L’ancien président Sambi s’est vu refusé la tenue d'une réunion publique à Bambao Mtsanga le 18 août dernier, à Anjouan par le Gouv...
L’ancien président Sambi s’est vu refusé la tenue d'une réunion publique à Bambao Mtsanga le 18 août dernier, à Anjouan par le Gouvernement Ikililou et par l’intermédiaire du Gouvernorat de l’île d’Anjouan. Le texte utilisé pour empêcher ce meeting est un arrêté d’Ahmed Barwane, ancien Ministre de l’Intérieur du Gouvernement Sambi…
Et pourtant, ça tourne !
Aïe ! A ce point ? Non ! Ce n’est pas bien ; c’est hors la loi ; cela bafoue la démocratie ; ce sont des privations graves des libertés individuelles et publiques ; mais où va le pays ; ce n’est pas du tout normal. Tout ce qui n’est pas du goût du peuple, n’est pas facile à le faire avaler à ce peuple, au risque de le vomir d’un moment à l’autre, si jamais il n’y avait d’autres choix que de le gober par obligation. Quand un sujet s’installe au-dessus des autres, il n’y a pour lui, ni passé, ni futur qui compte ; c’est le présent qui domine ses actes. Pour beaucoup d’entre eux, le monde s’arrête sur cette étape de leur épopée.
Quand un pouvoir acquis par le soutien populaire, permet de faire et de défaire des lois et des règlements à convenance personnelle, il ne venait jamais à l’esprit de ce roi, ce que peuvent ressentir les autres que lorsqu’il le vit lui-même.
Un pays ce n’est pas que la terre qui l’héberge mais c’est aussi les hommes qui l’habitent. L’Etat est alors, une forme de gouvernance conventionnelle consentie par le peuple. Le pouvoir conféré donc à l’occasion, ne peut pas être considéré comme éternel ; à moins de se tromper lourdement.
Avec le pouvoir, ce que tu fais contre le peuple, tu le fais inévitablement contre toi-même, puisque tu fais forcément partie de
ce peuple. Un décret peut empêcher ou autoriser un fait; un arrêté peut
suspendre ou tolérer une situation ; mais si tu estimes user de tout
cela pour protéger ta propre tête ; que tu sois alors averti que ta petite tête sera tôt ou tard rattrapée par ta décision.
Malheur
à ceux qui se croient malins et qui plantent des épines à leur passage
parce qu’ils se croient loin devant. Surprise leur sera grande quand
soudain les entrailles de leurs pieds soient pourfendues par ces mêmes épines jadis parsemées pour les pieds des autres.
A ce jeu de cache-cache «ntsapvuho za masera», personne ne reste cachée éternellement, sauf si elle quitte le jeu. "Tu te caches, je t’attrape! Alors à mon tour de me cacher; attrape-moi si tu peux !"
Ne serait-il pas une leçon de civisme explicite à ceux qui aspirent à un pouvoir quelconque? "Chaque début à une fin". Déployons-nous pour que cette fin ne soit atroce pour nous et nos siens.
A ceux qui n’étaient pas encore convaincus, qu’ils soient persuadés alors, que la vie est un cycle : Tout tourne et rien ne l’arrêtera!
Sadam à Moroni
COMORES - KARIDJAPVENDZA
Sadam à Moroni
COMORES - KARIDJAPVENDZA