Dans un texte que j’ai publié dans Habari Za Comores le 20 juillet dernier, je regrettais profondément le fait que l’éditorialiste politiq...
Dans un texte que j’ai publié dans Habari Za Comores le 20 juillet dernier, je regrettais profondément le fait que l’éditorialiste politique le plus écouté de Moroni était un homme analphabète, inculte, malhonnête et corrompu qui a pour nom Abdallah Agwa. Comme c’était fort prévisible, il m’a répondu avec ses affidés. Voici ma réponse à la sienne.
Je persiste et signe tout ce que j’ai dit. Agwa est un analphabète (je ne dis pas illettré qui est différent) : il a besoin de quelqu’un pour lui enregistrer un numéro dans son téléphone. Une preuve très récente ? Je me suis exprimé par écrit, il m’a répondu par la radio : il ne peut pas faire autrement ! Agwa est inculte : il n’y a qu’à prêter attention deux secondes à ce qu’il dit et on remarque que ce qui est séduisant chez lui n’est aucunement l’expression d’une pensée construite et intelligente mais le venin qu’il crache sur la classe politique, cible très facile au demeurant.
Agwa est un malhonnête : il ment comme il respire ! Il avance sans sourciller que j’ai été chassé de Nioumadzaha Bambao, de Paris et Nice à cause de mon comportement de « délinquant ». Mais le pauvre n’a pas de chance : j’ai quitté mon village en 1998, juste après mon baccalauréat, pour Tana puis pour Lyon pour faire mes études universitaires. Je n’ai donc jamais vécu ni à Paris ni à Nice. Agwa est un corrompu : il ne fait pas payer son antenne à ses confrères (qui ne peuvent d’ailleurs pas payer avec leurs maigres salaires) mais aux hommes politiques (je produirais les nombreuses preuves dont je dispose s’il le souhaite).
Mais je vais entrer vraiment dans le fonds de son discours. Il m’accuse d’être un faux docteur, un délinquant, un mendiant de pouvoir et un homme endetté. A propos de mon doctorat, j’ai soutenu la première thèse sur la littérature francophone comorienne le 19 novembre 2010 à Lyon II intitulée « Le Roman de Mohamed Toihiri : entre témoignage et fiction » du reste consultable sur le net. Mais il ne peut malheureusement pas s’y référer… Moi délinquant ? Je n’ai jamais ni violé ni volé (et je le défie de prouver le contraire).
Endetté ? Vrai. Comme professeur de Lettres modernes à Lyon, j’ai pu contracter un crédit à ma banque (que je rembourse mensuellement) pour payer ma voiture et financer des projets personnels. Moi mendiant de pouvoir ? Faux : je milite depuis octobre 2013 dans la Convention pour le Renouveau des Comores. C’était donc logique pour moi de soutenir le candidat de mon parti à l’élection présidentielle : Azali Assoumani. Et c’est avec honneur au demeurant que je continue de le porter à bout de bras car j’ai une dette morale envers lui : il protégé notre pays de l’incompétence et de la démagogie. Pour dire les choses autrement, il barré la route de Beit-Salam à l’UPDC/Radhi et à Juwa.
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Endetté ? Vrai. Comme professeur de Lettres modernes à Lyon, j’ai pu contracter un crédit à ma banque (que je rembourse mensuellement) pour payer ma voiture et financer des projets personnels. Moi mendiant de pouvoir ? Faux : je milite depuis octobre 2013 dans la Convention pour le Renouveau des Comores. C’était donc logique pour moi de soutenir le candidat de mon parti à l’élection présidentielle : Azali Assoumani. Et c’est avec honneur au demeurant que je continue de le porter à bout de bras car j’ai une dette morale envers lui : il protégé notre pays de l’incompétence et de la démagogie. Pour dire les choses autrement, il barré la route de Beit-Salam à l’UPDC/Radhi et à Juwa.
Mon parcours ? J’ai fondé et dirigé un groupe scolaire à Nioumadzaha Bambao en août 2007 (Léopold Sédar Senghor), enseigné la littérature africaine et comparée à l’Université des Comores en 2007-2008, les lettres modernes et classiques en France (2006-2007, 2008-2013 puis 2014-2016) et la langue et la littérature françaises, à nouveau à l’UDC, en 2013-2014. Parallèlement à ma carrière de professionnel de l’école, j’ai été Secrétaire Général de l’association de Nioumadzaha Bambao à Lyon (2009-2016) et président d’une association musicale de Nioumadzaha Bambao et du conseil d’administration de mon école privée (2013-2016).
Chers amis lecteurs, je vous le dis haut et fort : avec le retour d’Azali aux affaires, la peur a changé de camp. Les imposteurs, les incompétents, les rentiers, les malhonnêtes, les opportunistes, les populistes et les dogmatiques raseront d’ici peu les murs. Notre pays a besoin aujourd’hui non pas de spectateurs dogmatiques, romantiques et révolutionnaires mais d’acteurs performants et pragmatiques seuls capables de sortir ce pays de l’ornière.