De nos jours, on constate que les détracteurs de l’Islam sont de plus en plus suivis par des musulmans « modernes » qui prétendent éveill...
De nos jours, on constate que les détracteurs de l’Islam sont de plus en plus suivis par des musulmans « modernes » qui prétendent éveiller ou éduquer leurs frères et sœurs, alors qu’ils ne s’adressent qu’aux non musulmans à qui ils semblent dire : « Eux sont des sauvages. Moi, je pense comme vous.»
Décernons la palme d’or à Ayaan Hirsi Ali, cette somalienne d’origine qui se proclame défenseure des femmes musulmanes qu’elle veut sortir d’une forme de vie archaïque. Ah ! Comme elle est émouvante quand elle raconte les monstruosités qu’elle a subies en tant que femme parmi les musulmans ! Devenue députée en Hollande où elle dénigrait l’Islam sur les plateaux de télé, elle est allée jusqu’à déclarer que personne ne peut prier cinq fois par jour pendant plus d’une semaine, lançant ce défi à ses auditeurs conquis d’avance et ravis de voir une « musulmane » apporter de l’eau à leur moulin : « Essayez voir, vous n’y arriverez pas. C’est impossible, vous dis-je. » Elle a fait adopter un projet de loi pour réprimer l’excision. Bravo ! Puis, comme « gaalu dof du teer », elle a prôné l’interdiction de la circoncision. Là, nul n’a applaudi car les juifs seraient dans le lot des barbares.
Dans ses livres, elle s’attaque entre autres, aux mariages précoces, à la polygamie, au port du voile... Un beau jour, Allah a mis fin à la comédie, la presse révélant que pour obtenir le droit d’asile, elle s’était inventé un passé de martyre chez les adeptes d’« une religion hostile aux femmes »... N’empêche, elle a reçu à Paris le prix Simone de Beauvoir pour « son combat pour la liberté des femmes ».
La polygamie est présentée comme une tare de l’Islam, un asservissement de la femme, une pratique d’un autre âge, quelque chose de répugnant et de méprisable. Des pourfendeurs l’accusent de créer des rivalités et jalousies sordides qui ne lui sont hélas pas spécifiques parce qu’ancrées dans nos mentalités et infestant la vie sociale à tous les niveaux. Même des collègues et voisins se font des coups bas, chacun se voulant au-dessus de l’autre.
Dans les familles polygames, avance-t-on, chaque femme fait tout pour avoir plus d’enfants que ses coépouses. Comment ça ? Nos grands-mères, à ce que je sache, n’avaient pas des recettes miracles. A chacune ses « nuits », et la nature appliquait ses lois. Polygamie ou pas, même résultat : des bébés jusqu’à la ménopause. J’ai ouï dire que la polygamie est cause d’émigration, chaque mère poussant son fils à prendre le chemin de l’Eldorado. Quelle mère ne voudrait pas que son fils réussisse ? Si elle est convaincue que l’Europe ou l’Amérique est la seule solution, que voulez-vous qu’elle lui dise ? Et l’émigration n’a-t-elle pas d’autres causes plus sérieuses ?
La polygamie contribuerait aussi à nous maintenir dans le sous-développement. Elle a bon dos. Le sida faisant des ravages en Afrique, elle est encore pointée du doigt, comme si l’écrasante majorité des malades et des porteurs du virus ne se trouvaient pas chez ceux qui s’adonnent à l’homosexualité, la prostitution, la fornication et l’adultère. La critique tombe dans l’absurde quand on laisse croire que pour un polygame, « une nouvelle épouse, c’est moins cher qu’une bonne », présentant la femme comme une bête de somme. En tout cas, ce n’est pas le nombre d’épouses qui dispense le mari de payer une bonne. Par ailleurs, peut-on imputer à la polygamie le fait que nos femmes se décarcassent pour contribuer au fonctionnement du foyer qui repose en grande partie sur leurs épaules ?
Ça me fait tout drôle d’entendre des sœurs clamer : « La polygamie ? Jamais de la vie ! Ce n’est pas bon. Que Dieu nous en préserve ! » Ha ! Ha ! Ha ! Qui a permis la polygamie ? Est-ce Lui qui a dit que c’est mauvais ? Prenant leurs cas pour des généralités, elles affirment sans sourciller qu’aucune femme ne peut être heureuse en polygamie. Auraient-elles rechigné à faire partie de nos Mères, les épouses du Prophète (Psl) ? Etaient-elles malheureuses, ces proches de l’élu ?
A travers la polygamie, c’est généralement l’Islam qui est visé. On en fait son apanage, or cette pratique a ses racines dans presque tous les peuples et aucune religion révélée ne l’interdit.
Dans la sainte Bible, le premier homme qui prit deux femmes est Lémec (Genèse 4 : 19). Il était fils de Metuschaël, fils de Mehujaël, fils d’Irad, fils de Hénoc, fils de Caïn, fils aîné d’Adam et Eve. Il y a donc très longtemps de cela. Ibrahim, l’ami de Dieu, le père du monothéisme, et bon nombre de prophètes étaient polygames. Dans la Torah, il est interdit d’avoir en même temps deux sœurs comme épouses (dans le Coran aussi), mais le nombre de femmes n’est pas limité. Plus Tard, des rabbins interdiront la polygamie. Les chrétiens sont majoritairement monogames, mais ce sont des hommes de l’Eglise, et non l’Evangile, qui ont interdit la polygamie. Dans les livres sacrés de l’Inde, le père de Rama avait plusieurs épouses et Krishna était polygame. Des prêtres hindous limiteront le nombre de femmes à une.
L’Islam a permis la polygamie tout en lui fixant des conditions. Ne pas excéder le nombre de quatre épouses, pratiquer l’équité entre elles, être capable de les prendre en charge, elles et leurs enfants, ne pas les faire cohabiter dans la même maison sans leur accord. Une femme ne peut être forcée à devenir une seconde épouse et la première femme a le droit de demander le divorce si elle ne veut pas de coépouse.
« Il est permis d'épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais, si vous craignez de n'être pas justes avec celles-ci, alors une seule, ou des esclaves que vous possédez. Cela afin de ne pas faire d'injustice. » (Sourate 4, verset 3)
Le Prophète (Psl) est le seul musulman à qui il fut permis d’avoir plus de quatre épouses. Personne d’autre que lui n’a ce droit. Il en eut onze. Deux d’entre elles moururent de son vivant et les neuf autres lui survécurent. Quand ce verset lui fut révélé, il avait déjà toutes ses femmes et il lui fut interdit d’en épouser d’autres. « Il ne t’est plus permis désormais de prendre d’autres femmes, ni de changer d’épouses, même si leur beauté te plaît. » (Sourate 33 : 52) .................
Le Prophète (Psl) a dit qu’à la fin des temps, « les hommes diminueront en nombre et les femmes augmenteront en nombre à un point tel qu'un homme sera en charge de cinquante femmes. » (Hadith rapporté par Bukhari) Il y a déjà dans le monde plus de femmes que d’hommes. Il y a aussi de plus en plus de femmes célibataires, ce qui signifie plus de tentations et plus de débauche, surtout quand la prostitution épouse toutes ses formes. C’est l’époque des copines et maitresses, ces objets sexuels jetables et remplaçables à souhait et dont les enfants ne connaissent pas toujours leur père. De plus en plus d’hommes n’ont pas les moyens de prendre une femme, et de plus en plus de femmes ne veulent pas de maris pauvres ni de coépouses, tandis que d’autres usent de toutes leurs armes pour être deuxièmes, troisièmes ou quatrièmes, préférant la polygamie dans un minimum d’aisance à la monogamie dans l’indigence. Il y a aussi des femmes qui gagnent bien leur vie, mais à qui la polygamie ne pose aucun problème.
Quoi qu’il en soit, n’oublions pas que Dieu n’avait accordé qu’une épouse à Adam. Le Christ ne fut pas marié. Le prophète Muhammad (Psl) fut monogame pendant les vingt-cinq années que dura son premier mariage, et ne prit d’autres épouses qu’après le décès de notre Mère Khadija.
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Par Bathie Ngoye Thiam-lasenegalaise.com
Décernons la palme d’or à Ayaan Hirsi Ali, cette somalienne d’origine qui se proclame défenseure des femmes musulmanes qu’elle veut sortir d’une forme de vie archaïque. Ah ! Comme elle est émouvante quand elle raconte les monstruosités qu’elle a subies en tant que femme parmi les musulmans ! Devenue députée en Hollande où elle dénigrait l’Islam sur les plateaux de télé, elle est allée jusqu’à déclarer que personne ne peut prier cinq fois par jour pendant plus d’une semaine, lançant ce défi à ses auditeurs conquis d’avance et ravis de voir une « musulmane » apporter de l’eau à leur moulin : « Essayez voir, vous n’y arriverez pas. C’est impossible, vous dis-je. » Elle a fait adopter un projet de loi pour réprimer l’excision. Bravo ! Puis, comme « gaalu dof du teer », elle a prôné l’interdiction de la circoncision. Là, nul n’a applaudi car les juifs seraient dans le lot des barbares.
Dans ses livres, elle s’attaque entre autres, aux mariages précoces, à la polygamie, au port du voile... Un beau jour, Allah a mis fin à la comédie, la presse révélant que pour obtenir le droit d’asile, elle s’était inventé un passé de martyre chez les adeptes d’« une religion hostile aux femmes »... N’empêche, elle a reçu à Paris le prix Simone de Beauvoir pour « son combat pour la liberté des femmes ».
La polygamie est présentée comme une tare de l’Islam, un asservissement de la femme, une pratique d’un autre âge, quelque chose de répugnant et de méprisable. Des pourfendeurs l’accusent de créer des rivalités et jalousies sordides qui ne lui sont hélas pas spécifiques parce qu’ancrées dans nos mentalités et infestant la vie sociale à tous les niveaux. Même des collègues et voisins se font des coups bas, chacun se voulant au-dessus de l’autre.
Dans les familles polygames, avance-t-on, chaque femme fait tout pour avoir plus d’enfants que ses coépouses. Comment ça ? Nos grands-mères, à ce que je sache, n’avaient pas des recettes miracles. A chacune ses « nuits », et la nature appliquait ses lois. Polygamie ou pas, même résultat : des bébés jusqu’à la ménopause. J’ai ouï dire que la polygamie est cause d’émigration, chaque mère poussant son fils à prendre le chemin de l’Eldorado. Quelle mère ne voudrait pas que son fils réussisse ? Si elle est convaincue que l’Europe ou l’Amérique est la seule solution, que voulez-vous qu’elle lui dise ? Et l’émigration n’a-t-elle pas d’autres causes plus sérieuses ?
La polygamie contribuerait aussi à nous maintenir dans le sous-développement. Elle a bon dos. Le sida faisant des ravages en Afrique, elle est encore pointée du doigt, comme si l’écrasante majorité des malades et des porteurs du virus ne se trouvaient pas chez ceux qui s’adonnent à l’homosexualité, la prostitution, la fornication et l’adultère. La critique tombe dans l’absurde quand on laisse croire que pour un polygame, « une nouvelle épouse, c’est moins cher qu’une bonne », présentant la femme comme une bête de somme. En tout cas, ce n’est pas le nombre d’épouses qui dispense le mari de payer une bonne. Par ailleurs, peut-on imputer à la polygamie le fait que nos femmes se décarcassent pour contribuer au fonctionnement du foyer qui repose en grande partie sur leurs épaules ?
Ça me fait tout drôle d’entendre des sœurs clamer : « La polygamie ? Jamais de la vie ! Ce n’est pas bon. Que Dieu nous en préserve ! » Ha ! Ha ! Ha ! Qui a permis la polygamie ? Est-ce Lui qui a dit que c’est mauvais ? Prenant leurs cas pour des généralités, elles affirment sans sourciller qu’aucune femme ne peut être heureuse en polygamie. Auraient-elles rechigné à faire partie de nos Mères, les épouses du Prophète (Psl) ? Etaient-elles malheureuses, ces proches de l’élu ?
A travers la polygamie, c’est généralement l’Islam qui est visé. On en fait son apanage, or cette pratique a ses racines dans presque tous les peuples et aucune religion révélée ne l’interdit.
Dans la sainte Bible, le premier homme qui prit deux femmes est Lémec (Genèse 4 : 19). Il était fils de Metuschaël, fils de Mehujaël, fils d’Irad, fils de Hénoc, fils de Caïn, fils aîné d’Adam et Eve. Il y a donc très longtemps de cela. Ibrahim, l’ami de Dieu, le père du monothéisme, et bon nombre de prophètes étaient polygames. Dans la Torah, il est interdit d’avoir en même temps deux sœurs comme épouses (dans le Coran aussi), mais le nombre de femmes n’est pas limité. Plus Tard, des rabbins interdiront la polygamie. Les chrétiens sont majoritairement monogames, mais ce sont des hommes de l’Eglise, et non l’Evangile, qui ont interdit la polygamie. Dans les livres sacrés de l’Inde, le père de Rama avait plusieurs épouses et Krishna était polygame. Des prêtres hindous limiteront le nombre de femmes à une.
L’Islam a permis la polygamie tout en lui fixant des conditions. Ne pas excéder le nombre de quatre épouses, pratiquer l’équité entre elles, être capable de les prendre en charge, elles et leurs enfants, ne pas les faire cohabiter dans la même maison sans leur accord. Une femme ne peut être forcée à devenir une seconde épouse et la première femme a le droit de demander le divorce si elle ne veut pas de coépouse.
« Il est permis d'épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais, si vous craignez de n'être pas justes avec celles-ci, alors une seule, ou des esclaves que vous possédez. Cela afin de ne pas faire d'injustice. » (Sourate 4, verset 3)
Le Prophète (Psl) est le seul musulman à qui il fut permis d’avoir plus de quatre épouses. Personne d’autre que lui n’a ce droit. Il en eut onze. Deux d’entre elles moururent de son vivant et les neuf autres lui survécurent. Quand ce verset lui fut révélé, il avait déjà toutes ses femmes et il lui fut interdit d’en épouser d’autres. « Il ne t’est plus permis désormais de prendre d’autres femmes, ni de changer d’épouses, même si leur beauté te plaît. » (Sourate 33 : 52) .................
Le Prophète (Psl) a dit qu’à la fin des temps, « les hommes diminueront en nombre et les femmes augmenteront en nombre à un point tel qu'un homme sera en charge de cinquante femmes. » (Hadith rapporté par Bukhari) Il y a déjà dans le monde plus de femmes que d’hommes. Il y a aussi de plus en plus de femmes célibataires, ce qui signifie plus de tentations et plus de débauche, surtout quand la prostitution épouse toutes ses formes. C’est l’époque des copines et maitresses, ces objets sexuels jetables et remplaçables à souhait et dont les enfants ne connaissent pas toujours leur père. De plus en plus d’hommes n’ont pas les moyens de prendre une femme, et de plus en plus de femmes ne veulent pas de maris pauvres ni de coépouses, tandis que d’autres usent de toutes leurs armes pour être deuxièmes, troisièmes ou quatrièmes, préférant la polygamie dans un minimum d’aisance à la monogamie dans l’indigence. Il y a aussi des femmes qui gagnent bien leur vie, mais à qui la polygamie ne pose aucun problème.
Quoi qu’il en soit, n’oublions pas que Dieu n’avait accordé qu’une épouse à Adam. Le Christ ne fut pas marié. Le prophète Muhammad (Psl) fut monogame pendant les vingt-cinq années que dura son premier mariage, et ne prit d’autres épouses qu’après le décès de notre Mère Khadija.
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Par Bathie Ngoye Thiam-lasenegalaise.com