Daïbadji, la fille du dictateur infréquentable de Mohéli, sur les traces d’un père soudard Tel père, telle fille. Alors que le dictateur Mo...
Daïbadji, la fille du dictateur infréquentable de Mohéli, sur les traces d’un père soudard
Tel père, telle fille. Alors que le dictateur Mohamed Ali Saïd de Mohéli (Photo) terrorise toute une île pour assouvir ses instincts de «Djoudja», le démon de la fin de la fin du monde, comme l’ont surnommé les Mohéliens, c’est sa fille Daïbadji qui fait parler d’elle maintenant. Et pas de la meilleure des façons. Dans la mesure où un chien ne donnera jamais naissance à des chatons, la fille du «dictateur africain peu fréquentable», pour reprendre les termes mortels de ce journal des Pyrénées-Orientales, est allée dans le Commissariat de Police de Fomboni, sur l’île de Mohéli, démontrer qu’un dictateur inculte, barbare et sauvage est incapable de donner naissance à une fille bien éduquée. Au début de cette affaire très triste, on retrouve la Police de Mohéli immobilisant la voiture de la «Princesse» du vulgaire et du mauvais goût. Piquée au vif, la «Princesse» du subalterne entra comme une furie dans le Commissariat de Fomboni et s’est mise à gifler les policiers, des policiers qui s’étaient limités à faire leur travail, en immobilisant le véhicule de «la Princesse» pour un défaut d’immatriculation.
Les choses ont eu lieu dans la matinée de ce mercredi 17 décembre 2014 et ont scandalisé le Tout-Mohéli. Il est nécessaire de préciser que la dictature au départ limitée à un père sauvage devient une affaire familiale, avec l’entrée en scène de Madame Fille de cette façon «génétique et atavique». Le Sénégalais Birago Diop avait écrit dans ses fameux Contes d’Amadou Coumba: «Ce que dit le petit Maure, il l’a appris sous la tente». Dans le cas qui nous intéresse, le sens de la mesure s’impose parce qu’on ne peut pas attendre de la fille d’un dictateur sauvage un comportement de civilisée. Que peut-on attendre de la fille d’un dictateur dont la voiture de écrase un bébé et dont le même père refuse de présenter ses condoléances à la famille du journaliste Mouayad Salim, qui venait de perdre un bébé, dans une douleur atroce? Un jour, c’est cette Daïbadji dont la voiture écrasera un passant, et Madame Fille ira cracher sur les membres de la famille de la victime. À Mohéli, des Gouverneurs, il y en a eu. Mais, les Mohéliens n’ont des problèmes qu’avec Mohamed Ali Saïd. Quand Mohéli était dirigée par de vrais hommes, ayant le sens de l’honneur et de la dignité, Ahmed Mattoir et Haribou Chebane, aucun membre de la famille de ces Gouverneurs ne s’est comporté mal envers les Mohéliens. En son temps, Mohamed Saïd Fazul, Président de l’Île autonome de Mohéli, plaçait ses proches aux postes stratégiques tout en sachant que ces derniers savaient plus ou moins et souvent se tenir à leurs places. Même à distance, ses amis ne manquaient de lui rappeler les dangers du népotisme.
Daïbadji est la fille du dictateur Mohamed Ali Saïd de Mohéli. Matin, midi et soir, elle voit Monsieur Père faire le mal autour de lui. Elle entend les histoires de femmes agressées par Monsieur Père au Gouvernorat. Elle apprend l’histoire de Mme Hidayat Salim Madi, qui se fait virer de son poste par Monsieur Père parce qu’elle se présente aux élections législatives en tant que candidate du Parti UDZIMA de l’ancien Président Ahmed Abdallah. Elle apprend que Monsieur Père part faire son commerce à Dubaï, Madagascar, la Réunion et ailleurs avec l’argent des Mohéliens. Elle apprend que Monsieur Père siphonne les finances publiques des Mohéliens. Elle entend Monsieur Père insulter des Mohéliens qui ne lui ont rien fait et qui réclament juste leurs droits. Elle voit Monsieur Père voler l’argent des Mohéliens pour financer les élections «de 2015». Elle voit Monsieur Père vendre ses propres voitures à l’Île de Mohéli, sans aucune nécessité pour le Gouvernorat. Elle voit Monsieur Père se livrer à de la magie noire pour tenter d’impressionner ses adversaires. Elle voit Monsieur Père «construire» la fameuse digue de Djoiezi transportée par les eaux alors que son «entreprise» n’a aucune expertise en la matière, volant ainsi les Mohéliens.
Elle voit Monsieur Père s’approprier tous les terrains qu’il veut à Mohéli. Elle voit Monsieur Père museler l’opposition mohélienne et terroriser les gens. Elle voit Monsieur Père recevoir les dignitaires étrangers non pas au Gouvernorat, mais dans l’une de ses boutiques développées avec l’argent volé aux Mohéliens, habillé et chaussé comme un tenancier de bordel. Elle voit Monsieur Père se livrer à des opérations de fausses factures pour s’enrichir de manière indue. Et on veut que cette fille soit meilleure que l’homme qui l’a mise au monde. Daïbadji, quelle que soit la nature du mal que tu commettras, tu seras excusée parce qu’on n’échappe pas au milieu social d’origine. Les sociologues ont écrit beaucoup de choses sur le sujet, et les Mohéliens devront être indulgents et laisser Daïbadji, fille de Mohamed Ali Saïd, Gouverneur de Mohéli, les gifler un à un jusqu’au dernier, juste pour lui dire qu’elle ne peut pas échapper à son destin de fille de dictateur inculte et sauvage. Mohéliens, soyons indulgents envers la fille, et punissons le père en 2016. Pauvre belle île de Mohéli…
Il n’est pas du rôle d’un site Internet de tenter d’influencer les suffrages d’un peuple, mais, cette fois-ci, la coupe est pleine. Mohamed Ali Saïd a fait trop de mal à Mohéli, et il est temps d’arrêter sa dictature ubuesque. Cet homme sans éducation a été élu en 2007 et en 2010 par les Mohéliens. Il a fallu une vraie malédiction pour en arriver là. Il est temps de sauver cette île des griffes de cet homme et de sa famille. En 2016, les Mohéliens auront comme candidats majeurs lors de l’élection de leur Gouverneur, Mme Hadidja Aboubacar, l’actuelle Première Dame des Comores, Mohamed Saïd Fazul, ancien Président de l’Île, et l’actuel Gouverneur Mohamed Ali Saïd. En 2016, il arrivera ce qui arrivera, mais tout sera fait pour barrer la route au dictateur Mohamed Ali Saïd. Toute l’aide qu’il faudra sera apportée à l’actuelle Première Dame des Comores et à Mohamed Saïd Fazul pour empêcher le dictateur sans éducation, ni manières, de sévir de nouveau à la tête de Mohéli.
Qu’on ne vienne surtout pas nous dire que cet homme aux manières de sauvage vaut mieux que l’actuelle Première Dame des Comores et Mohamed Saïd Fazul. Mais, l’engagement des Mohéliens en faveur des adversaires de cet homme foncièrement mauvais sera conditionné à des résolutions sincères de tirer Mohéli vers le haut. Une femme instruite et un homme instruit sauront faire la part de choses et se comporter mieux qu’un kleptocrate qui n’a même pas fini ses études secondaires et qui ne sait même pas se comporter convenablement avec les gens. On aurait pu accepter des choses de sa part, mais il est allé très loin, et il est temps de l’arrêter et d’exiger de lui la restitution de tout ce qu’il a volé aux Mohéliens. Le candidat ou la candidate qui refusera de faire inscrire dans son programme électoral sa traduction en Justice pour vol aggravé d’argent public ne sera pas soutenu (e) par les forces politiques progressistes et patriotiques de l’île. Que cela soit dit dès maintenant. 2016 devra être l’année du renouveau à Mohéli.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Jeudi 18 décembre 2014.
Tel père, telle fille. Alors que le dictateur Mohamed Ali Saïd de Mohéli (Photo) terrorise toute une île pour assouvir ses instincts de «Djoudja», le démon de la fin de la fin du monde, comme l’ont surnommé les Mohéliens, c’est sa fille Daïbadji qui fait parler d’elle maintenant. Et pas de la meilleure des façons. Dans la mesure où un chien ne donnera jamais naissance à des chatons, la fille du «dictateur africain peu fréquentable», pour reprendre les termes mortels de ce journal des Pyrénées-Orientales, est allée dans le Commissariat de Police de Fomboni, sur l’île de Mohéli, démontrer qu’un dictateur inculte, barbare et sauvage est incapable de donner naissance à une fille bien éduquée. Au début de cette affaire très triste, on retrouve la Police de Mohéli immobilisant la voiture de la «Princesse» du vulgaire et du mauvais goût. Piquée au vif, la «Princesse» du subalterne entra comme une furie dans le Commissariat de Fomboni et s’est mise à gifler les policiers, des policiers qui s’étaient limités à faire leur travail, en immobilisant le véhicule de «la Princesse» pour un défaut d’immatriculation.
Les choses ont eu lieu dans la matinée de ce mercredi 17 décembre 2014 et ont scandalisé le Tout-Mohéli. Il est nécessaire de préciser que la dictature au départ limitée à un père sauvage devient une affaire familiale, avec l’entrée en scène de Madame Fille de cette façon «génétique et atavique». Le Sénégalais Birago Diop avait écrit dans ses fameux Contes d’Amadou Coumba: «Ce que dit le petit Maure, il l’a appris sous la tente». Dans le cas qui nous intéresse, le sens de la mesure s’impose parce qu’on ne peut pas attendre de la fille d’un dictateur sauvage un comportement de civilisée. Que peut-on attendre de la fille d’un dictateur dont la voiture de écrase un bébé et dont le même père refuse de présenter ses condoléances à la famille du journaliste Mouayad Salim, qui venait de perdre un bébé, dans une douleur atroce? Un jour, c’est cette Daïbadji dont la voiture écrasera un passant, et Madame Fille ira cracher sur les membres de la famille de la victime. À Mohéli, des Gouverneurs, il y en a eu. Mais, les Mohéliens n’ont des problèmes qu’avec Mohamed Ali Saïd. Quand Mohéli était dirigée par de vrais hommes, ayant le sens de l’honneur et de la dignité, Ahmed Mattoir et Haribou Chebane, aucun membre de la famille de ces Gouverneurs ne s’est comporté mal envers les Mohéliens. En son temps, Mohamed Saïd Fazul, Président de l’Île autonome de Mohéli, plaçait ses proches aux postes stratégiques tout en sachant que ces derniers savaient plus ou moins et souvent se tenir à leurs places. Même à distance, ses amis ne manquaient de lui rappeler les dangers du népotisme.
Daïbadji est la fille du dictateur Mohamed Ali Saïd de Mohéli. Matin, midi et soir, elle voit Monsieur Père faire le mal autour de lui. Elle entend les histoires de femmes agressées par Monsieur Père au Gouvernorat. Elle apprend l’histoire de Mme Hidayat Salim Madi, qui se fait virer de son poste par Monsieur Père parce qu’elle se présente aux élections législatives en tant que candidate du Parti UDZIMA de l’ancien Président Ahmed Abdallah. Elle apprend que Monsieur Père part faire son commerce à Dubaï, Madagascar, la Réunion et ailleurs avec l’argent des Mohéliens. Elle apprend que Monsieur Père siphonne les finances publiques des Mohéliens. Elle entend Monsieur Père insulter des Mohéliens qui ne lui ont rien fait et qui réclament juste leurs droits. Elle voit Monsieur Père voler l’argent des Mohéliens pour financer les élections «de 2015». Elle voit Monsieur Père vendre ses propres voitures à l’Île de Mohéli, sans aucune nécessité pour le Gouvernorat. Elle voit Monsieur Père se livrer à de la magie noire pour tenter d’impressionner ses adversaires. Elle voit Monsieur Père «construire» la fameuse digue de Djoiezi transportée par les eaux alors que son «entreprise» n’a aucune expertise en la matière, volant ainsi les Mohéliens.
Elle voit Monsieur Père s’approprier tous les terrains qu’il veut à Mohéli. Elle voit Monsieur Père museler l’opposition mohélienne et terroriser les gens. Elle voit Monsieur Père recevoir les dignitaires étrangers non pas au Gouvernorat, mais dans l’une de ses boutiques développées avec l’argent volé aux Mohéliens, habillé et chaussé comme un tenancier de bordel. Elle voit Monsieur Père se livrer à des opérations de fausses factures pour s’enrichir de manière indue. Et on veut que cette fille soit meilleure que l’homme qui l’a mise au monde. Daïbadji, quelle que soit la nature du mal que tu commettras, tu seras excusée parce qu’on n’échappe pas au milieu social d’origine. Les sociologues ont écrit beaucoup de choses sur le sujet, et les Mohéliens devront être indulgents et laisser Daïbadji, fille de Mohamed Ali Saïd, Gouverneur de Mohéli, les gifler un à un jusqu’au dernier, juste pour lui dire qu’elle ne peut pas échapper à son destin de fille de dictateur inculte et sauvage. Mohéliens, soyons indulgents envers la fille, et punissons le père en 2016. Pauvre belle île de Mohéli…
Il n’est pas du rôle d’un site Internet de tenter d’influencer les suffrages d’un peuple, mais, cette fois-ci, la coupe est pleine. Mohamed Ali Saïd a fait trop de mal à Mohéli, et il est temps d’arrêter sa dictature ubuesque. Cet homme sans éducation a été élu en 2007 et en 2010 par les Mohéliens. Il a fallu une vraie malédiction pour en arriver là. Il est temps de sauver cette île des griffes de cet homme et de sa famille. En 2016, les Mohéliens auront comme candidats majeurs lors de l’élection de leur Gouverneur, Mme Hadidja Aboubacar, l’actuelle Première Dame des Comores, Mohamed Saïd Fazul, ancien Président de l’Île, et l’actuel Gouverneur Mohamed Ali Saïd. En 2016, il arrivera ce qui arrivera, mais tout sera fait pour barrer la route au dictateur Mohamed Ali Saïd. Toute l’aide qu’il faudra sera apportée à l’actuelle Première Dame des Comores et à Mohamed Saïd Fazul pour empêcher le dictateur sans éducation, ni manières, de sévir de nouveau à la tête de Mohéli.
Qu’on ne vienne surtout pas nous dire que cet homme aux manières de sauvage vaut mieux que l’actuelle Première Dame des Comores et Mohamed Saïd Fazul. Mais, l’engagement des Mohéliens en faveur des adversaires de cet homme foncièrement mauvais sera conditionné à des résolutions sincères de tirer Mohéli vers le haut. Une femme instruite et un homme instruit sauront faire la part de choses et se comporter mieux qu’un kleptocrate qui n’a même pas fini ses études secondaires et qui ne sait même pas se comporter convenablement avec les gens. On aurait pu accepter des choses de sa part, mais il est allé très loin, et il est temps de l’arrêter et d’exiger de lui la restitution de tout ce qu’il a volé aux Mohéliens. Le candidat ou la candidate qui refusera de faire inscrire dans son programme électoral sa traduction en Justice pour vol aggravé d’argent public ne sera pas soutenu (e) par les forces politiques progressistes et patriotiques de l’île. Que cela soit dit dès maintenant. 2016 devra être l’année du renouveau à Mohéli.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Jeudi 18 décembre 2014.