Vos propos, monsieur le président, me laissent sans voix. Moi qui, le 7 mai dernier, sans gêne t'ai accordé ma voix. Rendez-moi donc mo...
Vos propos, monsieur le président, me laissent sans voix. Moi qui, le 7 mai dernier, sans gêne t'ai accordé ma voix. Rendez-moi donc mon dû. Pas celui "du comorien" que vous évoquiez hier en montrant toutes vos dents.
"Ici à Marseille il y a nos amis comoriens" disiez vous le 1er avril dernier dans cette ville où dans la nuit d'un 21 avril 1995 des colleurs d'affiches du Front National se sont livré à abattre "du comorien". Votre discours de ce 1er avril, était-ce un poisson d'avril Monsieur le président?
Et vous voilà hier, confondant "comorien" à un poisson tel ce vieux comorien qui, à cause de difficulté d'élocution, dit "maquereau" ou lieu de "Macron". Monsieur le président rendez-moi ma voix, vous n'en êtes pas digne. Vos propos de la bouche d'un Le Pen n'aurait émeut personne, simplement parce qu'il ne serait jamais allé aussi loin. À cause de vous même Nadine Morano nous défend! Et cela est le pire des insultes.
Monsieur le président rendez-moi ma voix, je suis comorien et les poissons ne votent pas.
Said Idriss
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