On a beau constaté, remarqué et palabré sur les Comores dans les blogs, dans la presses traditionnelle, sur les places publiques, entre n...
On a beau constaté, remarqué et palabré sur les Comores dans les blogs, dans la presses traditionnelle, sur les places publiques, entre nous à la maison, à l’école…etc. Et si l’on dégageait des pistes et que nos responsables politiques en tiennent compte pour en faire la promotion aux citoyens ?
Angle 1er: Le tourisme aux Comores ?
Il m’arrive fréquemment de penser qu’aucun villageois aux Comores n’est sans profiter de la mer comme si celle-ci n’était que sa mère. J’ai toujours eu cette idée qu’aucune région aux Comores n’est qu’aux côtés d’une plage même les localités qui, pendant une nuit sans bruits ne verraient jamais leurs nuitées menacées par les bruits des vagues en conflit avec les falaises. Oui, chaque jour, cette image traverse mes pensées. Aujourd’hui,je vous la fais partager profitant de cette place à palabres pour vous conter tel sans compter.
Dire que les populations comoriennes sont toutes côtières, vous pourriez comprendre, c’est pour moi, mettre en exergue l’aspect minuscule de notre territoire mais aussi dire une vérité qu’aucun Comorien sur place ne serait quasi étranger face à la mer. Et pourtant peu de Comoriens ont toujours été et sont artisans pêcheurs.
Il peut y avoir au sein d’un village côtier de 1000 habitants, la même communauté qui s’approprie naturellement l’immensité de la mer, pas plus de 10 pêcheurs traditionnels. Supposons que 10 pêcheurs villageois partent la nuit à la chasse aux petites bêtes, le plus souvent cent pour cent halal et reviennent pas bredouilles mais avec filets et pirogues légers. Quel impact cela aurait à la demande ? Imaginons que cela se perpétue quotidiennement. Ensuite, pensons cette fois à l’inverse, que sur une population côtière de 1000bouches à nourrir, 10 chasseurs de poissons ont du mal à accoster leurs matériels de travail, parce que la mer ne leur a jamais caché ses fruits salés,et que face à une offre abondante, la demande s’infériorise !
Rien que partant de cet exemple,je reste persuadé que la solution miracle à donner pour un soubresaut de notre pays, est difficile à préconiser. Mais dire difficile n’est pas signe d’abstention ni de capitulation face à l’évidence. Dire difficile, c’est pour moi mesurer la chose pour pouvoir en envisager une résolution à entreprendre.
Si l’on décide de rester sur cet aspect naturel faisant que les Comores soient un archipel, donc un pays constitué d’îles, ce qui m’importe dans ce constat, et cela pour prendre une hauteur universelle dans mon analyse, c’est le tourisme.
Le tourisme ! Quel mots sorcier ? Le tourisme est le fait de parcourir pour le plaisir un lieu autre que celui dans lequel on a l’habitude de vivre. Cet acte appelle à d’autres mobilisant des moyens d’ordre varié le plus souvent financiers. Le touriste,parce qu’il veut satisfaire son besoin, choisit où il va en fonction de ses centres d’intérêts. C’est ce besoin précis personnel et donc relatif du touriste qui ferra que le tourisme génère toute une infinité de définition où l’intéressé trouvera quoi satisfaire sa soif.
Ainsi, l’on trouve que le tourisme,
souvent collé aux loisirs renferme toute une série d’activités
économiques dont la personne en déplacement inhabituel a besoin. On peut
penser aux transports (aériens, maritimes, terrestres…), aux hôtels,
aux restaurants…etc. Et se servant de ces moyens diversifiés, le
tourisme se définit relativement selon le besoin ; on parlera de tourisme d’affaires, de tourisme culturel relatif à la religion(ce sont les pèlerinages, la Mecque par exemple), le tourisme médical pour ceux qui se soignent à l’extérieur du pays de résidence, et le tourisme
sexuel intéressant les adeptes du libertinage.
Cette dernière catégorie, bien quelle trouverait une adhésion plus ou moins mystérieuse et floutée dans notre pays serait officiellement bannie pour des raisons culturelles. Mais de tous les genres de tourisme que je viens d’énumérer, ne restons pas sur un seul pour se dire finalement que le tourisme aux Comores ne marcherait jamais. La preuve, en est qu’au-delà de l’intérêt religieux du voyage à la Mecque, des commerçants et des bailleurs hôteliers et autres de l’Arabie Saoudite s’enrichissent quotidiennement sur l’Oumra et le Hadj. On ne va pas nous dire que nos Hajs annuels se rendent à la Mecque pour se contenter des hommes et des femmes les plus beaux, là où c’est même interdit de concevoir un mariage une fois l’idée conçue d’aller visiter la tombe du prophète.
C’est dire que c’est à nous de se fixer un objectif aux Comores pour faire du tourisme une activité économique sûre, plus ou moins saine mais en tout cas qui puisse aider à ce que des gens trouvent du travail, de quoi nourrir les leurs.
Sur ce constant, puisque l’idée en réalité est de s’interroger sur la nécessité de se servir de la beauté naturelle que renferme notre joli pays est de se demander : est-ce qu’il y a une volonté nationale de profiter de cette richesse ? Autrement dit, de quels moyens disposent les Comores aujourd’hui dans le domaine du transport, de l’hôtellerie et de la restauration (je ne cite que cela), quelle politique globale de l’Etat pour que profite à nous toutes et tous la richesse naturelle de notre archipel aux quatre étoiles ? Indexer l’Etat n’est pas oublier les paramètres villageois, régionaux ou insulaires où chacun et tout le monde s’approprie tout, où la plage bien qu’inexploitée est réclamée par celles et ceux qui ne se servent jamais parce qu’ils ignorent tout simplement nager.
C’est dire que c’est à nous de se fixer un objectif aux Comores pour faire du tourisme une activité économique sûre, plus ou moins saine mais en tout cas qui puisse aider à ce que des gens trouvent du travail, de quoi nourrir les leurs.
Sur ce constant, puisque l’idée en réalité est de s’interroger sur la nécessité de se servir de la beauté naturelle que renferme notre joli pays est de se demander : est-ce qu’il y a une volonté nationale de profiter de cette richesse ? Autrement dit, de quels moyens disposent les Comores aujourd’hui dans le domaine du transport, de l’hôtellerie et de la restauration (je ne cite que cela), quelle politique globale de l’Etat pour que profite à nous toutes et tous la richesse naturelle de notre archipel aux quatre étoiles ? Indexer l’Etat n’est pas oublier les paramètres villageois, régionaux ou insulaires où chacun et tout le monde s’approprie tout, où la plage bien qu’inexploitée est réclamée par celles et ceux qui ne se servent jamais parce qu’ils ignorent tout simplement nager.
A suivre…
Auteur : Abdoulatuf Bacar