Prénom NOM 22 boulevard Napoléon 75555 PARIS ( 01 XX XX XX XX Marié, 50 ans À l'attention de Monsieur Louis TGI...
Prénom NOM
22 boulevard
Napoléon
75555 PARIS
(
01 XX XX XX XX
Marié, 50 ans
À
l'attention de Monsieur Louis
TGI
TGI
10 place de la Liberté
75000 PARIS
75000 PARIS
Paris,
le 16 aout 2014
Objet : Votre annonce Nº 75166E
Monsieur,
L’instruction d’une affaire pénale
est une tâche ardue et délicate qui requiert une objectivité sans faille.
Depuis ma sortie de l’École nationale de la magistrature, je n’ai eu de cesse
de préserver l’indépendance de la justice. C’est cette volonté, autant que ma
longue expérience, que je désire mettre à votre service.
Vous trouverez ci-joint mon dossier
de candidature qui, je l’espère, vous donnera envie de me rencontrer. Lors d’un
entretien, nous pourrions parler plus longuement de la façon de diriger
l’action de la police judiciaire et voir si nos vues convergent en cette
matière. Pour ma part, j’en suis persuadé, notre collaboration ne peut qu’être
fructueuse.
Dans l’attente de vous lire, je
vous prie d’agréer, Monsieur, mes salutations les plus cordiales.
Signature
Juge d'instruction
Pour toute affaire (crime, malversation…), c’est le procureur de la République qui saisit le juge d’instruction. À lui ensuite d’organiser l’enquête judiciaire pour que la vérité éclate.
Pour cela, il dirige le travail des policiers et peut ordonner des
expertises, des perquisitions et des enquêtes de personnalité. Il rassemble tous les éléments de l’affaire, qu’ils soient à charge ou à décharge.
Il reçoit les témoins comme les principaux suspects pour les interroger. Lorsque son travail est terminé, il prend une décision
: il prononce une ordonnance de non-lieu ou, au contraire, renvoie la
personne mise en examen devant le tribunal, pour y être jugée.
Ce magistrat ne juge pas, mais ses décisions auront des conséquences sur la suite de l’affaire. En 2009, la réforme de la procédure pénale prévoyait de remplacer le juge d’instruction par un JEL (juge de l’enquête et des libertés). Ce changement, qui a fait polémique, reste pour le moment en suspend.
Ses compétences : coordonner, diriger, décider.Ce magistrat ne juge pas, mais ses décisions auront des conséquences sur la suite de l’affaire. En 2009, la réforme de la procédure pénale prévoyait de remplacer le juge d’instruction par un JEL (juge de l’enquête et des libertés). Ce changement, qui a fait polémique, reste pour le moment en suspend.
Sa formation : une première année de master en droit (master 1) ou un diplôme d’IEP (institut d’études politiques) pour pouvoir se présenter au concours de l’ENM (École nationale de la magistrature, 205 places en 2014), voir la fiche “Juge aux affaires familiales”.