L’acharnement haineux de Sa Majesté Impériale la ministre Sitti Kassim Mohamed Ali Ridhoi a l’habitude de dire: « La ministre Sitti Kassi...
L’acharnement haineux de Sa Majesté Impériale la ministre Sitti Kassim
Mohamed Ali Ridhoi a l’habitude de dire: «La ministre Sitti Kassim n’a qu’une “qualité”: être l’amie de la Première Dame. Elle est la seule ministre de l’Emploi au monde qui ne crée aucun emploi pour le peuple, mais pour son mari, ses frères et les clients politiques dont les noms lui sont indiqués par son amie la Première Dame, devenue sa véritable patronne, comme on peut le constater sur les photos de la Première des Comoriennes, photos sur lesquelles elle apparaît toujours. Elle n’est donc pas la ministre du Travail et de l’Emploi, mais la ministre du Sous-emploi, du Chômage et du désœuvrement car, au lieu de créer des emplois, elle les détruit, et on ne l’a vu prendre aucune initiative pouvant favoriser l’emploi». Voilà une ministre très impopulaire, l’un des acteurs politiques les plus rejetés de Mohéli et des Comores. Au cours des élections présidentielles de 2010, le message suivant avait été adressé au candidat Ikililou Dhoinine par des habitants de Fomboni: «Si Sitti Kassim prend le risque de venir dans notre ville pour les besoins de ta campagne électorale, nous allons lui casser la figure. Elle nous insupporte tellement que nous ne répondrons de rien si elle ose passer chez nous. Nous ne voulons pas d’elle ici». Depuis le premier gouvernement de l’ère Ikililou Dhoinine, elle est ministre de l’Emploi, du Travail, de la Formation Professionnelle et de l’Entreprenariat féminin, Porte-parole du gouvernement (ouf! La lecture de la longue liste de ses attributions est enfin terminée!). Alors, non seulement elle ne crée aucun emploi en dehors de ceux qu’elle invente pour les membres de sa famille et pour les obligés de la Première Dame mais, en plus, elle s’acharne sur le jeune El Halim Hamada Bacar, qui sort juste de prison pour l’affaire du tract du 1er mai 2014, pour être banni dans le bantoustan de Mirafeni, dans la banlieue de Djoiezi.
Faisant comme si elle n’avait pas des enfants de la génération d’El Halim Hamada Bacar, Sa Majesté Impériale la ministre Sitti Kassim, s’emparant des haines et détestations d’autrui, a osé écrire à la société qui emploie le jeune homme pour demander son licenciement sec. Assumant ses responsabilités avec courage, dignité et détermination, l’employeur d’El Halim Hamada Bacar reçut la lettre de la ministre à laquelle il répond en indiquant que le jeune contestataire est un très bon cadre, qui donne satisfaction, et qu’il travaille dans une société privée, qui n’a pas à exécuter des injonctions ridicules et haineuses venant d’une ministre du gouvernement. Il faut dire que Sa Majesté Impériale Sitti Kassim a vraiment pris la grosse tête, croyant que Dieu l’a désignée pour être sa représentante sur terre, elle qui n’a pas cessé de répéter à ses proches, lors de leurs visites du soir: «Dieu soit loué! Dieu soit loué! Est-ce vraiment moi qui suis là où je suis aujourd’hui? Je n’aurais jamais pensé qu’un jour je serais élevée à une telle dignité. Dieu soit loué!». Nous louons tous Dieu, et cela, chaque jour, et nous le louerons aussi le jour où Sa Majesté Impériale Sitti Kassim verra El Halim Hamada Bacar et son oncle Ikililou Dhoinine en train de travailler ensemble sur leurs affaires familiales. J’ai envie de faire parvenir deux livres à Sitti Kassim qui lui apprendraient beaucoup de choses sur ce qu’il en coûte de s’immiscer dans les relations familiales, surtout quand les membres de la famille se réconcilient. En politique ou dans la simple vie sociale.
Donc, non seulement la ministre de l’Emploi et du Travail ne crée des emplois que pour les siens, mais en plus veut en supprimer? Cela n’étonne personne, surtout quand on sait qu’en 2012, elle disait avoir trouvé le sésame de lutte contre le chômage aux Comores en expédiant des Comoriennes se faire exploiter par de nouveaux esclaves en Arabie Saoudite. Elle ne reconnut la stupidité de son projet que quand des Comoriennes surexploitées en Arabie Saoudite avaient dû fuir leurs persécuteurs pour rentrer à la sauvette aux Comores. En effet, le vendredi 16 mars 2012, on la vit sur l’ORTC-TNC signer avec ses Saoudiens ses accords de déportation de Comoriennes. Le même jour, je dénonçais son projet. Le lendemain, elle demanda la publication d’un tract pour m’injurier, et le surlendemain, elle fut désavouée quand des jeunes Comoriennes débarquèrent à Hahaya en fuyant leurs tourmenteurs d’Arabie Saoudite. Elle était humiliée publiquement. Dans un pays institutionnellement développé, elle aurait démissionné le même jour.
Mais, ce n’est pas fini. Nous savons que Mohamed Hamada Bacar, le frère d’El Halim, a été licencié à cause de cette affaire de tract, dont il n’est pas coauteur. Le lundi 30 juin 2014, il était à l’Aéroport international de Hahaya pour assister à l’accueil historique réservé au Président Ikililou Dhoinine de retour de Malabo, Guinée Équatoriale, où il a assisté à la conférence des chefs d’État et de gouvernement des pays membres de l’Union africaine. Et là, il se passa quelque chose d’extraordinaire et de franchement inhumain: Daroussi Allaoui, Directeur du Protocole à Beït-Salam, et ses hommes, sans un brin d’humanité et de décence, demandèrent au jeune homme de quitter les lieux comme s’il était un criminel pestiféré, car il ne serait pas digne d’assister à l’accueil public de son oncle. Le procédé a choqué tous ceux qui en ont été informés car il confirme que l’État comorien n’est plus une institution publique, mais une immense foutaise.
Qu’on ne se voile pas la face: l’acharnement haineux de la ministre Sitti Kassim et l’acte malheureux de Daroussi Allaoui sont liés et ont la même source à Beït-Salam, où certains font tout pour que l’affaire du tract ne soit pas enterrée. On fait l’apologie de la haine et ceux qui le font s’en vantent. Mais, attention: même le pouvoir a une fin.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Mardi 1er juillet 2014.
Mohamed Ali Ridhoi a l’habitude de dire: «La ministre Sitti Kassim n’a qu’une “qualité”: être l’amie de la Première Dame. Elle est la seule ministre de l’Emploi au monde qui ne crée aucun emploi pour le peuple, mais pour son mari, ses frères et les clients politiques dont les noms lui sont indiqués par son amie la Première Dame, devenue sa véritable patronne, comme on peut le constater sur les photos de la Première des Comoriennes, photos sur lesquelles elle apparaît toujours. Elle n’est donc pas la ministre du Travail et de l’Emploi, mais la ministre du Sous-emploi, du Chômage et du désœuvrement car, au lieu de créer des emplois, elle les détruit, et on ne l’a vu prendre aucune initiative pouvant favoriser l’emploi». Voilà une ministre très impopulaire, l’un des acteurs politiques les plus rejetés de Mohéli et des Comores. Au cours des élections présidentielles de 2010, le message suivant avait été adressé au candidat Ikililou Dhoinine par des habitants de Fomboni: «Si Sitti Kassim prend le risque de venir dans notre ville pour les besoins de ta campagne électorale, nous allons lui casser la figure. Elle nous insupporte tellement que nous ne répondrons de rien si elle ose passer chez nous. Nous ne voulons pas d’elle ici». Depuis le premier gouvernement de l’ère Ikililou Dhoinine, elle est ministre de l’Emploi, du Travail, de la Formation Professionnelle et de l’Entreprenariat féminin, Porte-parole du gouvernement (ouf! La lecture de la longue liste de ses attributions est enfin terminée!). Alors, non seulement elle ne crée aucun emploi en dehors de ceux qu’elle invente pour les membres de sa famille et pour les obligés de la Première Dame mais, en plus, elle s’acharne sur le jeune El Halim Hamada Bacar, qui sort juste de prison pour l’affaire du tract du 1er mai 2014, pour être banni dans le bantoustan de Mirafeni, dans la banlieue de Djoiezi.
Faisant comme si elle n’avait pas des enfants de la génération d’El Halim Hamada Bacar, Sa Majesté Impériale la ministre Sitti Kassim, s’emparant des haines et détestations d’autrui, a osé écrire à la société qui emploie le jeune homme pour demander son licenciement sec. Assumant ses responsabilités avec courage, dignité et détermination, l’employeur d’El Halim Hamada Bacar reçut la lettre de la ministre à laquelle il répond en indiquant que le jeune contestataire est un très bon cadre, qui donne satisfaction, et qu’il travaille dans une société privée, qui n’a pas à exécuter des injonctions ridicules et haineuses venant d’une ministre du gouvernement. Il faut dire que Sa Majesté Impériale Sitti Kassim a vraiment pris la grosse tête, croyant que Dieu l’a désignée pour être sa représentante sur terre, elle qui n’a pas cessé de répéter à ses proches, lors de leurs visites du soir: «Dieu soit loué! Dieu soit loué! Est-ce vraiment moi qui suis là où je suis aujourd’hui? Je n’aurais jamais pensé qu’un jour je serais élevée à une telle dignité. Dieu soit loué!». Nous louons tous Dieu, et cela, chaque jour, et nous le louerons aussi le jour où Sa Majesté Impériale Sitti Kassim verra El Halim Hamada Bacar et son oncle Ikililou Dhoinine en train de travailler ensemble sur leurs affaires familiales. J’ai envie de faire parvenir deux livres à Sitti Kassim qui lui apprendraient beaucoup de choses sur ce qu’il en coûte de s’immiscer dans les relations familiales, surtout quand les membres de la famille se réconcilient. En politique ou dans la simple vie sociale.
Donc, non seulement la ministre de l’Emploi et du Travail ne crée des emplois que pour les siens, mais en plus veut en supprimer? Cela n’étonne personne, surtout quand on sait qu’en 2012, elle disait avoir trouvé le sésame de lutte contre le chômage aux Comores en expédiant des Comoriennes se faire exploiter par de nouveaux esclaves en Arabie Saoudite. Elle ne reconnut la stupidité de son projet que quand des Comoriennes surexploitées en Arabie Saoudite avaient dû fuir leurs persécuteurs pour rentrer à la sauvette aux Comores. En effet, le vendredi 16 mars 2012, on la vit sur l’ORTC-TNC signer avec ses Saoudiens ses accords de déportation de Comoriennes. Le même jour, je dénonçais son projet. Le lendemain, elle demanda la publication d’un tract pour m’injurier, et le surlendemain, elle fut désavouée quand des jeunes Comoriennes débarquèrent à Hahaya en fuyant leurs tourmenteurs d’Arabie Saoudite. Elle était humiliée publiquement. Dans un pays institutionnellement développé, elle aurait démissionné le même jour.
Mais, ce n’est pas fini. Nous savons que Mohamed Hamada Bacar, le frère d’El Halim, a été licencié à cause de cette affaire de tract, dont il n’est pas coauteur. Le lundi 30 juin 2014, il était à l’Aéroport international de Hahaya pour assister à l’accueil historique réservé au Président Ikililou Dhoinine de retour de Malabo, Guinée Équatoriale, où il a assisté à la conférence des chefs d’État et de gouvernement des pays membres de l’Union africaine. Et là, il se passa quelque chose d’extraordinaire et de franchement inhumain: Daroussi Allaoui, Directeur du Protocole à Beït-Salam, et ses hommes, sans un brin d’humanité et de décence, demandèrent au jeune homme de quitter les lieux comme s’il était un criminel pestiféré, car il ne serait pas digne d’assister à l’accueil public de son oncle. Le procédé a choqué tous ceux qui en ont été informés car il confirme que l’État comorien n’est plus une institution publique, mais une immense foutaise.
Qu’on ne se voile pas la face: l’acharnement haineux de la ministre Sitti Kassim et l’acte malheureux de Daroussi Allaoui sont liés et ont la même source à Beït-Salam, où certains font tout pour que l’affaire du tract ne soit pas enterrée. On fait l’apologie de la haine et ceux qui le font s’en vantent. Mais, attention: même le pouvoir a une fin.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Mardi 1er juillet 2014.