L'entreprise de télécommunications canadienne Wewi a annoncé la commercialisation prochaine de « Sol », un ordinateur portable entièrem...
L'entreprise de télécommunications canadienne Wewi a annoncé la commercialisation prochaine de « Sol », un ordinateur portable entièrement alimenté à l'énergie solaire. Le but : proposer aux pays en développement un outil pouvant fonctionner dans des conditions extrêmes et ainsi palier au difficile accès à l'électricité de certaines régions.
La société canadienne WeWi Telecommunications, spécialisée
dans la sécurité des systèmes de télécommunication, a dévoilé un
ordinateur portable entièrement pensé pour être alimenté à l'énergie
solaire. Baptisé « Sol »,
l'ordinateur se recharge grâce à quatre panneaux photovoltaïques
intégrés à l'arrière de l'écran, mais aussi grâce à sa batterie de 45
watts rechargeable en deux heures. Des batteries solaires qui lui
confèrent une autonomie conséquente, pouvant aller de huit à dix heures.
« Sol », destination Afrique
La société canadienne affirme vouloir proposer un outil adapté à des conditions difficiles afin de permettre aux pays en développement ou aux régions isolées de bénéficier d'un accès aux nouvelles technologies, notamment dans une démarche éducative. Contacté par Jeune Afrique, le fondateur de WeWi, David Snir, revient sur la naissance de ce projet, au cours d'un voyage d'affaires au Ghana : « Nous avons pris conscience à fois du problème posé par les coupures récurrentes d'électricité et de l'engouement des nouvelles technologies. »
Si
l'entreprise n'a pas fixé un prix définitif, elle espère pouvoir le
proposer pour un montant abordant les 350 dollars. « Sol » sera présenté
dimanche 18 août à Accra, au Ghana, où WeWi Telecommunications a
récemment ouvert une filiale. L'ordinateur solaire sera d'abord
distribué en Afrique, en commençant par le Ghana, puis au Kenya, au
Nigéria et au Zimbabwe. Si les commandes sont ouvertes aux acteurs
institutionnels, le grand public ne pourra pas passer commande avant fin
décembre 2013.
L'Afrique, nouvel eldorado des géants technologiques
« Sol » n'est pas le premier ordinateur portable solaire. En 2011, le géant sud-coréen Samsung avait lancé un ordinateur solaire, le notebook NC215S, au Kenya. A ceci près que, pour un temps de recharge similaire, l'ordinateur solaire de Samsung dispose d'une autonomie plus limitée (une heure d'autonomie pour deux heures d'exposition au soleil).
Avec près de 16 % de la population en ligne, soit le nombre le plus bas d'internautes au monde pour un continent, l'Afrique devient source d'inspiration pour les sociétés spécialisées dans les télécommunications et les nouvelles technologies. En juin 2013, la start-up kényane Ushahidi a présenté son dernier projet BRCK, un outil qui permet de se connecter à internet depuis n'importe quel endroit. Les grands patrons de la Silicon Valley s'intéressent également de près à ce nouveau marché. Depuis début 2013, ils enchaînent les déplacements en Afrique et investissent massivement pour connecter les Africains à Internet tout en s'adaptant aux spécificités locales. Par RFI
« Sol », destination Afrique
La société canadienne affirme vouloir proposer un outil adapté à des conditions difficiles afin de permettre aux pays en développement ou aux régions isolées de bénéficier d'un accès aux nouvelles technologies, notamment dans une démarche éducative. Contacté par Jeune Afrique, le fondateur de WeWi, David Snir, revient sur la naissance de ce projet, au cours d'un voyage d'affaires au Ghana : « Nous avons pris conscience à fois du problème posé par les coupures récurrentes d'électricité et de l'engouement des nouvelles technologies. »
L'Afrique, nouvel eldorado des géants technologiques
« Sol » n'est pas le premier ordinateur portable solaire. En 2011, le géant sud-coréen Samsung avait lancé un ordinateur solaire, le notebook NC215S, au Kenya. A ceci près que, pour un temps de recharge similaire, l'ordinateur solaire de Samsung dispose d'une autonomie plus limitée (une heure d'autonomie pour deux heures d'exposition au soleil).
Avec près de 16 % de la population en ligne, soit le nombre le plus bas d'internautes au monde pour un continent, l'Afrique devient source d'inspiration pour les sociétés spécialisées dans les télécommunications et les nouvelles technologies. En juin 2013, la start-up kényane Ushahidi a présenté son dernier projet BRCK, un outil qui permet de se connecter à internet depuis n'importe quel endroit. Les grands patrons de la Silicon Valley s'intéressent également de près à ce nouveau marché. Depuis début 2013, ils enchaînent les déplacements en Afrique et investissent massivement pour connecter les Africains à Internet tout en s'adaptant aux spécificités locales. Par RFI