L'insoluble Équation Fahmi Said Ibrahim Un des anciens acteurs de la politique Comorienne, Mohamed Hassanali, disait à raison, qu...
L'insoluble Équation Fahmi Said Ibrahim
Un des anciens acteurs de la politique Comorienne, Mohamed Hassanali, disait à raison, qu'il était difficile de donner un nom, à un regroupement d'un ensemble des partis politiques à une époque, étant donné les alliances contraires nées de ce regroupement. Il disait en substance, comment peut on appeler ce plat où sont mélangés, bananes, manioc, igname, patates, poisson, viande et poulet, c'est dire l'irrationnelle de la politique, un jeu de ping-pong, que chez nous à Marseille, on appelle bouillabaisse, trouver le nom en Comorien, correspondrait à quelque chose comme «BIRIYANI».
Ce plat mélangé de tout. Oeufs, viande, poulet, lentille, riz, «lait mort» ou fermenté avec les épices qui vont avec. Prétendre résoudre l'équation Fahmi, comme se questionner hier dans un post le bouillant Toyb Ahmed. Il disait: Où est passé Fahmi? Certainement, Toyb, un de ses reproches d'ailleurs semble être perdu, c'est beaucoup dire, car en réalité, poser une telle question c'est supposément avoir la réponse, à moins que lui même soit perdu.
Je suis dubitatif. À mon humble avis, l'ancien candidat malheureux à la présidentielle a en face de lui deux choix: retourner à son cabinet pour continuer à exercer sa profession d'avocat ou s'allier avec Azali, ou dans une solution qui me paraît extrême, s'exiler, quelle déprime! . Je ne conçois un instant un rapprochement Mamadou, Mouigni-Sambi, où Fahmi viendrait s'y additionner, alors que le même Fahmi à refusé d'apporter aux deux candidats son soutien. Fahmi, reproche à Mamadou de lui avoir volé son deuxième tour. Quant à Mouigni, on connait le climat délétère régnant entre les deux, issus d'une même région où chacun se dispute le leadership.
En tout état de cause, on peut suggérer deux douloureuses hypothèses, où, il s'allie avec Azali ou il abandonne la politique. Le pragmatisme, pour Azali, serait d'opérer un rapprochement avec Fahmi, pour combler le vide éventuel occasionné par le départ éventuel du vice-président et Mouigni dans la vaste région d'itsandra. Deux hommes dont on pense leurs candidatures possibles à la prochaine présidentielle, cela sous-entend évidemment qu'Azali réussit son hold-up. Dans ce tourbillon, Mouigni se frotte les mains de voir Sambi, Mamadou frappés d'inéligibilité, pensant qu'il pourrait constituer un recours, dans un tel scénario, des fortes chances d'implosion des Parti Juwa et UPDC subsistent.
Pour finir toutes accointances. Le gouverneur de Nagzidja a tenté en vain de persuader Azali de le soutenir dans une candidature éventuelle au post de gouverneur, comme c'est le cas pour Fazul, un homme à qui le président lui garantit sa réélection au cas où la nouvelle constitution est adoptée, à moins que d'ici là ne surviennent des événements inattendus. Par Daoud Halifa