Le président français Nicolas Sarkozy à écrit à son homologue comorien, Ikililou Dhoinine, pour lui demander de faire accélérer le processus...
Le président français Nicolas Sarkozy à écrit à son homologue comorien, Ikililou Dhoinine, pour lui demander de faire accélérer le processus pour une publication rapide du rapport final du crash de l'A 310 de Yemenia au large de la Grande Comore.
Peu après avoir reçu la missive de son homologue français, le chef de l'Etat comorien a réuni les responsables des toutes les structures concernées par l'enquête. Selon nos sources, des i nstructions fermes ont été données à l'équipe concernée pour redoubler l'effort d'analyser toutes les informations disponibles, en vue de la publication du rapport. L'objectif assigné à cette équipe par le président, est de « faire publier le rapport final avant l e 3ème anniversaire du crash. »
COMORES, PRINCIPALES VICTIMES
La partie française indexe régulièrement de bloquer le rapport Le ministre français des Transports avait écrit, aussi, à deux reprises, dans le même sens, à son homologue comorien. I llui avait reproché d' « empêcher le déroulement normal de l'enquête et de ne pas respecter les recommandations internationales en la matière.» Mais le secrétaire général du ministère en charge des Transports, Abdillahi Mougni, réfute toutes ces accusations: « les Comores ne sont qu'une partie parmi d'autres membres de la commission d'enquête composée des Yéménites, des Français, des Américains et des Comoriens.» Il ajoute : « S'il y a une nation au monde qui veut connaître la vérité sur ce qui s'est passé, c'est les Comores. Elles sont l es principales victimes de cette tragédie.» Rappelons que la commission d'enquête est constituée des experts de France, pays constructeur de l'appareil(Airbus), des Usa, pays de fabrication du moteur de l'avion, et des Comores, pays d'occurrence.
M.MOINDJIE
COMORES, PRINCIPALES VICTIMES
La partie française indexe régulièrement de bloquer le rapport Le ministre français des Transports avait écrit, aussi, à deux reprises, dans le même sens, à son homologue comorien. I llui avait reproché d' « empêcher le déroulement normal de l'enquête et de ne pas respecter les recommandations internationales en la matière.» Mais le secrétaire général du ministère en charge des Transports, Abdillahi Mougni, réfute toutes ces accusations: « les Comores ne sont qu'une partie parmi d'autres membres de la commission d'enquête composée des Yéménites, des Français, des Américains et des Comoriens.» Il ajoute : « S'il y a une nation au monde qui veut connaître la vérité sur ce qui s'est passé, c'est les Comores. Elles sont l es principales victimes de cette tragédie.» Rappelons que la commission d'enquête est constituée des experts de France, pays constructeur de l'appareil(Airbus), des Usa, pays de fabrication du moteur de l'avion, et des Comores, pays d'occurrence.
M.MOINDJIE
L'évolution de l'enquête est suspendue depuis plus de deux ans. La partie yéménite n'a toujours pas pu trouver un autre laboratoire capable de lire la totalité des enregistrements des deux boîtes noires. Les experts du Bureau d'enquête et analyse(BEA) en France avaient dit être incapables de lire les 15 dernières minutes des deux boites noires avant l 'accident. Tous les laboratoires saisis désistent et disent faire confiance à l'expertise du BEA. Le gouvernement comorien vient de demander à l'enquêteur principal de saisir tous les autres membres de la commission d'enquête de relancer les travaux. Il a, ainsi, demandé à la partie yéménite de trouver un autre laboratoire d'ici fin février. Faute de quoi les travaux vont continuer avec les analyses des débris et toutes l es informations disponibles (rapport d'autopsie des corps, l e rapport d'audition de la seule rescapée). Albalad
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