaint-il ?
Ma plume est le fruit de son université. Je suis de la deuxième génération ayant obtenu la licence licenciée de son université.
Les rapports de force ne serviront à rien. Azali est une prosopopée confirmée incarnant un rationalisme visionnaire et non un sophiste comme vous ne cessez de le qualifier, de le dire...Avec stichomythie, synesthésie ou pas Azali ne fait aucune figure de vaudeville. Pendant que vous restez en Europe et aux USA râler sur les réseaux sociaux, Azali est là-bas et travaille d’arrache-pied.
Pendant que vous montez les uns contre les autres, Azali intègre le pays dans un processus de développement économique. Arrêtez les critiques amusantes et haineuses, les manifestations ridicules et obscènes et allez investir et vous investir pour le développement de votre pays.
Je vous parle, vous, aristotéliciens des réseaux sociaux, vous didacticiens des réseaux sociaux, vous pédagogues des réseaux sociaux de l’arbre à palabre. Arrêtez de rédiger les épidictiques sans tête ni queue. Cessez vos épigrammes car Azali est une épigraphe incurvée sur le versant du Kartala. Cessez vos lyrismes mésodermiques, madrigaux, métaphysiques et mélodrames. Venez construire le pays !
Watwaniya rengawopanga wuwaniye
Par Houssam Hassani
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