L’épouse de Mohamed Ali Soilihi, Nourya Aboubacar, qui partage sa vie depuis plus de 30 ans est sortie de l’ombre pour faire campagne aupr...
L’épouse de Mohamed Ali Soilihi, Nourya Aboubacar, qui partage sa vie depuis plus de 30 ans est sortie de l’ombre pour faire campagne auprès de son mari. D’abord hésitante, sa présence a largement contribué à l’amélioration de l’image du vice-président et aujourd’hui les comoriens au-delà de toute considération politique, plébiscitent en elle une femme dévouée au service d’un commis de l’Etat. Retour sur le portait d’une femme authentiquement comorienne.
Comme disait l’adage « derrière chaque grand homme, il y’a une grande dame ». Et bien derrière Mamadou, le Ministre des Finance, le Vice-président, le grand commis de l’Etat, il y a Nourya. Ce couple atypique aux Comores entre l’enfant chéri du Hamahamet et la digne héritière des Aboubacar Bin Salim de Ikoni, file le parfait amour depuis plus de 30 ans. Et Mamadou le sait, sa réussite il le doit beaucoup à son épouse, qui l’a accompagné discrètement avec charme et efficacité tout au long de sa carrière. En effet Nourya est un symbole de la femme comorienne.
Eduquée dans la plus pure tradition des mouride chadhoulie elle maîtrise tous les codes du savoir vivre et savoir être comorien. Elle sait recevoir les délégations nationales et internationales avec le raffinement et la simplicité des familles aristocrates comoriennes, à la hauteur des dignitaires qui entourent son mari depuis plus de 30 ans. Dotée d’une beauté authentique, typiquement comorienne, elle ne laisse personne indifférent : les uns la jalousent, les autres l’admirent mais elle a su au fil de toutes ces années où elle a côtoyé les puissants, établir des relations cordiales avec les amis de son mari tout en gardant la distance nécessaire pour ne pas interférer dans les affaires de l’Etat.
Mère de 4 enfants, Nourya est aussi une femme moderne qui rejette les carcans de l’obscurantisme et refuse de s’enfermer dans des images dépassées et rétrogrades. Dans son premier cercle d’amies, on trouve des femmes de toute condition, de tout âge, des cadres, des femmes foundies qui ont enseigné le coran à des générations d’enfants, des jeunes femmes libres de toutes catégories sociales. Cette volonté de s’afficher avec toutes les femmes comoriennes lui ont permis de prendre du recul et de mieux appréhender la condition féminine dans notre pays dans sa complexité et dans son entièreté.
A l’aube de la cinquantaine Nourya aborde cette campagne présidentielle, comme l’aboutissement d’une vie au service d’un homme qui lui voue un grand amour. Et elle a décidé de tout donner, de prendre tous les risques pour que leur projet présidentiel obtienne les suffrages des comoriens.
Au début de la campagne, La Direction nationale de Campagne de Mohamed Ali Soilihi est d’abord paniquée par cette femme qui est partout, dans les villages, dans les meeting, dans les bureaux. Cette direction de campagne exclusivement masculine voit d’un mauvais œil, la présence impromptue de la femme du candidat, accompagnée par son premier cercle d’amies. Mais au fil des jours, au fil des meetings, au fil des rencontres, le sourire légendaire de la belle, sa disponibilité, son intelligence intuitive viennent à bout des collaborateurs les plus récalcitrants du vice-président. Et progressivement, ils ont pris conscience de combien cette femme complète Mamadou, et de l’apport inestimable que son image apporte à la campagne de Mohamed Ali Soilihi.
C’est ainsi que Nourya Aboubacar est devenue une des première militante de l’UPDC, aux cotés de son mari et au milieu de ses soutiens politiques. Elle les accompagne lors des réunions publiques. Elle organise et anime des tournés et des meetings spécifiques dont elle est la seule actrice. Elle fait des descentes dans les villes et villages, à la rencontre des comoriens. Ces rencontres lui permettent de présenter une autre image du candidat Mohamed Ali Soilihi, l’image de l’époux, du père de famille attentionné, qui mène parfaitement sa vie de famille.
Loin des bilans politiques, et de l’affrontement politicien, elle s’attache à redonner une image plus humaine, une image de tendresse à un homme que des années de pouvoir ont quelque peu éloigné de la base populaire. Nourya est ainsi sur le terrain, jours et nuits et fait une vraie campagne de proximité à l’efficacité redoutable. L’une de ces rencontres s’est faite dimanche dernier au marché de volo-volo. Nourya est allée à la rencontre des vendeuses populaires, pour leur demander leurs suffrages et leur expliquer pourquoi Mamadou est la solution aux Comoriens. Hier après-midi elle était au grand-meeting de clôture du candidat Mamadou au stade Ajao. Au côté de son mari, ils ont tenté une dernière fois de convaincre les comoriens que leur couple est le plus à même de représenter notre pays pour les cinq prochaines années. Nous leur souhaitons bonne chance.
Les amis de Mamadou
