D'anciens salariés et représentants syndicaux se plaignent de la brutalité des méthodes managériales mises en œuvres chez Free Mob...
D'anciens salariés et représentants syndicaux se plaignent de la brutalité des méthodes managériales mises en œuvres chez Free Mobile. A tel point que certains syndicalistes appellent à une grève si ces pratiques ne changent pas prochainement.
Free au bord de la grève ? Trois mois après son lancement sur le marché de la téléphonie, Free Mobile semble à deux doigts de connaître son premier conflit social. Pression constante, licenciements injustes, humiliations publiques... D'anciens salariés et représentants syndicaux de l'opérateur, interrogés au micro de RTL et d'Europe 1, dénoncent la brutalité des méthodes de management mises œuvres sur certains sites de l'entreprise de Xavier Niel.
« C'est un terrorisme manageurial. On a jamais vu ça dans l'histoire du groupe », dénonce un délégué CFDT, annonçant qu'une grève pourrait éclater si Free ne prend pas « des mesures urgentes ». Et rien ne semble moins sûr pour le moment. « Le dialogue social dans cette entreprise est à l'image de sa démarche commerciale, c'est-à-dire très originale », accuse Bernard Alain, responsable télécoms de Force Ouvrière, évoquant un « turn over » très important, trois fois supérieurs à celui de leurs concurrents, que dément toutefois le groupe.
De son côté, Free Mobile a simplement rappelé que 900 personnes ont été embauchées en neuf mois pour faire face à l'afflux de nouveaux clients depuis son arrivée sur le marché de la téléphonie mobile.
« C'est un terrorisme manageurial. On a jamais vu ça dans l'histoire du groupe », dénonce un délégué CFDT, annonçant qu'une grève pourrait éclater si Free ne prend pas « des mesures urgentes ». Et rien ne semble moins sûr pour le moment. « Le dialogue social dans cette entreprise est à l'image de sa démarche commerciale, c'est-à-dire très originale », accuse Bernard Alain, responsable télécoms de Force Ouvrière, évoquant un « turn over » très important, trois fois supérieurs à celui de leurs concurrents, que dément toutefois le groupe.
Free n'a pas démenti ces pratiques
Sur RTL, Aurélia (dont le prénom a été modifié) racontait dimanche 8 avril les raisons de son départ, après deux mois de période d'essai en tant que conseillère commerciale : « Au début, quand on rentre, on nous vend du rêve, des possibilités d'évolution », témoigne-t-elle. Mais ce rêve éveillé s'est rapidement transformé en cauchemar : « des filles qui pleurent dans les toilettes, des collègues renvoyés pour un oui pour un non, jamais dans un bureau, toujours devant nous ».De son côté, Free Mobile a simplement rappelé que 900 personnes ont été embauchées en neuf mois pour faire face à l'afflux de nouveaux clients depuis son arrivée sur le marché de la téléphonie mobile.
Actu France-Soir
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