Le rappel des faits Le 07/12/2016, Telco ou Telma, appelez la à votre convenance, 11 grossistes furent agrées par ladite société pou...
Le rappel des faits
Le 07/12/2016, Telco ou Telma, appelez la à votre convenance, 11 grossistes furent agrées par ladite société pour un partenariat Commercial, la convention détermine des zones commerciales réparties sur l'ensemble de la Grande-Comore, par conséquent, nous étions emmenés à créer des fonds de commerce à travers un réseau de petits commerçants revendeurs que nous-mêmes grossistes avons identifiés.
Elles deviennent, ces zones de facto exclusives, nulle donc ne peut commercer, seul le grossiste agrée, ne connaissant pas le pays, la nouvelle société s'appuie donc sur ces grossistes pour promouvoir son business. Tout le monde s'est donné, les prévisions initiales de la société sont multipliées par trois ou quatre, c'est dire la progression vertigineuse de cette société grâce à l'investissement humain et matériel fournis par les grossistes. Tout se passait bien jusqu'au jour q'un réseau parallèle s'est mis en place par le directeur actuel avec la complicité de certains employés. On soupçonne que les marges obtenues ne rentrent pas dans la caisse de la société normale puisque elle n'a pas vocation à faire du détail, information à prendre avec précaution.
Toujours est- il qu'en raison de ce réseau, 6 des 11 grossistes sont remerciés injustement pour cause d'objectifs non atteints, normal il est difficile d'y parvenir en raison de cette concurrence déloyale et suspecte.
Samedi 17 septembre dernier, discutant à bâton rompu avec le directeur de Telma au cours d'un petit déjeuner à l'hôtel Itsandra, je me plaignais de cette attitude déloyale vis à vis des grossistes. Il me répond, s'en foutre et qu'il continuera de vendre dans nos zones en toute anarchie, cette situation a démobilisé les grossistes.
Alors deux choses l'une, ou bien la société Telma s'est servie de nous pour s'implanter dans le pays pour ensuite s'accaparer du détail,Bde ce fait ne crée aucune richesse puisque, elle devient productrice et revendeuse au détail, même les pêcheurs comoriens font mieux. On peut donc s'interroger de la présence d'une société qui prend tout.
Ou bien le directeur n'en fait qu'à sa tête, auquel cas la justice Comorienne ou les hautes instances de Telma doivent tirer les leçons. Rendez- vous à 10 heures au tribunal de Moroni où justice sera rendue. ©Daoud Halifa