La dernière conférence de Said Abass Ahamed, docteur en sciences politiques, sur la jeunesse au CNDRS a été une occasion d’échanger sur quel...
La dernière conférence de Said Abass Ahamed, docteur en sciences politiques, sur la jeunesse au CNDRS a été une occasion d’échanger sur quelques pistes et sur les orientations professionnelles possibles pour la génération montante sachant que tous ne peuvent pas travailler pour l’Etat.
Occasion de rappeler, par exemple, que les métiers de la mer pour autant qu’on apprivoise celle-ci, l’exploitation minière, l’écotourisme, le recyclage d’objets industriels sont autant de secteurs d’avenir.
Mais comment pousser les jeunes vers la pêche si la culture dévalorise les pécheurs ? Comment amener des jeunes à s’investir dans l’agriculture si cette activité est plutôt méprisée dans ce pays ? Pourtant « sans pécheurs et sans cultivateurs, il n y aurait pas de Comores », insiste l’intellectuel de la Diaspora.
C’est vrai que nous gaspillions des ressources humaines aussi. A tous les coups, le pays sort perdant lorsqu'on déploie des jeunes diplômés n’importe où et n’importe comment.
Qui n’est pas outré par la scène de ces ministères entassant des jeunes diplômés sans activités réelles , sans plan et sans moyens de travail ? Beaucoup sont vite happés par les intrigues politiciennes, tombent dans la cacophonie ambiante, s’écartent de la voie qui aurait pu être la leur.
Un autre problème , c’est le coaching. «Il manque en général des aînés pour nous suivre dans notre évolution », explique Farida Djalim, esthéticienne et chef d’entreprise. Ce n’est pas parce qu’on a fait des études qu’on est opérationnel. Encore faut-il bénéficier de l’accompagnement de ceux qui possèdent l’expérience.
Heureusement certains se battent et réussissent. C’est le cas de l’esthéticienne citée qui n’hésite pas à déclarer : « je gagne beaucoup d’argent ». Mais rien, avertit-elle, n’est facile ; tout est question d’efforts, de persévérance et de foi dans ce qu’on fait.
Mais il existe bel bien des Comores qui gagnent, selon la fille de Maître Djalim dont le travail consiste à démontrer que "les Comoriens sont beaux et savent se tenir".
Par Ali Moindjié
Occasion de rappeler, par exemple, que les métiers de la mer pour autant qu’on apprivoise celle-ci, l’exploitation minière, l’écotourisme, le recyclage d’objets industriels sont autant de secteurs d’avenir.
Mais comment pousser les jeunes vers la pêche si la culture dévalorise les pécheurs ? Comment amener des jeunes à s’investir dans l’agriculture si cette activité est plutôt méprisée dans ce pays ? Pourtant « sans pécheurs et sans cultivateurs, il n y aurait pas de Comores », insiste l’intellectuel de la Diaspora.
C’est vrai que nous gaspillions des ressources humaines aussi. A tous les coups, le pays sort perdant lorsqu'on déploie des jeunes diplômés n’importe où et n’importe comment.
Qui n’est pas outré par la scène de ces ministères entassant des jeunes diplômés sans activités réelles , sans plan et sans moyens de travail ? Beaucoup sont vite happés par les intrigues politiciennes, tombent dans la cacophonie ambiante, s’écartent de la voie qui aurait pu être la leur.
Un autre problème , c’est le coaching. «Il manque en général des aînés pour nous suivre dans notre évolution », explique Farida Djalim, esthéticienne et chef d’entreprise. Ce n’est pas parce qu’on a fait des études qu’on est opérationnel. Encore faut-il bénéficier de l’accompagnement de ceux qui possèdent l’expérience.
Heureusement certains se battent et réussissent. C’est le cas de l’esthéticienne citée qui n’hésite pas à déclarer : « je gagne beaucoup d’argent ». Mais rien, avertit-elle, n’est facile ; tout est question d’efforts, de persévérance et de foi dans ce qu’on fait.
Mais il existe bel bien des Comores qui gagnent, selon la fille de Maître Djalim dont le travail consiste à démontrer que "les Comoriens sont beaux et savent se tenir".