Chaque année, c'est la même histoire: les prix des produits de grande consommation grimpent. Souvent sans raison. Les premiers jours ...
Chaque année, c'est la même histoire: les prix des produits de grande consommation grimpent. Souvent sans raison.
Les premiers jours du mois sacré du ramadan riment avec prix qui s’envolent. Les produits de grande consommation comme les légumes, les viandes et poissons ne sont pas à la portée des comoriens modestes, car leurs prix ont augmenté de façon vertigineuse.
A la fatigue des premiers jours du mois sacré et à la chaleur, vient s’ajouter la colère, la déception et l’impuissance qui se lisent sur le visage des consommateurs.
Au marché de Mutsamudu, les consommateurs déplorent l'absence de l'autorité de l'Etat s'agissant la régulation des prix des produits alimentaires. «Nous sommes choqués par le comportement des vendeurs. Nous n'avons pas dépassé la saison de récolte alors que les produits sont inaccessibles» regrette un jeune couple venu faire ses provisions hebdomadaires au marché de Mutsamudu.
En cette période de l'année en général, les produits locaux comme la carotte, les choux, la banane, le manioc et plusieurs produits comme la salade et les tomates coutent des prix abordables. Or cette année, ils montent tous en flèche.
Le «marché de Mohéli» où les gens pouvaient s'offrir des denrées alimentaires comme le taro et la patate douce est devenu impraticable. Là aussi, les prix flambent. («Je crois que le message qui a été envoyé par les autorités n'est pas respecté ou bien, il n'est pas suivi par des actions» note Ibrahim Salim.
La rédaction
Les premiers jours du mois sacré du ramadan riment avec prix qui s’envolent. Les produits de grande consommation comme les légumes, les viandes et poissons ne sont pas à la portée des comoriens modestes, car leurs prix ont augmenté de façon vertigineuse.
«Où est l’Etat qui nous a promis de contrôler les prix au moment où certains vendeurs sans scrupules nous soumettent à leur diktat», se plaint Roukia, une quinquagénaire.
A la fatigue des premiers jours du mois sacré et à la chaleur, vient s’ajouter la colère, la déception et l’impuissance qui se lisent sur le visage des consommateurs.
«Les choses n’ont absolument pas changé. Faire un tour au marché est devenu un véritable calvaire au vu de la montée incroyable des prix. Les bananes sont plus chères que les produits importés de l'extérieur, franchement, c’est insensé!», s’alarme cette jeune femme trentenaire, mère de famille.
Au marché de Mutsamudu, les consommateurs déplorent l'absence de l'autorité de l'Etat s'agissant la régulation des prix des produits alimentaires. «Nous sommes choqués par le comportement des vendeurs. Nous n'avons pas dépassé la saison de récolte alors que les produits sont inaccessibles» regrette un jeune couple venu faire ses provisions hebdomadaires au marché de Mutsamudu.
«L’Etat accuse le consommateur d’être à l’origine de la spéculation en procédant au stockage des denrées alimentaires. Cependant, cela n’est pas vrai. C’est l’Etat qui est le seul responsable car il est laxiste, et ne contrôle pas les prix affichés dans les marchés», s’indigne Zahara.
En cette période de l'année en général, les produits locaux comme la carotte, les choux, la banane, le manioc et plusieurs produits comme la salade et les tomates coutent des prix abordables. Or cette année, ils montent tous en flèche.
Le «marché de Mohéli» où les gens pouvaient s'offrir des denrées alimentaires comme le taro et la patate douce est devenu impraticable. Là aussi, les prix flambent. («Je crois que le message qui a été envoyé par les autorités n'est pas respecté ou bien, il n'est pas suivi par des actions» note Ibrahim Salim.
La rédaction