En tant que Président du Groupe d'amitié France-Union des Comores de l'Assemblée nationale, j'ai été choqué par les propos tenus...
En tant que Président du Groupe d'amitié France-Union des Comores de l'Assemblée nationale, j'ai été choqué par les propos tenus hier par un militant UMP qui, d'après la presse, a déclaré « Qu'est ce qu'on en a à foutre des Comores ! » lors de la Convention de ce parti sur l'immigration.
Alors que plusieurs dizaines de milliers de franco-comoriens et leurs descendants vivent dans notre pays, notamment dans le Nord, l'Île-de-France et les Bouches-du-Rhône, ce pays et ces ressortissants méritent le respect.
J'ai conduit en octobre 2010 une mission du Groupe d'amitié avec les députés Loïc Bouvard (UMP) et Bernard Lesterlin (PS) qui s'est rendue dans l'archipel des Comores pour y renforcer la coopération et améliorer les relations entre nos deux pays. Les propos tenus lors de la convention de l'UMP ne sont pas de nature à faciliter l'amélioration des relations entre la France et l'Union des Comores.
Aussi, j'ai écrit au Président de l'UMP pour lui demander de condamner fermement ces propos irresponsables et de prendre des sanctions contre son auteur.
Bibliographie de Daniel Goldberg
Mieux me connaître
Je suis né le 24 août 1965 à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). J'ai grandi à La Courneuve et je suis aujourd'hui père de deux enfants.
Après des études à l'Université de Paris XIII à Villetaneuse pendant lesquelles j'ai animé notamment le mouvement étudiant contre la loi Devaquet en 1986, j'ai soutenu une thèse de doctorat à l'Université de Paris VI. Depuis 1995, je suis maître de conférences en mathématiques à l'Université de Paris VIII à Saint-Denis.
Parallèlement, j'ai été un militant de SOS Racisme dès sa création. Je suis devenu l'un de ses responsables, en Seine Saint-Denis et au niveau national, jusqu'en 1992. J'ai notamment participé à la création de la première Maison des Potes, en 1988 à Saint-Denis. Pendant la même période, j'ai animé une sensibilité de l'Union nationale des étudiants de France – Indépendante et démocratique (UNEF-ID), syndicat étudiant majoritaire dans les années 80. J'y ai occupé à plusieurs reprises des responsabilités nationales.
En 1995, j'ai été élu maire-adjoint chargé de la santé de La Courneuve, ville dans laquelle j'ai toujours milité. Renouvelé dans mes fonctions en 2001 sur une liste d'union de la gauche, j'ai choisi de démissionner de mon mandat de maire-adjoint en 2005, lorsque je suis devenu vice-président de Plaine Commune, en charge des espaces verts.
De 2004 à 2007, j'ai également été conseiller régional d'Île-de-France. Je m'y suis particulièrement impliqué dans les dossiers liés au logement et à l'aménagement du territoire. Ainsi, j'ai participé à la mise en place de la nouvelle politique régionale du logement en décembre 2005 et à la révision du Schéma directeur de la région Île-de-France (SDRIF), adopté par l'assemblée régionale en septembre 2008.
Investi pour les élections législatives de juin 2007 dans la troisième circonscription de Seine Saint-Denis avec Bâ Coulibaly pour suppléante, je l'emporte au second tour avec 61% des voix, face au candidat de l'UMP. Attaché au non-cumul des mandats pour les parlementaires, je démissionne alors de mon mandat de vice-président de Plaine commune pour me consacrer pleinement à mon activité de député, en circonscription et à l'Assemblée nationale. J'y suis notamment membre de la Commission des affaires économiques, des groupes d'amitié parlementaire France-Algérie, France-Mali, France-Inde, France-Brésil et France-Espagne. Je suis par ailleurs président du groupe d'amitié parlementaire France-Union des Comores.
Alors que plusieurs dizaines de milliers de franco-comoriens et leurs descendants vivent dans notre pays, notamment dans le Nord, l'Île-de-France et les Bouches-du-Rhône, ce pays et ces ressortissants méritent le respect.
J'ai conduit en octobre 2010 une mission du Groupe d'amitié avec les députés Loïc Bouvard (UMP) et Bernard Lesterlin (PS) qui s'est rendue dans l'archipel des Comores pour y renforcer la coopération et améliorer les relations entre nos deux pays. Les propos tenus lors de la convention de l'UMP ne sont pas de nature à faciliter l'amélioration des relations entre la France et l'Union des Comores.
Aussi, j'ai écrit au Président de l'UMP pour lui demander de condamner fermement ces propos irresponsables et de prendre des sanctions contre son auteur.
Bibliographie de Daniel Goldberg
Mieux me connaître
Je suis né le 24 août 1965 à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). J'ai grandi à La Courneuve et je suis aujourd'hui père de deux enfants.
Après des études à l'Université de Paris XIII à Villetaneuse pendant lesquelles j'ai animé notamment le mouvement étudiant contre la loi Devaquet en 1986, j'ai soutenu une thèse de doctorat à l'Université de Paris VI. Depuis 1995, je suis maître de conférences en mathématiques à l'Université de Paris VIII à Saint-Denis.
Parallèlement, j'ai été un militant de SOS Racisme dès sa création. Je suis devenu l'un de ses responsables, en Seine Saint-Denis et au niveau national, jusqu'en 1992. J'ai notamment participé à la création de la première Maison des Potes, en 1988 à Saint-Denis. Pendant la même période, j'ai animé une sensibilité de l'Union nationale des étudiants de France – Indépendante et démocratique (UNEF-ID), syndicat étudiant majoritaire dans les années 80. J'y ai occupé à plusieurs reprises des responsabilités nationales.
En 1995, j'ai été élu maire-adjoint chargé de la santé de La Courneuve, ville dans laquelle j'ai toujours milité. Renouvelé dans mes fonctions en 2001 sur une liste d'union de la gauche, j'ai choisi de démissionner de mon mandat de maire-adjoint en 2005, lorsque je suis devenu vice-président de Plaine Commune, en charge des espaces verts.
De 2004 à 2007, j'ai également été conseiller régional d'Île-de-France. Je m'y suis particulièrement impliqué dans les dossiers liés au logement et à l'aménagement du territoire. Ainsi, j'ai participé à la mise en place de la nouvelle politique régionale du logement en décembre 2005 et à la révision du Schéma directeur de la région Île-de-France (SDRIF), adopté par l'assemblée régionale en septembre 2008.
Investi pour les élections législatives de juin 2007 dans la troisième circonscription de Seine Saint-Denis avec Bâ Coulibaly pour suppléante, je l'emporte au second tour avec 61% des voix, face au candidat de l'UMP. Attaché au non-cumul des mandats pour les parlementaires, je démissionne alors de mon mandat de vice-président de Plaine commune pour me consacrer pleinement à mon activité de député, en circonscription et à l'Assemblée nationale. J'y suis notamment membre de la Commission des affaires économiques, des groupes d'amitié parlementaire France-Algérie, France-Mali, France-Inde, France-Brésil et France-Espagne. Je suis par ailleurs président du groupe d'amitié parlementaire France-Union des Comores.
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