Le secréatire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé lundi à une réponse globale au problèmes posés par la piraterie en agissant dans ...
Le secréatire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé lundi à une réponse globale au problèmes posés par la piraterie en agissant dans trois direction, la dissuasion, la sécurité et la primauté du droit, et le développement, affirmant que la menace était une « conséquence de l'insécurité généralisée, de l'absence d'un gouvernement national stable et du sous-développement » de la Somalie.
Arrestation de pirates présumés sur un dhow yéménite
Une réunion d’importance se tient pendant deux jours depuis hier, lundi,
à Dubai, rassemblant des représentants de l’industrie maritime et des gouvernements de 50 pays, à l’invitation des Emirats arabes unis et de l’opérateur maritime DP World.L'objectif de de cette conférence dénommée « Global Challenge, Regional Responses: Forging A Common Approach to Maritime Piracy » consiste à trouver des solutions sécuritaires à court terme, économiques et de développement économique à plus long terme.
à Dubai, rassemblant des représentants de l’industrie maritime et des gouvernements de 50 pays, à l’invitation des Emirats arabes unis et de l’opérateur maritime DP World.L'objectif de de cette conférence dénommée « Global Challenge, Regional Responses: Forging A Common Approach to Maritime Piracy » consiste à trouver des solutions sécuritaires à court terme, économiques et de développement économique à plus long terme.
Selon Ban Ki-moon, qui a fait parvenir un message aux participants de cette réunion, les travaux du Groupe international de contact sur la piraterie au large de la côte de la Somalie sont essentiels pour faciliter les discussions et la coordination entre les États, les organisations, le Gouvernement fédéral de transition somalien, les administrations régionales du pays et diverses marines nationales qui mènent des opérations militaires.
Le Groupe de contact a été établi en 2009, en vertu d'une résolution du Conseil de sécurité, pour faciliter les discussions et la coordination des actions entre les États et les organisations régionales pour réprimer la piraterie.
« La piraterie n'est pas une maladie d'origine hydrique. C'est un symptôme de la situation sur le terrain, dont la situation politique et sécuritaire en Somalie », a déclaré Le Secrétaire général de l'ONU dans un message à une conférence sur la piraterie à Dubaï, dont le thème est "Menace mondiale, réponses régionales : forger une vision commune face à la piraterie maritime".
« Notre réponse doit être globale et complète, englobant une action simultanée sur trois fronts : la dissuasion, la sécurité et la primauté du droit, et le développement. Nous devons travailler avec les autorités de la Somalie, et nous devons intégrer nos efforts de lutte contre la piraterie dans une solution globale pour la Somalie », a ajouté le Secrétaire général dans ce message, qui a été lu en son nom par la Secrétaire générale adjointe des Nations Unies aux affaires juridiques, Patricia O'Brien.
Ban Ki-moon a rappelé que son ancien Conseiller spécial sur les problèmes juridiques liés à la piraterie au large de la Somalie, Jack Lang, avait expliqué comment la Somalie et la communauté internationale pouvaient légalement intensifier les efforts de lutte contre le piraterie. Une des mesures préconisées par M. Lang est la consolidation de l'aide internationale pour augmenter la capacité carcérale.
« Certaines de ses recommandations sont déjà mises en ½uvre, mais à une échelle modeste, avec l'aide de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) », a souligné le Secrétaire général.
Il a également rappelé aux participants de la conférence de Dubaï que le Conseil de sécurité avait décidé la semaine dernière d'examiner d'urgence la création de tribunaux spécialisés en Somalie pour juger les pirates présumés à la fois en Somalie et dans la région, une des recommandations de M. Lang.
Dans le nord de l'océan Indien, l’action offensive des forces multinationales continue, aboutissant à une reprise de force ou une destruction des bateaux mères pirates ou de dhows pouvant être utilisés comme bateau-mère, comme ce fut le cas pour le Zoulfekar, ce bateau comorien pris par les pirates au sud de Mayotte il y a quelques mois. Cette semaine, au moins trois dhows ont ainsi été repris.
Du côté de l'Inde, on emploie la manière forte et les forces indiennes ont capturé 120 pirates en quelques mois. Ils n'hésitent pas à couler les bateau-mères, faisant de nombreuses victimes parmi les pirates. En guise de représailles, l’Asphalt venture, un navire norvégien capturé le 28 septembre 2010, a été relâché après paiement d'une rançon de 3,5 millions de dollars, mais une partie de l'équipage, de nationalité indienne, est restée captive des pirates.
Le bilan publié par le Bureau maritime international (BMI) établit un nouveau record pour ce premier trimestre 2011. 142 attaques pirates ont eu lieu, dont 97 dans l’océan Indien, soit plus du double que pour la même période de l’année dernière où l'on n'avait recensé ''que'' 35 attaques. 45 bateaux ont été abordés et 45 autres ont été la cible de tirs. Mais seulement 18 ont été capturés par les pirates dont 15 dans l’océan Indien ou dans la mer d’Arabie et 1 seul dans le Golfe d’Aden, où la présence militaire est la plus importante.
(Source : Malango Actualité)
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