Après deux ans de discussions vaines, Ericsson a décidé de saisir la justice dans le cadre de son différend avec Samsung. L'équipementie...
Après deux ans de discussions vaines, Ericsson a décidé de saisir la justice dans le cadre de son différend avec Samsung.
L'équipementier en télécoms suédois Ericsson a porté plainte aux Etats-Unis contre l'industriel sud-coréen Samsung pour violation de brevets, après deux ans de négociations infructueuses.
Le groupe suédois a indiqué mardi qu'il avait négocié en vain pendant deux ans avec Samsung la signature d'un nouvel accord de licence pour lui permettre d'utiliser les technologies en question. «Ericsson a conclu qu'il n'avait pas d'autre choix qu'une procédure devant les tribunaux», affirme-t-il dans un communiqué.
«Le contentieux concerne à la fois des technologies brevetées d'Ericsson essentielles pour plusieurs normes de télécommunications et de transmissions par réseau employées dans les produits de Samsung ainsi que d'autres inventions brevetées par Ericsson qui sont fréquemment appliquées dans les produits sans fil et d'électronique grand public», précise-t-il.
«Ericsson a aidé à créer le système de téléphonie mobile en contribuant par des centaines d'inventions aux normes, en échange de redevances équitables. A ce jour, Ericsson a signé plus de 100 accords de licence avec tous les grands acteurs du secteur», rappelle l'équipementier suédois.
Contentieux avec Apple
La plainte a été déposée devant un tribunal du Texas (Sud), où se trouve le siège américain d'Ericsson. Samsung s'est habitué à se défendre d'accusations de vols de brevet. Le contentieux le plus emblématique l'oppose au géant américain Apple, les deux groupes s'accusant mutuellement d'avoir volé des technologies pour leurs téléphones multifonctions Galaxy S et iPhone.
En août, un tribunal californien a jugé Samsung coupable de violation de plusieurs brevets d'Apple et recommandé une amende de plus d'un milliard de dollars. Le jugement est en délibéré. En revanche, des tribunaux au Japon et aux Pays-Bas, saisis pour les mêmes motifs, ont conclu que Samsung n'avait violé aucun brevet.
(ats)
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