Le 21 février 2016, les primaires de l’élection présidentielle ont eu lieu à la Grande Comore, île à laquelle échoit la tournante. Les élec...
Le 21 février 2016, les primaires de l’élection présidentielle ont eu lieu à la Grande Comore, île à laquelle échoit la tournante. Les électeurs ont choisi de me classer 17ème, loin derrière le trio de tête mais devant de nombreux ténors de la politique comorienne. La candidature uleziste a recueilli 1055 voix.
J’adresse donc mes vifs remerciements à tous ceux qui m’ont donné leurs confiances et qui ont voulu donner voix aux idées ulezistes de changement : changement de nos habitudes, des mentalités, du comportement, globalement de notre caractère ; à ce concept de révolution douce que j’ai défendu tout au long de cette campagne électorale.
Mes remerciements vont aussi et particulièrement à l’endroit de ces comoriens de la diaspora de France à Paris, Lyon, Marseille qui se sont constitués en plusieurs comité de soutien pour m’appuyer dans cette dynamique de changement prônée par ULEZI.
Aussi je dis BRAVO et MERCI à cette équipe de campagne supervisée par le bureau politique du parti Ulezi et son Premier Secrétaire, laquelle équipe a su relever le défi des militants : faire campagne d’une élection présidentielle à moindre coût tout en diffusant assez largement nos idées ulezistes. A travers cette initiative, nous avons “démocratisé“ l’élection présidentielle.
Mes chers compatriotes, l’élection présidentielle aura lieu le 10 avril de cette année. La Grande Comore a présélectionné les 3 candidats devant s’affronter au cours de ce scrutin pour faire valoir leurs projets, les comoriens éliront un de ces 3 candidats, Président de l’Union des Comores pour les cinq prochaines années. Le parti ULEZI que j’ai l’honneur de représenter a décidé de ne donner aucune consigne de vote pour cette échéance électorale.
Enfin, j’appelle à la vigilance de chacun à travers le litige relatif au comptage des bulletins de vote de la CENI et constaté par nos différentes équipes techniques de campagne. Certains esprits se forgent à appeler aux comoriens à la guerre civile. Je rappelle aux candidats lésés qu’il y a d’autres moyens légaux pour contester les résultats sans faire appel à la violence et à la guerre civile. Nous sommes une jeune démocratie dans un petit pays peu peuplé et pauvre. Une guerre civile nous détruirait. Pour notre jeune nation, nous avons perdu plusieurs des nôtres pendant les régimes de dictature précédents. Assez !
Said Hamidou ALLAOUI
Ulezi, le 6 mars 2016