De nombreuses familles malgaches privilégient la méthode de circoncision "à l’américaine", jugée moins douloureuse et plus hygiéni...
De nombreuses familles malgaches privilégient la méthode de circoncision "à l’américaine", jugée moins douloureuse et plus hygiénique pour l’enfant.
La circoncision est une tradition
ancestrale à Madagascar. Les enfants sont pour la plupart circoncis à
l’âge de 2 ans ou 2 ans et demi, avant leur scolarisation. Outre la
méthode traditionnelle, celle "à l’américaine" est très en vogue sur
l’île Rouge. Les parents choisissent cette méthode afin de réduire la
douleur de l’enfant. Le prépuce est retiré à l’aide d’un appareil
spécial doté d’une technique moderne à la capsule, au bistouri.
Le célèbre cabinet Ankadifotsy n’a pas attendu que cette pratique dite "à l’américaine" soit en vogue pour la pratiquer, puisque cela fait 22 ans que ce cabinet emploie cette méthode. Le Dr Rahaja Rafalimanana affirme que les parents préfèrent la circoncision "à l’américaine" car elle présente moins de risque et est facile à soigner en cas de complication, rapporte La Gazette. Le coût de l’opération varie en fonction du traitement, entre 60 000 et 100 000 ariary.
Dans d’autres cas, c’est le manque de moyens qui empêche des familles d’utiliser la méthode moderne, dont le coût varie entre 60 000 et 100 000 ariary (environ 17 à 30 euros). Des associations prennent toutefois en charge, chaque année, le coût de circoncision des familles les plus démunies. De plus, la commune urbaine d’Antananarivo (CUA) procède aussi à la circoncision de masse depuis quelques années. Durant un mois et demi, la CUA effectue tous les vendredis une circoncision de masse dans les CSB Namontana, Andravoahangy, Volosarika ainsi qu’au BMH Isotry, rapporte Newsmada.
Qu’elle soit faite de manière traditionnelle ou moderne, la circoncision sur la Grande île est une étape obligatoire qui doit permettre au garçon d’acquérir sa virilité et d’entrer dans le monde des adultes. Par ailleurs, la circoncision réduirait les risques de maladies sexuellement transmissibles, notamment la syphilis et le VIH, d’où les campagnes de l’OMS en sa faveur. Par Afrik.com
Le célèbre cabinet Ankadifotsy n’a pas attendu que cette pratique dite "à l’américaine" soit en vogue pour la pratiquer, puisque cela fait 22 ans que ce cabinet emploie cette méthode. Le Dr Rahaja Rafalimanana affirme que les parents préfèrent la circoncision "à l’américaine" car elle présente moins de risque et est facile à soigner en cas de complication, rapporte La Gazette. Le coût de l’opération varie en fonction du traitement, entre 60 000 et 100 000 ariary.
Les irréductibles
Malgré l’existence de cette nouvelle méthode, des familles préfèrent la circoncision traditionnelle. Les hommes de la famille, du grand-père à l’oncle en passant bien évidemment par le papa, se regroupent et préparent les accessoires nécessaires au rituel : cannes à sucre, eau sacrée "Rano Mahery", banane. La circoncision est dirigée par un guérisseur traditionnel ou "rain-jaza" qui doit couper le prépuce à l’aide d’une lame. Le prépuce est ensuite, toujours selon La gazette, avalé par le grand-père avec de la banane. La canne à sucre est censée permettre au jeune garçon d’avoir beaucoup de descendances mâles. Quant à l’eau sacrée recueillie au pied d’une montagne par un homme fort, qui ne doit pas être orphelin, sert au "rain-jaza" de nettoyer ses mains, la plaie et le couteau. L’enfant est ensuite présenté au reste de la famille qui l’attend en chantant, en dansant et avec des cadeaux.
Une opération coûteuse
Dans d’autres cas, c’est le manque de moyens qui empêche des familles d’utiliser la méthode moderne, dont le coût varie entre 60 000 et 100 000 ariary (environ 17 à 30 euros). Des associations prennent toutefois en charge, chaque année, le coût de circoncision des familles les plus démunies. De plus, la commune urbaine d’Antananarivo (CUA) procède aussi à la circoncision de masse depuis quelques années. Durant un mois et demi, la CUA effectue tous les vendredis une circoncision de masse dans les CSB Namontana, Andravoahangy, Volosarika ainsi qu’au BMH Isotry, rapporte Newsmada.
Qu’elle soit faite de manière traditionnelle ou moderne, la circoncision sur la Grande île est une étape obligatoire qui doit permettre au garçon d’acquérir sa virilité et d’entrer dans le monde des adultes. Par ailleurs, la circoncision réduirait les risques de maladies sexuellement transmissibles, notamment la syphilis et le VIH, d’où les campagnes de l’OMS en sa faveur. Par Afrik.com