LE GRAND MARIAGE OU ÃNDA (Ãda)

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Le Grand Mariage ou Ãda ( en Shikomori ) "  Par le terme comorien (en comorien shimasiwa , littéralement le langage des îles ou shik...

Le Grand Mariage ou Ãda (en Shikomori) "
  •  Par le terme comorien (en comorien shimasiwa, littéralement le langage des îles ou shikomori, littéralement la langue des Comores), on désigne l'ensemble des dialectes swahilis, c'est-à-dire des langues arabo-bantoues de l'Est africain, parlés dans l'archipel des Comores. Ces parlers restent plus ou moins intercompréhensibles, ils restent proches également du swahili standardisé ou kiswahili (parlé notamment en Tanzanie et au Kenya). Le comorien n'existe pas spécifiquement, il n'y a pas eu normalisation unique comme pour le kiswahili, le provençal ou l'allemand. Ce terme regroupe donc quatre dialectes proches, utilisés chacun dans une des quatre îles qui forment les Comores . Comme les autres idiomes swahilis, ces dialectes comoriens se caractérisent par un très grand nombre d'emprunts lexicaux à l'arabe. Ils font des emprunts au portugais et dans une moindre mesure à l'anglais depuis le XVIe siècle, mais depuis le XIXe siècle, c'est le français qui exerce l'influence la plus importante.
  • Répartition linguistique

  • Sur les Îles des  Comores l'on parle :
    • à la Grande Comore (Ngazidja en comorien) : shingazidja ou grand-comorien
    • à Mohéli (Mwali en comorien) : shimwali ou mohélien
    • à Anjouan (Ndzuani en comorien) : shindzuani ou anjouanais
    • à Mayotte (Maore en comorien) : shimaore ou mahorais, influencé également par le dialecte malgache local, le shibushi."

est une coutume importante dans l'archipel des Comores, notamment dans l'île de la Grande Comore. Il ne revêt cependant pas la même importance dans les trois autres îles des Comores (Mayotte, Anjouan et Mohéli). Comme typiquement dans les sociétés bantoues, la société est organisée en fonction des classes d'âge et différents mérites ou rituels accomplis. Ce mariage est le dernier des rites de passage de cette société. Cette organisation permet un certain mixage social qui sert à la fois d'échappatoire, (un ami, même noble, peut y être brocardé par exemple). L'aboutissement de cette organisation est le Grand Mariage. L'importance sociale que cela génère diffère selon les îles car chaque ile a ses propres coutumes.
La tradition veut que tout homme dans l'âge et qui dispose de la possibilité financière, épouse une femme (de préférence du même village que lui). Le mariage non coutumier ou " Mnadaho " ne comporte, lui, aucune festivité exceptée la cérémonie religieuse en présence du Cadi et la dot.

En Grande Comore

Bijoux offert lors d'un Grand mariage aux Comores
Le grand mariage correspond à un rite de passage d'un groupe générationnel à l'autre et donne lieu à des échanges généralisés et ostentatoires dont la liste est codifiée mais dont le contenu n'est pas limité. D'autres rituels du cycle de vie entretiennent aussi ce système d'échange à l'intérieur de l'unité de la ville ou du village. Cette coutume très dispendieuse est souvent le but d'une vie. On lui a souvent reproché d'être source de pauvreté et de non développement. Ces cérémonies renforcent (ou contraignent à renforcer) les liens familiaux, interclaniques ou de voisinage pour trouver les financements nécessaires. De nombreux Grands Comoriens n'hésitent pas à faire le voyage depuis la France ou la Réunion pour faire leur « Chéo », que l'on peut traduire en français par « honneur ». Celui-ci n'est reconnu par les pairs (autres Grands mariés) que s'il a lieu en Grande Comore. La coutume veut que l'homme offre une maison à sa femme, un bien sur lequel il n'a plus aucun pouvoir.

Aujourd'hui

Le grand Mariage, passage obligé pour être promu au sommet de la hiérarchie sociale aux Comores, amenuisait les richesses des notables, ceux d'entre eux qui étaient les moins aisés devaient chercher fortune. À part le gouvernement du président Ali Soilih, aucune autorité politique n'a essayé de supprimer ou même limiter ces dépenses somptuaires. Les Grands mariages sont pratiqués par une large couche de la population de la Grande Comore. La dérive financière actuelle des grands mariages serait apparue à la fin du XVIIIe siècle.

Mariage traditionnel

Cette description présente le mariage tel qu'il se pratiquait dans les années 1960.

Première étape

Plusieurs années avant le Grand mariage, les parents des futures mariées consultaient le " Moualimou " et le Chef des Cadis pour décider de l'alliance et fixer la date des réjouissances. L'épouse choisie par les parents était toujours beaucoup plus jeune que son mari et devait rester vierge jusqu'au mariage. Les femmes comoriennes sont en général propriétaires de leurs maisons et les hommes habitent chez leurs femmes après le mariage.
Ces cérémonies sont :
  • La cérémonie à la mosquée et le paiement de la dot
Une dot est un échange de biens qui accompagne le mariage dans certaines cultures. Il peut s'agir de biens dont la femme ou le mari sont dotés par leurs familles, mais aussi d'un don entre époux, ou d'un don à la famille de l'épouse ou de l'époux.
  • Le repas collectif offert par la famille de la mariée
  • La cérémonie du twarab
  •  
Le twarab — appelé ainsi aux Comores, et appelé taarab à Zanzibar — est un concours de chant. Ce terme provient de la racine arabe طرب signifiant joie par la musique1.
Tandis que des musiciens jouent des thèmes improvisés sur des airs connus, les chanteurs improvisent des paroles, le plus souvent ironiques et pleines d'esprit, prétexte à toutes les moqueries, mais aussi, à transmettre divers messages codés aux oreilles qui savent entendre. Les performances viennent autant du chanteur que du musicien.
Alors qu'aujourd'hui, à Zanzibar, les taarabs n'ont rien perdu de leur esprit caustique d'antan, aux Comores, les twarabs sont le plus souvent organisés dans les mariages et comportent des paroles écrites pour la circonstance.
Les femmes y sont également admises et peuvent chanter.
  • La visite de la famille du marié dans la maison de la mariée (le mari vivra chez sa femme). On y pratique la danse du pilon, danse durant laquelle les invités laissent des sommes d'argent au couple
  • La famille du marié montre à la foule les parures d'or composées généralement d'un ou plusieurs colliers, de plusieurs bagues (mbéré), d'une ou plusieurs paires de boucles d'oreilles (haréna) sur un tableau noir appelé « mtao »
  • le oukumbi ou Maravo où la mariée est présentée aux autres femmes et surtout aux sœurs du marié. Une danse donnée par des femmes dans laquelle il y a un orchestre féminin qui chante assis sur des chaises en dansant suivant le rythme de la musique.
  • les djalico, par exemple le djalico la mabélé où les femmes manifestent leur joie à travers tout le quartier ou tout le village. Le soir du vendredi, celui donné par les hommes vêtus d'un boubou et d'un costume avec un kofia et dansent avec une canne tout le long de la rue pour aller vers la place publique de leur village pour finir la danse en "Sambé" qui se danse en forme de cercle mouvementé.
  • Les Majilis.
Majlis est un terme islamique (non exclusivement arabe) (مجلس endroit où l'on s'assoit) utilisé pour décrire divers types d'assemblées législatives formelles dans les pays ayant une connexion linguistique ou culturelle avec les pays islamiques.

    Les préparatifs

    Chez le père de la fiancée, se réunissaient les notables, les parents et amis du futur époux, l'autorité religieuse représentée par le Cadi ou l'imam, pour un dîner au cours duquel est annoncée la date du mariage et c'est souvent lors du mois d'août. Les préparatifs commencent avec la décoration de la maison nuptiale inondée de banderoles, guirlandes et fleurs et la préparation des plats tels que le riz au coco, le Madaba( feuille de manioc au coco), le tibé(viande cuite de cabri ou de bœuf).

    Le Mariage

    La cérémonie du Grand Mariage durait neuf jours. Le matin même, vers dix heures, une foule composée de membres de la famille et quelques amis vient chercher le futur marié pour le conduire jusqu'à la demeure de sa fiancée. Ce dernier habillé tel un Sultan d'une robe brodée, une canne au pommeau d'argent à la main, un collier de fleurs autour du cou, défilait, porté en palanquin, suivi d'hommes et de femmes qui chantaient et dansaient. Enfin tout le défilé entrait dans la maison de la jeune mariée qui demeurait invisible durant les préparatifs. Elle était vêtue de rose en signe de virginité.
    Nota : Les hommes et les femmes, conformément à la tradition musulmane, sont séparés durant les cérémonies. Une fois "grand marié" l'homme obtient un statut (c'est le septième et plus haut échelon social), qui donne droit de participer et de donner son avis en public en ce qui concerne les affaires du village

    Les neuf journées

    Pendant neuf jours, les fiancés demeurent dans la maison, recevant la visite de leurs amis venus les féliciter et leur offrir des présents. Des femmes apportaient en cortège : des billets d'argent, des parfums, du savon, des pièces de tissus, du bois, des ustensiles de cuisine, etc.. tout ce qui était nécessaire pour monter un jeune ménage. Dans la chambre nuptiale, se tenait également une femme qui régulièrement enduisait le corps des époux d'huile de coco parfumée. Chacune de ces neuf journées était également ponctuée de nombreuses fêtes dans la cour de la demeure nuptiale ou dans les rues de la ville : veillées, défilés, chants et danses rythmées au son des tam-tam et des tambours. Un grand mariage pouvait ainsi offrir l'occasion aux femmes d'exécuter la danse du pilon ou " Wadaha ". Elles se mettaient à danser autour d'un mortier où elles pilaient du riz à l'aide d'un grand bâton ; de temps à autre, elles jetaient en l'air le bâton qui était rattrapé par la danseuse suivante.

    Fin de la Cérémonie

    Le neuvième jour, le mariage est consommé. Le marié peut dès lors sortir de la demeure et partager un festin avec sa famille et ses amis. Le lendemain, il offre à sa femme sa dot, condition essentielle de la validité du mariage, les bijoux d'or, d'argent, ainsi que les soieries qui étaient exposées au regard des invités. Evidemment le cérémonial de la dot varie selon l'époque, la région et le milieu social. Il existe en droit comorien deux sortes de dots : La dot religieuse ou le " Mahari ya Sharia " qui s'offre pendant le mafungigzo et la dot coutumière le Mahari ya Aanda offerte durant les festivités. La dot classique se limite souvent à un paouni, vraisemblablement dérivé du terme anglais Pound, la Livre. Le pouni est une pièce d'or de 7 à 8 g. Une fois le Grand Mariage accompli, l'époux peut porter une écharpe de soie brodée, une canne au pommeau d'argent ciselé, signe de reconnaissance à son accession à ses nouvelles fonctions et à son haut rang dans la société insulaire.

    Dans les autres îles

    Dans les trois autres îles, le mariage coutumier existe aussi mais avec de légères variantes. Celui pratiqué en grande comore reste néanmoins le plus onéreux.
    Les mariages coutumiers aux comores varient d'une ile à l'autre. Ainsi les cérémonies de mariage à Anjouan sont différentes de celle de Moheli, celles de Moheli différentes de celles Ngazidja, celles de Ngazidja différentes de celle d'Anjouan,.....

    Ile Mayotte


    Chaque année, dès le début du mois de juin, on entend parler partout à Mayotte du «Grand Mariage» (ou «Haroussi») , une fête exceptionnelle d’une durée d’une semaine qui, en plus de sceller – une deuxième fois- l’union d’un couple, est l’occasion pour les familles concernées et particulièrement celle du mari de montrer à tout le village, sinon à toute l’île, sa richesse
    Une «deuxième fois» parce que ce couple s’est d’abord - et souvent plusieurs années avant qu’il puisse réunir l’argent pour célébrer cette fête – marié sans faste devant le «cadi», juge et dépositaire du droit coranique. On peut assimiler cet acte à notre mariage civil métropolitain.
    De la réussite de cet événement majeur, qui dure une semaine durant laquelle des dizaines de personnes (famille, amis et habitants du village du marié) sont invitées tous les jours à festoyer, dépend l’image même des familles concernées.
    Les dépenses engagées sont exorbitantes : plus le mariage est coûteux, plus les familles qui le fêtent sont couvertes d’honneur !
    Heureusement, la plupart du temps, les mères des deux familles appartiennent à des «Shamas», associations de femmes qui se mobilisent à cette occasion pour apporter à chaque famille l’aide logistique et financière nécessaire (voir encadré). Mais de plus en plus de voix, au sein même de la communauté sunnite, s’élèvent pour critiquer ces dépenses qui endettent souvent les familles pour des années !
    Traditionnellement, un Grand Mariage se célèbre une seule fois, aussi bien pour l’homme que pour la femme.
    L’accomplissement de cette cérémonie permet à l’homme de passer du statut de «fils» à celui de «père» et d’accéder ainsi à une position sociale qui lui permet de participer avec les autres hommes aux débats nécessitant des prises de décisions concernant l’ensemble de la communauté.

    Les grandes phases de cette semaine de festivités

    Nous ne pouvons ici raconter en détails toutes les phases de cette semaine de festivités. En voici les principales :

    L’attente de la mariée

    Durant huit jours, la mariée est dans la maison que lui a construite sa famille ou que lui a cédée sa mère, dans sa chambre, sur son lit (souvent à baldaquins), maquillée et habillée le plus fastueusement possible. Elle reçoit la visite des invités et n’a en aucun cas le droit de mettre le nez dehors !

    La réunion des hommes

    La première des festivités du « Grand mariage » est le Madjilisi, réunion exclusivement réservée aux hommes qui chantent des mélodies religieuses évoquant la vie du prophète.

    La marche nuptiale

    Le «M’chogoro» - ou marche nuptiale - est l’une des festivités majeures du « Grand Mariage » et celle que vous, voyageur, pourrez admirer car elle se déroule aux yeux de tous, dans les rues des villages. Il s’agit d’accompagner – très lentement ! - le marié chez sa femme qui l’attend, toujours sur son lit. Un cortège d’hommes et de femmes. Le cortège d’hommes est positionné devant le marié encadré par ses « témoins », lui ouvrant le chemin en chantant et dansant. Entêtant et lancinant ! Le marié et ses deux amis (ou frère et père) sont parés d’habits somptueux qui rappellent l’élégance des sultans. Protégés sous des ombrelles, rafraîchis par des éventails que trois femmes agitent devant eux en marchant à reculons, ils ont souvent une cigarette à la bouche, non allumée. «Un signe de puissanceou juste de la frime, suivant les cas» me dit-on. Les femmes, membres du Shama, forment derrière ce cortège un groupe qui chante et danse le M’biou.
    Parmi elles, deux ou trois femmes choisies dans le Shama exhibent à bout de bras les parures de bijoux de la mariée et la dot dans une petite valise.

    L’arrivée chez la mariée et le festin

    Après une courte prière de l’Imam au seuil de la porte, le marié pénètre dans sa nouvelle maison et rejoint son épouse dans sa chambre. Des cris de joie ponctuent cette étape.
    Dans la cour de la maison, des nattes ont été étendues sur le sol. Dans un coin sont entassés tous les cadeaux en appareils ménagers offerts par le mari à sa femme – sans papier-cadeau pour que tout le monde puisse voir précisément leur contenu ! Du vulgaire balai à la télé à écran plat ! Des femmes appartenant au Shama arrivent de toutes parts avec d’immenses marmites, plats, coupes de fruits. Un notable ou le cadi prend la parole pour évoquer la généalogie des deux familles et annoncer la dot.
    Puis c’est le festin, ponctué de chants et de danses, qui se terminera très tard dans la nuit.
    Ces réjouissances clôturent les festivités nuptiales !

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