Célébration de l'Aïd al-Adha le 1er septembre: Amende, prison... le verdict est tombé !
La délibération du procès inédit des 20 personnes dont des imams, hatubs et autres accusées d'avoir fêté l'Aïd al-Adha le 1er septembre a eu lieu aujourd'hui au Palais de Justice de Moroni.
L'annonce d'une date de célébration de l'Aïd al-Adha pour samedi 2 septembre avait divisé les comoriens. Pour beaucoup, il était évident de célébrer la fête religieuse en suivant La Mecque, soit le lendemain du jour d'Arafat.
Les autorités religieuses de l'archipel ont cependant fixé la date de cette importante fête selon le principe d'apparition de la Lune au 29e ou 30e jour du mois islamique, arguant que l’Aïd el-Kébir est fixé au 10e jour du mois de Dhul-Hijjah et non le jour d'Arafat.
Lors de l'audience du 5 septembre, le procureur avait réclamé des peines allant de la simple amende à six mois de prison ferme. Les avocats de la défense ont souligné que la loi comorienne se réfère à la doctrine shafi'ite, celle suivie par les prévenus dans cette affaire, en suivant les étapes des pèlerins au Hajj et, en conséquence, en effectuant la prière de l'Aïd vendredi.
Le verdict a été rendu ce matin. Les imams et hatubs ont été condamnées à 12 mois de prison dont 2 ferme et une amende de 250 000 KMF. Pour les participants, c'est une peine de 6 mois dont un ferme et une amende de 100 000KFM.
Le verdict a été rendu ce matin. Les imams et hatubs ont été condamnées à 12 mois de prison dont 2 ferme et une amende de 250 000 KMF. Pour les participants, c'est une peine de 6 mois dont un ferme et une amende de 100 000KFM.