Jean-François Copé a été déclaré vainqueur de l'élection pour la présidence de l'UMP. A près 24 heures d’une stupéfiante confusio...
Jean-François Copé a été déclaré vainqueur de l'élection pour la présidence de l'UMP.
Après 24 heures d’une stupéfiante confusion à la tête de l’UMP, les résultats définitifs de l’élection de son président donnés par la fameuse Cocoe n’ont pas certainement mis fin au psychodrame du premier parti d’opposition. La Commission d'organisation et de contrôle des opérations électorales a finalement désigné Jean-François Copé comme le vainqueur du scrutin de dimanche. Le secrétaire général sortant a recueilli 87 388 voix, soit 50,03%, contre 87 290 voix pour son adversaire François Fillon – soit 98 voix d'avance.
Prenant la parole quelques minutes après, Jean-François Copé, souriant et entouré de ses proches, dont Nadine Morano et Christian Jacob, a appelé au rassemblement de l'opposition de droite. «J'ai téléphoné à François Fillon, je lui propose ainsi qu'à toutes celles et tous ceux qui ne m'ont pas apporté leur soutien dans cette campagne de me rejoindre», a dit le député-maire de Meaux. «Il est temps maintenant que l'opposition républicaine que nous incarnons se mette au travail», a-t-il poursuivi, appelant à l'union «dans un bon esprit».
«Je souhaite dire qu'il n'y a dans mon esprit comme dans mon cœur ni amertume ni rancœur. Ce qui nous rassemble est infiniment supérieur à ce qui nous divise, nos adversaires, ils sont à gauche». Jean-François Copé, 48 ans, a redit sa fidélité à Nicolas Sarkozy, auquel il succède à la tête de l'UMP pour un mandat de trois ans, et dit avoir une pensée pour Jacques Chirac, avant de lancer : « La droite décomplexée, croyez-moi, désormais, elle est de retour».
Marquée du mot grave de «fracture», l’intervention de Fillon fait à présent planer le doute sur un possible apaisement, voire sur l’avenir du parti : «Mais, au-delà des nombreuses irrégularités de ce scrutin que j'aurais pu contester, ce qui me frappe surtout ce soir, c'est que la fracture qui traverse notre camp politique est désormais manifeste. Cette fracture est à la fois politique et morale. La réduire et la dépasser, tel est l'objectif que je m'assigne. Je ferai connaître dans les jours qui viennent les formes que prendra pour l'avenir mon engagement politique».
Clément Mathieu (avec Reuters) - Parismatch.com
Après 24 heures d’une stupéfiante confusion à la tête de l’UMP, les résultats définitifs de l’élection de son président donnés par la fameuse Cocoe n’ont pas certainement mis fin au psychodrame du premier parti d’opposition. La Commission d'organisation et de contrôle des opérations électorales a finalement désigné Jean-François Copé comme le vainqueur du scrutin de dimanche. Le secrétaire général sortant a recueilli 87 388 voix, soit 50,03%, contre 87 290 voix pour son adversaire François Fillon – soit 98 voix d'avance.
Prenant la parole quelques minutes après, Jean-François Copé, souriant et entouré de ses proches, dont Nadine Morano et Christian Jacob, a appelé au rassemblement de l'opposition de droite. «J'ai téléphoné à François Fillon, je lui propose ainsi qu'à toutes celles et tous ceux qui ne m'ont pas apporté leur soutien dans cette campagne de me rejoindre», a dit le député-maire de Meaux. «Il est temps maintenant que l'opposition républicaine que nous incarnons se mette au travail», a-t-il poursuivi, appelant à l'union «dans un bon esprit».
«Je souhaite dire qu'il n'y a dans mon esprit comme dans mon cœur ni amertume ni rancœur. Ce qui nous rassemble est infiniment supérieur à ce qui nous divise, nos adversaires, ils sont à gauche». Jean-François Copé, 48 ans, a redit sa fidélité à Nicolas Sarkozy, auquel il succède à la tête de l'UMP pour un mandat de trois ans, et dit avoir une pensée pour Jacques Chirac, avant de lancer : « La droite décomplexée, croyez-moi, désormais, elle est de retour».
"la fracture qui traverse notre camp politique est désormais manifeste"
François Fillon, que les sondages donnaient gagnant et qui a perdu sa rampe de lancement pour 2017, a pris la parole un peu plus tard à son QG parisien. L’allocution a été brève et le ton peu engageant pour l’avenir. «J'ai pris acte de ce résultat. La vérité m'oblige à dire que j'aurais préféré m'en satisfaire. Tel n'est pas le cas, pour des raisons qui dépassent de loin mon destin personnel», a déclaré l'ancien Premier ministre. «Les méthodes qui s'y sont déployées ne rencontrent de ma part aucune approbation».Marquée du mot grave de «fracture», l’intervention de Fillon fait à présent planer le doute sur un possible apaisement, voire sur l’avenir du parti : «Mais, au-delà des nombreuses irrégularités de ce scrutin que j'aurais pu contester, ce qui me frappe surtout ce soir, c'est que la fracture qui traverse notre camp politique est désormais manifeste. Cette fracture est à la fois politique et morale. La réduire et la dépasser, tel est l'objectif que je m'assigne. Je ferai connaître dans les jours qui viennent les formes que prendra pour l'avenir mon engagement politique».
Clément Mathieu (avec Reuters) - Parismatch.com
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