La ville de Moroni est envahie par les ordures ménagères depuis deux semaines environ. Elle offre un décor horrible et sale. La capitale es...
La ville de Moroni est envahie par les ordures ménagères depuis deux semaines environ. Elle offre un décor horrible et sale. La capitale est encore dans la torpeur avec ses vieux démons que sont les déchets. Les tas d’immondices sont toujours visibles dans tous les quartiers mais la situation a dégénéré dans les marchés.
Des débris d’ordures ménagères amoncelées se sont mêlés à Moroni. Les trottoirs des ruelles et les marchés sont pratiquement invisibles. Dans presque tous les quartiers se trouve un dépôt d’ordures qui constitue un véritable supplice pour les yeux. A quelques dizaines de mètres, une odeur nauséabonde se dégage. « On est étouffé par ces odeurs, on ne respire plus et sans doute on attrapera une maladie grave», a-t-il lâché un habitant du quartier sans fil.
Photo © Shamma Baagum |
Sour la foulé, la population qui craigne par conséquent à une maladie respiratoire, pointe de doit les responsables de la commune. « C’est vraiment ironique quand un maire qui n’arrive pas à trouver une solution aux ordures ménagers de la capitale se porte candidat à l’élection présidentielle, pour dire quoi aux comoriens », s’interroge le jeune Fahardine. La commune avait pourtant tout mis en œuvre pour éviter cette situation, assure un employé de la mairie. « Comme d’habitude, il y a deux problème sur cette question soit un problème de camion soit un problème au site de décharge mais cette fois-ci, sincèrement j’ignore la raison mais je sais que la mairie n’a pas croisé les bras », s’est il justifié.
Malgré ce décor peu attirant, les habitants continuent de vaquer le plus normalement à leurs occupations. Alors que des boutiques d’alimentation générale se trouvant à moins de 5 mètres du dépôt semblent être immunisés contre la senteur désagréable. Les marchants ambulants de deux marchés, coulent leurs marchandises sous cet odeur. « C’est le prix de nos votes, c’est la preuve que nous votons pour rien, des gens qui n’ont pas de soucis pour nous, mais en plain campagne électorale les ordures n’allaient pas s’entasser comme dans la capitale. Tout ce là, démontre bien leurs ambitions personnel d’être élu », a-t-il analysé Maman Salim une commerçante au marché volo-volo.
Nakidine Hassane