La Cour électorale malgache a annulé ce samedi 17 août les trois candidatures à la présidentielle contestées par la communauté international...
La Cour électorale malgache a annulé ce samedi 17 août les trois candidatures à la présidentielle contestées par la communauté internationale, ouvrant la voie à l'organisation d'un scrutin internationalement reconnu. Dans une liste révisée des candidats, publiée sur le site internet de la Cour, trois noms ont disparu : ceux de l'actuel homme fort de Madagascar Andry Rajoelina, de l'ancien président Didier Ratsiraka et de Lalao Ravalomanana, épouse de l'ancien chef de l'Etat Marc Ravalomanana.
Le président de la Transition, Andry Rajoelina, a bien remis sa
candidature trop tard, hors-délais. Autrement dit, la nouvelle Cour
électorale a constaté une anomalie dans la décision de l'ancienne cour,
sa prédécesseur, qui avait validé cette candidature en mai dernier. Elle
a donc décidé de l'annuler.
De son côté, l'ancienne première dame Lalao Ravalomanana n'a pas rempli les conditions de résidence à Madagascar avant le dépôt des candidatures. Pour sa défense, elle a été empêchée de rentrer d'exil à au moins trois reprises en 2011 et 2012, mais ces arguments « échappent » au jugement de la nouvelle Cour électorale. Candidature annulée.
Quant à l'ancien président Didier Ratsiraka, même motif. Rentré d'exil à peine quinze jours avant le dépôt des candidatures, le délais légal était de six mois, sa candidature est annulée.
Selon cette décision, les trois candidats ont désormais trois jours pour se désigner,
éventuellement, un remplaçant. À noter que cinq autres candidatures ont également été annulées, ce qui porte désormais le nombre total de candidats à 32. Par RFI
De son côté, l'ancienne première dame Lalao Ravalomanana n'a pas rempli les conditions de résidence à Madagascar avant le dépôt des candidatures. Pour sa défense, elle a été empêchée de rentrer d'exil à au moins trois reprises en 2011 et 2012, mais ces arguments « échappent » au jugement de la nouvelle Cour électorale. Candidature annulée.
Quant à l'ancien président Didier Ratsiraka, même motif. Rentré d'exil à peine quinze jours avant le dépôt des candidatures, le délais légal était de six mois, sa candidature est annulée.
Selon cette décision, les trois candidats ont désormais trois jours pour se désigner,
éventuellement, un remplaçant. À noter que cinq autres candidatures ont également été annulées, ce qui porte désormais le nombre total de candidats à 32. Par RFI