La vice-présidence en charge de l’agriculture en partenariat avec le Programme des nations Unies pour le Développement a célébré la journée...
La vice-présidence en charge de l’agriculture en partenariat avec le Programme des nations Unies pour le Développement a célébré la journée mondiale de l’alimentation, placée sous le thème de la migration, de la sécurité alimentaire et du développement rural.
Les Comores comme les autres pays du monde ont célébré la journée internationale de l’alimentation. La cérémonie a vu la présence des membres du gouvernement, du corps diplomatique et les cadres du secteur de la production alimentaire. « Migration, sécurité alimentaire et développement rural », tel est le thème choisi cette année pour célébrer cette journée.
En Union des Comores, l’agriculture est un secteur vital pour l’économie et le développement et qui regorge d’opportunités intenses. Malgré l’augmentation de la production agricole au cours des dernières décennies, les techniques de production ont peu évolué et les rendements n’ont connu que des améliorations limitées. S’ajoute ainsi l’insécurité alimentaire, le changement climatique et la migration.
Le vice-président en charge de l’agriculture a montré dans son discours d’ouverture que les migrants du rural vers l’urbain sont donc un phénomène d’ajustement face aux déséquilibres résultant d’un système de dualisme économique entre des sites agricoles faiblement productifs et des sites urbains pourvoyeurs d’emplois. Et que les migrations forcées gênent le développement en exerçant une pression accrue sur l’infrastructure et les services urbains en sapant la croissance économique, en aggravant les risques de conflits et en entrainant une baisse des indicateurs sanitaires éducationnels et sociaux.
C’est dans ce contexte que le gouvernement comorien a placé le développement rural et la sécurité alimentaire et nutritionnelle au centre de ses préoccupations pour améliorer l’accès à une alimentation adéquate et appuyer le développement de l’économie rurale productive.
Le vice-président a souligné que le secteur agricole reste le point focal aussi bien sur le plan alimentaire que sur le plan financier des autres secteurs. Le secteur agricole reste aussi un moyen d’allocation des ressources et aussi de freinage de l’exode rural. C’est pourquoi le gouvernement a mis en place les Centres Ruraux de Développement Economique (CRDE) pour fournir des services publics dans le domaine de la formation des agriculteurs et des éleveurs de même que la vulgarisation, le soutien au secteur agricole ainsi que la production de matériel génétique pour l’amélioration de la production agricole. ©gouvernement