L'ancien chef d'état-major comorien, le général Amiri Salimou, ici en mai 2010, avant sa destitution (le 31 août 2010). AFP PHOT...
L'ancien chef d'état-major comorien, le général Amiri Salimou, ici en mai 2010, avant sa destitution (le 31 août 2010).
AFP PHOTO/IBRAHIM YOSSOUF
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Le général comorien Mohamed Amiri Salimou a passé plus de deux ans en détention dans le cadre de l’assassinat de l’un de ses chefs de corps. Mais, le 2 novembre dernier, au cours d’un procès marathon qui a duré jusqu’à la nuit, cet ancien chef l’état-major est acquitté, ainsi que 12 autres militaires également accusés. Auparavant, le général Salimou avait été dégradé et renvoyé de l’armée.
Aujourd’hui, le militaire exige que ses droits et ceux de ses anciens co-accusés, soient rétablis : « Accusés de rébellion, puis lavés par des décisions de justice en première instance, puis suite à un appel du parquet, nous attendons maintenant d’être rétablis dans nos droits. Il s’agit ici pour l’Etat de respecter et de faire respecter des décisions de justice. »
Devant les journalistes, l’ancien chef d’état-major n’a pas manqué d’évoquer son frère d’armes abattu froidement en juin 2010, en le qualifiant de « martyr ». Le général Salimou demande la poursuite de l’enquête pour déterminer les vrais coupables : « Nous demandons à la justice et à l’Etat d’aller jusqu'au bout, jusqu’à ce que les vrais coupables de l’assassinat du lieutenant-colonel Combo soient connus et jugés. »
Le général Salimou a insisté sur la recherche des coupables car l’enquête semble piétiner.Par RFI
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