C'est un appel solennel et de coeur que j'adresse à la population comorienne afin qu'elle se lève comme un seul homme pour faire...
C'est un appel solennel et de coeur que j'adresse à la population comorienne afin qu'elle se lève comme un seul homme pour faire respecter nos droits élémentaires et les principes démocratiques.
Les dirrigeants de l'Union des Comores malmènent les exécutifs des îles à travers des conflits de compétences faits d'abus et d'arrogance.
Nos autorités ne sont pas au dessus des lois, encore moins de Dieu. Dans un pays où les conditions de vie flirtent avec la misère et le désespoir, nos autorités prennent des décisions impopulaires.
Il y a moins de 9 mois, je revois les grands sourires, les mains sur les poitrines, les accollades entre les SAMBI, SALAMI, MAHAMOUD ELARIF avec les AZALI, MOUSTADROINE, DJAFFAR pour ne citer que les acteurs du sommet.
En moins d'une année, le château de sable dégringole entraînant la déception du peuple et le refus de croire aux changements promis.
Je suis persuadé que c'est la population qui subit, qui est l'éternelle victime et c'est elle seule qui détient la clé.
Leur forte mobilisation, par exemple, pour désobeir civilement les maires de complaisances imposés par le pouvoir de l'Union à Anjouan.
Les gouverneurs ont les mains liés dès qu'ils refusent d'être les béni oui oui du pouvoir central.
Bloqués financièrement, dominés militairement, dépossédés de tout pouvoir juridique, les îles broient du noir. Les arrivistes s'allient avec les séparatistes pour exploiter la misère du peuple et le retourner contre les gouverneurs.
J'ai dans ma fraiche mémoire l'encerclement, par la population d'Anjouan, nuit et jour du siège de la commission électorale pour imposer la lecture du droit. Cette population doit ouvrir les yeux et faire la nette différence entre les victimes et les coupables. SALAMI est victime; défendez le avec énergie sans tomber dans le piège séparatiste.
BEN ALI
Les dirrigeants de l'Union des Comores malmènent les exécutifs des îles à travers des conflits de compétences faits d'abus et d'arrogance.
Nos autorités ne sont pas au dessus des lois, encore moins de Dieu. Dans un pays où les conditions de vie flirtent avec la misère et le désespoir, nos autorités prennent des décisions impopulaires.
Il y a moins de 9 mois, je revois les grands sourires, les mains sur les poitrines, les accollades entre les SAMBI, SALAMI, MAHAMOUD ELARIF avec les AZALI, MOUSTADROINE, DJAFFAR pour ne citer que les acteurs du sommet.
En moins d'une année, le château de sable dégringole entraînant la déception du peuple et le refus de croire aux changements promis.
Je suis persuadé que c'est la population qui subit, qui est l'éternelle victime et c'est elle seule qui détient la clé.
Leur forte mobilisation, par exemple, pour désobeir civilement les maires de complaisances imposés par le pouvoir de l'Union à Anjouan.
Les gouverneurs ont les mains liés dès qu'ils refusent d'être les béni oui oui du pouvoir central.
Bloqués financièrement, dominés militairement, dépossédés de tout pouvoir juridique, les îles broient du noir. Les arrivistes s'allient avec les séparatistes pour exploiter la misère du peuple et le retourner contre les gouverneurs.
J'ai dans ma fraiche mémoire l'encerclement, par la population d'Anjouan, nuit et jour du siège de la commission électorale pour imposer la lecture du droit. Cette population doit ouvrir les yeux et faire la nette différence entre les victimes et les coupables. SALAMI est victime; défendez le avec énergie sans tomber dans le piège séparatiste.
BEN ALI