Très prochainement, grâce aux nouveaux financements et partenariats développés et en s’appuyant sur son plan stratégique 2015-2020, Dahari ...
Très prochainement, grâce aux nouveaux financements et partenariats développés et en s’appuyant sur son plan stratégique 2015-2020, Dahari va concrétiser un certain nombre d’activités dont l’extension de son intervention à Ngazidja et Mwali. Et pour régénérer la végétation de Ndzuani, près de 14.631 arbres forestiers et fruitiers y ont été plantés en 2016.
Après une dizaine d’activités sur l’île de Ndzuani où elle conduit un combat tous azimuts pour la protection des ressources forestières, la conservation de la biodiversité et des sources d’eau et l’amélioration des revenus des paysans, Dahari compte élargir son intervention sur les autres îles de Ngazidja et Mwali, conformément à son plan stratégique 2015-2020. Très prochainement, grâce aux nouveaux financements et partenariats développés, l’Ong comorienne va concrétiser un certain nombre d’activités, notamment la sauvegarde du couvert forestier du pays.
Il est constaté que la forêt naturelle des Comores continue de régresser rapidement, mettant en péril les ressources en eau, la fertilité des sols et la biodiversité unique de l’archipel. Rien qu’à Ndzuani, le couvert forestier de l’île est passé de 9.012 hectares à 1.701 hectares en l’espace de 20 ans, apprend-t-on d’une étude de 2015. Cela représente une perte de 80% de la forêt naturelle. Autrement dit, la surface forestière restante est évaluée à 4,01% de la surface de l’île. Et pour agir contre un déboisement sauvage qui risque de faire disparaitre la forêt naturelle, l’Ong nationale Dahari s’est entièrement engagée dans le combat en accompagnant les communautés paysannes depuis une dizaine d’années déjà.
Il est constaté que la forêt naturelle des Comores continue de régresser rapidement, mettant en péril les ressources en eau, la fertilité des sols et la biodiversité unique de l’archipel. Rien qu’à Ndzuani, le couvert forestier de l’île est passé de 9.012 hectares à 1.701 hectares en l’espace de 20 ans, apprend-t-on d’une étude de 2015. Cela représente une perte de 80% de la forêt naturelle. Autrement dit, la surface forestière restante est évaluée à 4,01% de la surface de l’île. Et pour agir contre un déboisement sauvage qui risque de faire disparaitre la forêt naturelle, l’Ong nationale Dahari s’est entièrement engagée dans le combat en accompagnant les communautés paysannes depuis une dizaine d’années déjà.
Une promotion de l’initiative du reboisement
Pour un bilan des activités de l’Ong en 2016, il est fait état de la création de 4 pépinières communautaires de 16.000 arbres, de l’élaboration de 4 plans d’aménagement de bassins versants, de la mise en place de 4 comités de gestion de l’eau, de la plantation de 14.631 arbres forestiers et fruitiers. Des actions inscrites dans le cadre de la gestion des ressources naturelles terrestres.
Il est à souligner que la coupe massive du bois conduit inéluctablement à un tarissement des sources d’eau. Un programme pilote consacré à la protection communautaire de trois sources d’eau des zones de Hamkambui, Gnambo et Maguni est en exécution actuellement dans les villages respectifs de Hadda, Outsa et Ouzini à Ndzuani. Dahari bénéficie des soutiens financiers de l’Union européenne et du Programme franco-japonais pour le développement durable (Pfjdd). Nabourhane Abdallah, agriculteur et président du comité de gestion de l’eau à Hadda, affiche autant d’optimisme à l’action. “Nous sommes fiers du travail commencé il y a deux ans et nous sommes convaincus que nos actions vont dans le bon sens. Cela prend du temps mais j’espère que les rivières et les sources d’eau restantes seront hors de danger d’ici quelques années”.
Le projet du Pfjdd, “un modèle de gestion forestière communautaire pour les Comores”, accompagne la campagne de crowdfundig, lancée fin 2015 pour mobiliser des fonds et soutenir la production de l’album de promotion de l’initiative du reboisement, Sing 4 Comoros forests, sorti le 27 octobre dernier.
Outre le groupe anjouanais Ouvoimoja et les artistes comoriens de renommée internationale, Maalesh, Nawal, Cheikh MC, Eliasse et Costy, impliqué dans ce projet musical, des contributeurs venant de 37 pays du monde (Etats-Unis, Angleterre, Europe, Népal, Argentine, Pérou, Comores, Japon, …) se sont mobilisés pour sauver la forêt.
Un arbre pour un donateur
Environ 65.000 euros ont été récoltés auprès de 279 donateurs privés et de partenaires internationaux, dont Sustainable lush fund, l’Ambassade de France aux Comores, Hrh The prince of Wales et Biolandes. Un arbre est attribué à chaque donateur et il est suivi pour la régénération de la forêt à Ndzuani.
Les campagnes de reboisement de Dahari pour cette année ont débuté en janvier dernier avec le soutien de la mairie de Hadda et la direction de l’Environnement de l’île, et en partenariat avec les comités villageois de gestion de l’eau et les producteurs. Entre février et mars, près de 2.612 arbres ont été plantés dans la zone de Hadda, pendant que 890 arbres ont été plantés le 5 mars dernier par la communauté et des bénévoles du Croissant rouge dans la zone de Maguni à Ouzini.
Compte rendu de Soilihi Mohamed