L'artiste comorien, Maaelesh, se rendra le 23 mars prochain à Maputo au Mozambique, première étape d'une longue tournée musicale en...
L'artiste comorien, Maaelesh, se rendra le 23 mars prochain à Maputo au Mozambique, première étape d'une longue tournée musicale en Afrique australe. Le guitariste, lauréat du Grand Prix Découverte RFI 1995, se produira dans le principal centre des arts de Maputo aux côtés de ses amis, Michumé Zanyo et Tinoca Zimba. «Il faut aller toucher la chaleur de nos frères, les Comores tirent leurs richesses culturelles en Afrique de l'est », a expliqué l'artiste qui prépare son cinquième album prévu en septembre prochain. Considéré comme le plus modeste des artistes comoriens, Maalesh connu pour ses morceaux folkloriques dominés par un mélange de sons arabes, comoriens et swahili devra aussi se rendre au Swaziland le 28 mars où il promet «une belle soirée» au Théâtre Club de Mbabare.
L'artiste international et auteur-compositeur est bien aguerri vu le record des tournées effectuées dans les quatre coins du monde depuis 1989, date à laquelle il s'est lancé dans la musique. Son premier album «Wassi Wassi» en 1998 a connu un vrai succès au-delà des frontières. Lauréat du premier prix Musique de l'Océan indien en 2008, il a participé à d'innombrables festivals en France notamment. Cette tournée s'inscrit dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la Francophonie à laquelle, Maalesh, s'est beaucoup donné aux Comores. «Il faut changer un peu de milieu, il faut aller à la rencontre de nos voisins immédiats», justifie-t-il.
Aujourd'hui, avec l'âge, le guitariste se dit fier de son parcours. Déjà, l'un de ses fils, est devenu une référence dans de nombreux événements culturels qui rassemblent percussionnistes et guitaristes du monde entier. Devenu président d'honneur du tout nouveau Centre de créations artistiques et culturelles (CCAC), Maalesh dont la mère est ougandaise, compte influer pour aider les jeunes en herbe à professionnaliser la musique dans le pays et à bénéficier des conditions pour réussir leurs aventures. «Il faut encourager la création, la musique, l'art en général, ça fait honneur au pays, ça ouvre les Comores mais ça peut aussi devenir une alternative d'emplois», explique-t-il.
Publié par : APOI
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