José Mourinho a choisi de laisser Iker Casillas sur le banc à l’occasion du match à Malaga. Une décision lourde de sens... José Mouri...
José Mourinho s’est attaqué à un symbole, une institution. Ce
samedi à l’occasion de la 17e journée de Liga et du déplacement du Real à
Malaga, le coach madrilène a pris la lourde responsabilité de placer
Iker Casillas, capitaine des Merengue et de la sélection espagnole, sur
le banc de touche et de titulariser sa doublure, Antonio Adan.
C’est la première fois depuis 2002, hors blessure ou suspension, que
Casillas démarre une rencontre du Real en Liga comme remplaçant.
Cette décision lourde de sens démontre que les relations entre
les deux hommes ont atteint un point de non-retour. La raison officielle
est technique, Mourinho estimant que Casillas n’est pas au niveau
depuis le début de saison. Mais les tensions entre les deux hommes sont
sans doute plus profondes. Il y a quelques semaines El Mundo Deportivo
et Sports croyaient savoir que Mourinho gardait en travers de la gorge
le vote de Casillas pour le meilleur entraineur de l’année(Del Bosque)
tout comme il n’avait pas apprécié qu’il ne soutienne pas publiquement Cristiano Ronaldo dans la course au Ballon d’Or.
La semaine dernière, alors que Mourinho avait jugé que la Liga était pliée après le nul du Real face à l’Espanyol (2-2), San Iker déclarait dans le même temps que les Merengue allaient se battre jusqu’au bout et que "rien n’est impossible au Real".
Le Portugais sait que Casillas est le meneur du groupe de joueurs
hispaniques dans le vestiaire et en plaçant son capitaine sur le banc,
il prend le risque de se couper d’une bonne partie de son vestiaire.
Cette décision ressemble fort à un hara-kiri de Mourinho. Surtout si
Antonio Adan n’est pas à la hauteur.
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