Fac ou classe prépa, économie ou mathématiques, médecine ou informatique : le bac S mène à un large éventail de formations qui ne se limi...
Fac ou classe prépa, économie ou mathématiques, médecine ou informatique : le bac S mène à un large éventail de formations qui ne se limite pas aux cursus scientifiques.
Grâce à leurs méthodes et à leurs habitudes de travail, les bacheliers scientifiques réussissent bien dans tous les domaines, et ce sont eux qui rencontrent le moins de difficultés.
France - À la rentrée 2013, la quasi-totalité des nouveaux bacheliers S se sont inscrits dans l'enseignement supérieur, majoritairement en licence, puis en classe prépa. Voici leur répartition.
Où réussissent les bacheliers S, filière par filière
C'est bien sûr dans les filières scientifiques que les bacheliers S sont les plus nombreux, en particulier en sciences de la vie et de la santé.
Fac ou classe prépa, économie ou mathématiques, médecine ou informatique : le bac S mène à un large éventail de formations qui ne se limite pas aux cursus scientifiques.
Un peu plus de 1 bachelier S sur 2 s'inscrit en fac (hors IUT). S'ils réussissent bien dans la plupart des filières, sans surprise, ils sont les plus nombreux dans les domaines des sciences de la vie et de la santé (notamment en chimie, en biologie humaine, en biochimie ou en physique biomédicale) et des sciences et technologies (mentions mathématiques, applications des mathématiques ou informatique, notamment).
Surtout, les S se dirigeant vers l'université optent pour la PACES (première année commune aux études de santé), qui s'achève par 4 concours (médecine, pharmacie, chirurgie dentaire et sage-femme). Ceux qui échouent peuvent tenter les concours des écoles paramédicales (infirmier, orthophoniste, orthoptiste...) ou se réorienter vers l'université, par exemple en licence sciences de la vie.
Après 2 ou 3 années à la fac, il est possible de bifurquer vers une licence pro ou vers les concours d'admission parallèle en écoles d'ingénieurs.
Outre les licences scientifiques et médecine, on retrouve enfin les S dans toutes les filières de l'université (langues, sciences humaines et sociales, droit et surtout STAPS et économie).
Les prépas : une grande école en ligne de mire
Les bacheliers S s'inscrivent surtout dans les prépas scientifiques menant aux concours d'entrée des écoles d'ingénieurs.
Après l'université, c'est en CPGE (classe préparatoire aux grandes écoles) que les bacheliers S poursuivent leurs études. Essentiellement en prépa scientifique pour préparer les concours des grandes écoles d'ingénieurs. Ils ont le choix entre 5 voies.
La MP, la plus fréquentée, est la plus matheuse et la plus fondamentale ; PC s'adresse à ceux qui aiment la physique-chimie et la théorie ; PSI, également axée sur la physique, est plus pratique et se choisit en seconde année ; PT, la plus concrète, concerne plutôt les spécialités sciences industrielles ; enfin agro-véto, pluridisciplinaire, prépare à plusieurs concours parmi lesquels ceux des écoles d'ingénieurs agronomes, d'ingénieurs géologues ou encore ceux des écoles nationales vétérinaires.
Les bacheliers S ont accès à la voie scientifique des prépas commerciales, qui débouchent sur les concours des écoles les plus prestigieuses comme HEC, l'ESSEC ou l'ESCP Europe.
On les retrouve aussi en prépa littéraire où ils réussissent très bien.
Les bacheliers S qui veulent éviter la prépa et les concours peuvent opter pour une école d'ingénieux recrutant directement après le bac.
Plus de 80 écoles d'ingénieurs recrutent directement après le bac pour une formation en 5 ans. L'admission s'effectue sur dossier, parfois sur tests et entretiens.
Pour les bacheliers S qui veulent éviter le stress des concours, l'admission postbac dans l'une de ces écoles est une bonne solution. Mais attention, les 2 premières années de formation ont un programme similaire à celui des prépas. D'ailleurs, les écoles les plus cotées, comme les INSA (instituts nationaux des sciences appliquées), admettent au minimum des mentions bien.
Il existe aussi des classes préparatoires intégrées communes à plusieurs écoles d'ingénieurs, comme les cycles préparatoires des INP ou des écoles de chimie de la Fédération Gay-Lussac. Après 2 années de cours théoriques, les études se poursuivent en école d'ingénieurs, sans passer de concours.
Directement après le bac, les S peuvent aussi tenter leur chance dans l'un des 9 IEP (instituts d'études politiques) ou dans une école de commerce en 4 ou 5 ans.
Plusieurs spécialités de BTS et DUT sont ouvertes aux bacheliers S.
DUT et BTS sont, a priori, plutôt destinés aux bacheliers technologiques. Mais les S y sont aussi présents, notamment dans les BTS qui mènent à une profession ou un secteur précis (opticien-lunetier ; topographe ; métiers de l'audiovisuel options gestion de production, métiers du son, montage et postproduction, métiers de l'image, techniques d'ingénierie et exploitation des équipements).
On les retrouve dans plusieurs spécialités de DUT : informatique, chimie (options chimie analytique et de synthèse, chimie industrielle, chimie des matériaux), mesures physiques, génie biologique (options agronomie, analyses biologiques et biochimiques, génie de l'environnement, diététique, industries agroalimentaires et biologiques), génie civil-construction durable.
La plupart poursuivent leurs études après leur bac+2, souvent dans une grande école d'ingénieurs. Ils sont sélectionnés sur dossier ou via des concours communs qui leur sont destinés.
Il existe, par ailleurs, des prépas spécialisées (dans les secteurs industriels et agricoles) qui préparent les DUT et BTS scientifiques aux concours d'entrée en école d'ingénieurs.
Lu sur :letudiant.fr
Grâce à leurs méthodes et à leurs habitudes de travail, les bacheliers scientifiques réussissent bien dans tous les domaines, et ce sont eux qui rencontrent le moins de difficultés.
Où vont les bacheliers S
France - À la rentrée 2013, la quasi-totalité des nouveaux bacheliers S se sont inscrits dans l'enseignement supérieur, majoritairement en licence, puis en classe prépa. Voici leur répartition.
Où réussissent les bacheliers S, filière par filière
L'université : l'embarras du choix
C'est bien sûr dans les filières scientifiques que les bacheliers S sont les plus nombreux, en particulier en sciences de la vie et de la santé.
Fac ou classe prépa, économie ou mathématiques, médecine ou informatique : le bac S mène à un large éventail de formations qui ne se limite pas aux cursus scientifiques.
Un peu plus de 1 bachelier S sur 2 s'inscrit en fac (hors IUT). S'ils réussissent bien dans la plupart des filières, sans surprise, ils sont les plus nombreux dans les domaines des sciences de la vie et de la santé (notamment en chimie, en biologie humaine, en biochimie ou en physique biomédicale) et des sciences et technologies (mentions mathématiques, applications des mathématiques ou informatique, notamment).
Surtout, les S se dirigeant vers l'université optent pour la PACES (première année commune aux études de santé), qui s'achève par 4 concours (médecine, pharmacie, chirurgie dentaire et sage-femme). Ceux qui échouent peuvent tenter les concours des écoles paramédicales (infirmier, orthophoniste, orthoptiste...) ou se réorienter vers l'université, par exemple en licence sciences de la vie.
Après 2 ou 3 années à la fac, il est possible de bifurquer vers une licence pro ou vers les concours d'admission parallèle en écoles d'ingénieurs.
Outre les licences scientifiques et médecine, on retrouve enfin les S dans toutes les filières de l'université (langues, sciences humaines et sociales, droit et surtout STAPS et économie).
Les prépas : une grande école en ligne de mire
Les bacheliers S s'inscrivent surtout dans les prépas scientifiques menant aux concours d'entrée des écoles d'ingénieurs.
Après l'université, c'est en CPGE (classe préparatoire aux grandes écoles) que les bacheliers S poursuivent leurs études. Essentiellement en prépa scientifique pour préparer les concours des grandes écoles d'ingénieurs. Ils ont le choix entre 5 voies.
La MP, la plus fréquentée, est la plus matheuse et la plus fondamentale ; PC s'adresse à ceux qui aiment la physique-chimie et la théorie ; PSI, également axée sur la physique, est plus pratique et se choisit en seconde année ; PT, la plus concrète, concerne plutôt les spécialités sciences industrielles ; enfin agro-véto, pluridisciplinaire, prépare à plusieurs concours parmi lesquels ceux des écoles d'ingénieurs agronomes, d'ingénieurs géologues ou encore ceux des écoles nationales vétérinaires.
Les bacheliers S ont accès à la voie scientifique des prépas commerciales, qui débouchent sur les concours des écoles les plus prestigieuses comme HEC, l'ESSEC ou l'ESCP Europe.
On les retrouve aussi en prépa littéraire où ils réussissent très bien.
Les écoles après le bac : le plan B pour éviter la prépa
Les bacheliers S qui veulent éviter la prépa et les concours peuvent opter pour une école d'ingénieux recrutant directement après le bac.
Plus de 80 écoles d'ingénieurs recrutent directement après le bac pour une formation en 5 ans. L'admission s'effectue sur dossier, parfois sur tests et entretiens.
Pour les bacheliers S qui veulent éviter le stress des concours, l'admission postbac dans l'une de ces écoles est une bonne solution. Mais attention, les 2 premières années de formation ont un programme similaire à celui des prépas. D'ailleurs, les écoles les plus cotées, comme les INSA (instituts nationaux des sciences appliquées), admettent au minimum des mentions bien.
Il existe aussi des classes préparatoires intégrées communes à plusieurs écoles d'ingénieurs, comme les cycles préparatoires des INP ou des écoles de chimie de la Fédération Gay-Lussac. Après 2 années de cours théoriques, les études se poursuivent en école d'ingénieurs, sans passer de concours.
Directement après le bac, les S peuvent aussi tenter leur chance dans l'un des 9 IEP (instituts d'études politiques) ou dans une école de commerce en 4 ou 5 ans.
Les filières courtes : une voie tranquille
Plusieurs spécialités de BTS et DUT sont ouvertes aux bacheliers S.
DUT et BTS sont, a priori, plutôt destinés aux bacheliers technologiques. Mais les S y sont aussi présents, notamment dans les BTS qui mènent à une profession ou un secteur précis (opticien-lunetier ; topographe ; métiers de l'audiovisuel options gestion de production, métiers du son, montage et postproduction, métiers de l'image, techniques d'ingénierie et exploitation des équipements).
On les retrouve dans plusieurs spécialités de DUT : informatique, chimie (options chimie analytique et de synthèse, chimie industrielle, chimie des matériaux), mesures physiques, génie biologique (options agronomie, analyses biologiques et biochimiques, génie de l'environnement, diététique, industries agroalimentaires et biologiques), génie civil-construction durable.
La plupart poursuivent leurs études après leur bac+2, souvent dans une grande école d'ingénieurs. Ils sont sélectionnés sur dossier ou via des concours communs qui leur sont destinés.
Il existe, par ailleurs, des prépas spécialisées (dans les secteurs industriels et agricoles) qui préparent les DUT et BTS scientifiques aux concours d'entrée en école d'ingénieurs.
Lu sur :letudiant.fr