A Madagascar, près d'un mois après les résultats définitifs des élections législatives, il n'y a toujours pas de nouveau Premie...
A Madagascar, près d'un mois après les résultats définitifs des élections législatives, il n'y a toujours pas de nouveau Premier ministre. La semaine dernière lors du dernier Conseil des ministres, le président Hery Rajaonarimampianina a tranché : il a déclaré que cette nomination devrait être « concertée ». Et les partis semblent d'accord, puisque chacun d'eux, Mapar comme PMP comme indépendants, revendiquent de soutenir le président de la République. A tel point qu'au sortir d'une élection démocratique se pose ce lundi la question : où est l'opposition, à Madagascar ?
Selon la Constitution, le Premier ministre doit être nommé par le parti ou le groupe de partis majoritaires à l'Assemblée nationale. La bataille de juristes sur l'interprétation de ce texte est toujours en cours.
Chaque groupe parlementaire revendique la nomination de ce Premier ministre. D'un côté, le Mapar, le parti de l'ancien président de la transition Andry Rajoelina, qui est la famille politique d'origine du président malgache. De l'autre, les députés de la PMP, la plateforme pro-Hery Rajaonarimampianina.
La semaine dernière lors du dernier Conseil des ministres, le président Hery Rajaonarimampianina a tranché : il a déclaré que cette nomination devrait être « concertée », c'est à dire le fruit d'un dialogue avec tous les partis.
Et les partis semblent d'accord, puisque chacun d'eux, Mapar comme PMP comme indépendants, revendiquent de soutenir le président de la République, à tel point qu'au sortir d'une élection démocratique se pose ce lundi matin la question : où est l'opposition, à Madagascar ?
Selon Jean-Max Rakotomamonjy, député du Leader Fanilo, membre de la PMP,
la plateforme qui soutient le président Hery Rajaonarimampianina : « Aujourd'hui il n'y a pas d'opposition à l'Assemblée nationale. Cette absence d'opposition est la conséquence d'une crise qui a trop duré. Tout le monde veut aller vers la voie du développement ».
la plateforme qui soutient le président Hery Rajaonarimampianina : « Aujourd'hui il n'y a pas d'opposition à l'Assemblée nationale. Cette absence d'opposition est la conséquence d'une crise qui a trop duré. Tout le monde veut aller vers la voie du développement ».
Mais, selon Ralison Andriamandranto, politologue à l'Observatoire de la vie publique, le Sefafi : « On a aujourd'hui deux majorités parallèles, la PMP, et le Mapar d'Andry Rajoelina, et c'est la caricature de la volonté de pouvoir des politiciens malgaches ».
Ralison Andriamandranto développe : « Il n'a plus de soucis de 'redevabilité' envers les électeurs. Par exemple, la mouvance de l'ancien président Marc Ravalomanana.
Elle est censée être l'opposition naturelle au régime d'Hery Rajaonarimampianina,
alors qu'aujourd'hui, elle le soutient ».
Elle est censée être l'opposition naturelle au régime d'Hery Rajaonarimampianina,
alors qu'aujourd'hui, elle le soutient ».
Christine Razanamahasoa, présidente de l'Assemblée nationale, issue du Mapar,
rappelle que la session ordinaire des députés reprend le deuxième mardi du mois de mai. Elle déclare : « Comme a priori d'ici là, on aura un gouvernement, et un Premier ministre, c'est à ce moment-là que se créera une opposition ». Par RFI
rappelle que la session ordinaire des députés reprend le deuxième mardi du mois de mai. Elle déclare : « Comme a priori d'ici là, on aura un gouvernement, et un Premier ministre, c'est à ce moment-là que se créera une opposition ». Par RFI
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