Parti ULEZI Communiqué L’imbroglio juridico politique dans lequel barbotentles Comores est d’une gravité extrême. L’inconscience ...
Parti ULEZI
Communiqué
L’imbroglio juridico politique dans lequel barbotentles Comores est d’une gravité extrême. L’inconscience du gouvernement et de la mouvance présidentielle accentue encore plus davantage la solennité de la situation. Chaque jour qui se lève apporte son lot d’évènements dramatiques parfois ramenant les observateurs à se poser des questions légitimes de savoir si ceux-ci ne sont pas volontairement créés pour justifier les arrestations des personnes non désirables.
En effet, avant, pendant et après le référendum inconstitutionnel du 30 juillet 2018, des arrestations arbitraires à l’endroit des opposants au régimes sont opérées sans relâche. Des journalistes ont été menacés victimes de leur profession d’informer. Des hommes qui n’ont rien à voir avec la politique sont arrêtés, accusés de tentative de coup d’Etat. Rien n’arrête les recrudescences de violences et de criminalités de tout genre. La situation est inquiétante, l’insécurité est flagrante. Le mépris des autorités de cet état de fait interpelle la population. L’augmentation de la délinquance et du banditisme fait peur.
Les résultats de cette mascarade référendaire sont loin d’être acceptés par les comoriens, du fait qu’ils ont refusé à une écrasante majorité de se rendre dans les bureaux de vote. Ils se sont tout simplement opposés à la tenue de ces scrutins qui dénotent la perfidie. Consultation populaire tenue au mépris du respect de la constitution en vigueur, mais pourtant issue de l’accord cadre de Fomboni du 17 février 2001 qui est à l’origine de la paix et de la stabilité politique des Comores depuis cette date. Soulignons que cet accord cadre a été signé par toutes les parties comoriennes sous l’égide de la Communauté Internationale qui en est le garant. La suite des événements est attendue et ne sera pas sans conséquence dramatique. En foulant au pied toutes les institutions de [next] la république, Azali vient consciemment d’ouvrir la boite de Pandore.
Le parti Ulezi soutient sans réserve la position des gouverneurs de Ngazidja Hamadi, de Ndzouani Salami et du vice-président Said Ahmed Djaffar exprimée dans leur lettre adressée, le 11 août 18 à la communauté internationale leur demandant l’appui pour la sauvegarde de la paix sociale, de la sécurité de la population.
Le parti Ulezi réitère sa position demandant :
- Le maintien de la loi fondamentale du 23 décembre 2001,
- Le retour immédiat à l’ordre constitutionnel,
- La libération de tous les prisonniers politiques dans les 3 îles,
- La liberté de presse,
- La démission du président Azali pour trahison,
- La mise en place d’un gouvernementconformément à l’article 14 de la constitution du 23 / 12 / 2001.
Lyon le16 août
Le Bureau Politique
ULEZI
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